Après avoir souffert de la fièvre toute l'après-midi, et n'arrivant pas à faire de progrès grâce à mes propres prières, j'ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne de prier pour moi. Il m'a assuré qu'il allait le faire et à l'instant où j'ai raccroché le téléphone, j'étais parfaitement bien. Être ainsi libéré sur-le-champ de la douleur et de la maladie était merveilleux. À mon modeste niveau, j'ai su ce qu'avaient dû ressentir les personnes qui avaient été guéries instantanément par Jésus. Cette guérison rapide m'a rappelé un passage des écrits de Mary Baker Eddy. Elle dit: « Moins enseigner et bien guérir, c'est aujourd'hui l'apogée du "c'est bien", une guérison qui n'est pas conjecturale — un long rétablissement avec des hauts et des bas — mais la guérison instantanée. » (Écrits divers 1883-1896, p. 355)
Désireux d'en savoir davantage au sujet de cette « guérison instantanée », j'ai rappelé le praticien. Je lui ai dit que j'avais prié toute l'après-midi, sans que cela soit d'aucun effet, mais que, lorsque je lui avais demandé à lui de prier, je m'étais senti bien immédiatement. Je lui ai demandé ce qui avait rendu ses prières si efficaces. Il m'a répondu qu'il ne voulait tout simplement pas croire que je puisse être malade. Son incrédulité à l'égard de la maladie a brisé l'emprise que ma propre croyance à la maladie avait sur mes pensées. C'était pour moi une idée nouvelle. Il m'a parlé de cette phrase que l'on trouve dans Science et Santé: « Ne pas croire à l'erreur détruit l'erreur et mène au discernement de la Vérité. » (p. 346) Il m'a dit que son incrédulité à l'égard de la maladie trouvait son fondement dans le fait que je suis un enfant spirituel de Dieu, et que cette vérité bannissait tout ce qui pouvait apporter de la souffrance.
Voilà ce qu'est la guérison instantanée: lorsque la vérité concernant Dieu et Son enfant devient pour nous plus réelle, plus puissante que la maladie ou la discordance que nous présentent les sens matériels, la condition contraire disparaît nécessairement. C'est là la façon dont Jésus vivait et guérissait. Notre but aujourd'hui, en tant que chrétiens, est de suivre Jésus et de vivre d'une manière qui nous permette aussi de guérir rapidement. La guérison instantanée est un but toujours accessible, Il importe peu que notre souffrance, ou celle de la personne pour laquelle nous sommes en train de prier, ait duré une journée, un mois, ou des années. Au moment où la vérité au sujet de chacun de nous, en tant qu'image parfaite de Dieu, devient cette perle de grand prix qui occupe toute notre pensée, l'emprise hypnotique de la maladie est brisée et la guérison intervient. Il importe peu que la source de l'illumination de notre pensée provienne de notre prière ou de celle d'autrui. Ce qui importe, c'est que notre attention se détache de la condition physique, et se tourne vers l'activité spirituelle qui se déroule.
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