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LES MICROBES NOUS RENDENT-ILS MALADES ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2008


« En avoir peur, c'est y croire ! » Cette récente publicité pour un film d'horreur m'accueillait sur mon ordinateur chaque fois que je me connectais pour consulter mon courrier électronique. Sur la base de ce que j'ai appris, au cours de mon étude de la Science Chrétienne, sur la nature de la vie et de l'univers, cela me faisait sourire, parce que je sais que c'est absolument vrai.

Lorque nous craignons quelque chose, nous acceptons l'idée que cette chose puisse nous nuire. Et, lorsque nous croyons qu'une chose peut nous nuire, nous en avons peur.

Ces deux aspects de la pensée sont liés d'une façon inextricable. Il serait certainement légitime de craindre ce qui pourrait nous nuire. Mais, bien trop souvent, ce que nous craignons n'a véritablement aucun pouvoir – à moins que nous n'acceptions de lui donner du pouvoir en y croyant.

Il y a deux ans, j'ai réalisé que j'étais prise dans ce piège qui consiste à craindre et à croire — et, comme résultat, à souffrir. Dans la journée, je m'étais sentie tout à fait bien, mais à un moment donné, trois énormes éternuements m'ont brusquement secouée. J'étais en plein milieu d'un gros rhume.

J'ai immédiatement arrêté ce que j'étais en train de faire et j'ai commencé à prier, parce que j'ai constaté que c'est le moyen le plus rapide de stopper net la maladie. J'ai tourné mes pensées vers ce qui, d'un point de vue spirituel, est vrai à mon sujet à chaque moment de la journée, vers ce que l'Amour divin, mon Père-Mère Dieu, sait être vrai à mon propos.

Comme c'était la « saison » où de nombreuses personnes ont des rhumes, idée que la plupart des gens acceptent comme étant l'état naturel des choses, je savais que la première chose à faire était de cesser de faire chorus avec ce que Mary Baker Eddy appelle « l'assentiment général » (Écrits divers 1883-1896, p. 228).

Dans un article intitulé « Contagion », elle écrit: « Les hommes croient aux maladies infectieuses et contagieuses, et pensent que n'importe qui est susceptible de les contracter en raison de certaines causes prédisposantes ou déterminantes. Cet état mental prépare à attraper n'importe quelle maladie chaque fois que se présentent les conditions qui, croit-on, la provoquent. » (ibid., p. 228-229)

Mary Baker Eddy explique clairement dans cet article que la contagion n'a aucun pouvoir de nous faire du mal. Dieu a le seul pouvoir qui existe, et Sa création est spirituelle, uniquement sujette à des causes spirituelles et à leurs effets.

J'ai étudié cette idée à plusieurs reprises, et c'était là un bon début, alors que je priais pour vaincre les symptômes du rhume, mais il m'est apparu qu'il y avait autre chose qui se cachait derrière ce problème particulier. Je me suis assise sagement et j'ai calmé mes pensées, de façon à pouvoir entendre ce que Dieu me disait.

L'image des évènements qui s'étaient déroulés plus tôt ce jour-là a soudain surgi dans ma pensée. Je m'étais rendue, comme maman bénévole, dans la classe de maternelle de ma fille pour aider, et il y avait dans tous les coins des enfants aux nez qui coulaient, et dont manifestement on s'occupait mal. La vision de microbes peu ragoûtants dans toute la pièce, et sur les tables que j'avais nettoyées, s'était ancrée dans ma pensée, et je l'avais laissée y demeurer.

Eh bien, ai-je pensé, voilà où était mon vrai problème. Non pas d'être restée avec des enfants malades ou au contact de microbes, mais d'avoir accepté, sans y prendre garde, la crainte générale, la croyance, que cette situation pouvait me rendre malade (ou rendre malades les enfants qui étaient avec moi). Les microbes n'avaient aucun pouvoir de me contaminer; c'était ma croyance à ces microbes, et la crainte que j'avais d'eux, qui étaient derrière les symptômes du rhume qui m'affectait.

Mary Baker Eddy nous rappelle: « Gardez la porte de la pensée. N'admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » J'avais souvent lu ces phrases de Science et Santé, et elles trouvaient certainement toute leur application dans la situation présente. J'avais accepté des conclusions très inharmonieuses, et j'envoyais les effets inharmonieux.

Le passage se poursuit ainsi: « Lorsque se présente la condition qui, selon vous, occasionne la maladie, que ce soit l'air, l'exercice, l'hérédité, la contagion ou un accident, faites bien votre devoir de gardien et fermez la porte à ces pensées et à ces craintes malsaines. Excluez de l'entendement mortel les erreurs nuisibles; alors le corps ne pourra en souffrir. » (p. 392)

Je n'avais pas à me débarrasser des microbes, c'était parfaitement inutile. Les pensées et les craintes malsaines qui étaient entrées dans ma conscience devaient être corrigées, et non ce qui était entré dans mon corps. Et c'était là une correction que je pouvais faire !

J'ai immédiatement reconnu qu'un Dieu tout-puissant et entièrement bon n'avait jamais créé les microbes, ou la maladie, et qu'ainsi ils n'avaient aucun pouvoir de me faire quoi que ce soit, pas plus qu'à autrui. Dieu a tout créé, et Sa création est bonne, pure et parfaite. Il n'existe dans Sa création aucun endroit pour une chose aussi nuisible et inutile que les microbes, un point, c'est tout.

Cela a été la fin du problème. À l'instant même. La pensée corrigée, la croyance supprimée, la crainte calmée... et le corps guéri. J'ai passé le reste de ma journée libre de tout symptôme de maladie et j'ai travaillé dans la classe de ma fille à d'autres occasions sans plus jamais connaître de problème.

En conclusion de son article « Contagion », Mary Baker Eddy écrit: « Un état d'esprit calme et chrétien est un meilleur préventif contre la contagion qu'un médicament ou que toute autre méthode possible de guérison; et “l'Amour parfait” qui “bannit la crainte” est une sûre protection. »

Nous pouvons compter sur cette sûre protection pour venir à notre secours, tout comme elle l'a fait pour moi ce jour-là, et pour nous protéger préventivement comme elle a continué à le faire pour moi. Chaque fois que je me tourne vers la nature de l'Amour, Dieu, je sais que je fais appel à la meilleure méthode préventive qui existe contre la maladie.

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