Propriétaire d'une entreprise de construction en Floride à la fin des années quatre-vingts, j'en assumais toute la responsabilité ou presque, et il fallait que je trouve constamment des commandes pour payer les salaires hebdomadaires de mon équipe. Il me restait très peu de temps pour réfléchir à ma vie, pour prier ou même pour avoir des loisirs.
Lorsque nous étions enfants, mes frères et moi fréquentions une école du dimanche de la Science Chrétienne où j'avais appris que Dieu nous donnera toujours la force d'accomplir une activité légitime, et que si nous écoutions la « douce petite voix » de l'Entendement divin qui nous parle en permanence, nous ne serions jamais entraînés dans une mauvaise direction. C'est pourquoi je pensais que, dans mon travail, je trouverais cette force d'aller de l'avant, puisqu'il s'agissait de toute évidence d'une activité juste.
Je venais de me marier et je m'efforçais de subvenir aux besoins de mon foyer et d'avoir une vie de famille. Toutefois, pendant mon enfance, ma famille avait été dysfonctionnelle, et de ce fait je ne disposais pas d'un modèle correct et constructif. En outre, j'avais accepté l'idée communément admise selon laquelle une vie de famille heureuse signifiait avoir une jolie épouse, une grande maison et de nombreux beaux objets, vie que je m'étais en effet bêtie. La plupart de mes contrats professionnels étaient assortis de délais de livraison extrêmement serrés, mais nous respections toujours les échéances. Mon affaire prospérant, j'ai pu engager un contremaître pour m'aider. Pour ma réussite, tant professionnelle que familiale, je m'appuyais sans répit sur ma force de volonté. Mais tous ces efforts humains avaient également un prix à payer.
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