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GUÉRIE DE L'ARTHRITE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2008


Nous habitons à Londres, dans une maison de ville, haute et étroite, et quand il m'est devenu de plus en plus difficile de monter et de descendre les escaliers, j'ai su que j'avais besoin d'aide. Depuis des mois, j'avais un genou raide, enflé et douloureux. Je n'y avais pas prêté beaucoup d'attention au début, mais à présent, il était temps de faire appel à une praticienne de la Science Chrétienne pour qu'elle me soutienne dans mes prières. Au cours des mois qui ont suivi, il y a eu des moments où la douleur disparaissait pour revenir ensuite, et des moments où ma mobilité était réduite.

Un jour où la douleur était devenue intolérable, je suis allée consulter l'équipe médicale de mon lieu de travail. Ce que m'a appris le médecin était encore plus démoralisant que la douleur. Il m'a dit que cela avait tout l'air d'être de l'arthrite et m'a annonce que cela n'allait pas « partir tout seul », que cela allait empirer progressivement et qu'il ne pouvait pas y faire grand-chose. Avec compassion, il m'a tendu quelques calmants et un verre d'eau. J'avais tellement mal que je les ai pris.

Les comprimés n'ont eu absolument aucun effet, et pour tout dire, j'étais déçue. J'avais espéré quelque soulagement, même temporaire, cette après-midi-là. Ja savais, par expérience, que la Science Chrétienne guérit, et j'ai réalisé que je partais dans la mauvaise direction en recherchant une solution physique. Sur-le-champ, j'ai résolu de rechercher une guérison permanente par la Science Chrétienne.

Je me suis remise à prier sans réserve avec la praticienne, découvrant de nouvelles vérités sur la perfection que Dieu m'a donnée. Mais ça n'allait pas vite. À présent, je me servais d'une canne pour marcher et il m'était pratiquement impossible d'accomplir les actes les plus ordinaires. J'étais surtout triste de ne plus pouvoir me promener dans la campagne anglaise en compagnie de ma famille, ce qui est l'une de mes activités favorites.

Lorsque j'ai dû, dans le cadre de mon travail, me rendre en Écosse, pour diriger pendant plusieurs semaines une opération médiatique complexe, je ne voyais pas comment j'allais y arriver. Je me revois dans ma chambre d'hôtel, à Glasgow, au téléphone avec la praticienne. Elle a souligné que la décrepitude était en contradiction avec la loi divine.

J'ai vraiment beaucoup réfléchi à cette idée au cours des jours qui ont suivi, pendant que nous effectuions des visites méticuleuses de divers sites, et je me suis accrochée au fait qu'étant l'image de Dieu, je suis un être spirituel, le reflet ni jeune ni vieux de la Vie, non une mortelle découragée Je savais qu'une croyance à la découragée. Je savais qu'une croyance à la décrépitude n'aurait jamais le pouvoir d'étouffer ma joie donnée par Dieu, ni de me séparer de Dieu, l'Amour divin. Il était important que j'aille au-delà de l'espoir de guérir mon genou pour affronter la croyance au vieillissement et la dégénérescence associée à l'âge. J'ai pris conscience de la nécessité de surmonter l'erreur au moyen de la Vérité, dans ma « vie et [ma] conduite quotidienne ». Alors, je pouvais m'attendre à ce que Mary Baker Eddy appelle « [participer] à l'union avec la Vérité et l'Amour » (voir Science et Santé, p. 21). J'ai pris la résolution de faire chaque pas avec gratitude pour la bonté de Dieu.

C'est remplie d'une immense joie que, quelques jours plus tard, je me suis aperçue de la disparition de la douleur. J'ai fêté cela en allant faire une promenade matinale dans les collines écossaises où j'ai pu admirer un paysage magnifique. Il n'y a pas eu de période de convalescence, ni aucun signe d'infirmité. J'étais libérée, tout simplement. J'ai pu terminer mon travail en Écosse et, une fois rentrée à la maison, reprendre avec joie ma vie pleine d'activités.

Le témoignage devrait se terminer là, mais ce n'est pas tout. Plusieurs mois plus tard, j'ai commencé à souffrir d'une enflure douloureuse, cette fois-ci à l'autre genou. Cela m'a démontré à quel point tout ce tableau était ridicule, et j'étais bien déterminée à ne pas me laisser prendre une fois de plus. En me tournant vers Dieu, j'ai rejeté l'apitoiement sur moi-même et le découragement. Je savais, grâce à la guérison précédente, que rien ne pouvait m'empêcher de voir la vérité me concernant, à savoir que Dieu m'avait créée parfaite. Au bout de quelques jours, cette suggestion « jumelle » qui avait tenté d'investir ma pensée s'est évanouie, et j'étais libérée une fois pour toutes. Il y a maintenant plus d'un an que cette guérison a eu lieu, et j'ai eu le plaisir de participer à des randonnées exigeantes lors de vacances en famille et de faire mon trajet quotidien d'une heure à pied pour aller au bureau, en toute liberté de mouvement.

En y repensant, l'une des idées les plus puissantes que m'a communiquée la praticienne est que « la guérison est une révélation ». J'avais toujours vu la guérison comme un rapiéçage: vous recousez le bouton et c'est terminé, jusqu'à ce qu'un autre bouton se détache. Or, j'ai découvert que la véritable guérison révèle ce qui est déjà et toujours vrai, à savoir que nous sommes le reflet spirituel bien-aimé de Dieu, l'Esprit. Je suis heureuse de savoir que la décrépitude n'est jamais une loi pour personne, et que la perfection, la liberté et l'harmonie sont des lois universelles et éternelles pour chacun.


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