Lorsque mon fils avait quatre ou cinq ans, nous avons remarqué qu'il paraissait avoir un œil « paresseux » ou strabique. Mon mari et moi avons prié immédiatement au sujet de cette situation, et parce que nous avions eu nous-mêmes de merveilleuses guérisons, nous avions confiance que, là aussi, la guérison se produirait. Puis, les professeurs de mon fils ont remarqué le problème et ils m'ont conseillé de faire voir l'enfant à un médecin. Je me suis rangée à la demande des enseignants et j'ai pris rendez-vous avec un ophtalmologiste.
Après l'avoir examiné, le médecin m'a proposé trois options pour notre fils: commencer à faire de la gymnastique pour les yeux, ou porter un cache sur l'œil, ou subir une opération, ou encore un mélange de ces trois options. Arrivée à ce stade, j'ai pensé que la meilleure solution serait de demander à un praticien de la Science Chrétienne de prier pour notre fils. Un praticien est une personne qui consacre tout son temps à la guérison spirituelle, et il me semblait qu'une personne expérimentée en Science Chrétienne serait capable de nous aider à éliminer ce qui paraissait empêcher la guérison.
À la suite de ce contact avec le praticien, il nous est apparu que mon mari et moi-même avions des progrès à faire pour entretenir une atmosphère spirituelle susceptible de soutenir la guérison dans notre foyer. Nous avions également des idées divergentes sur la discipline, les habitudes alimentaires, l'emploi du temps etc., et là encore, notre attitude n'était guère favorable à la guérison pour laquelle nous avions prié, notre fils et nous.
Les décisions que nous avons prises, et auxquelles nous sommes arrivés en priant sincèrement mon mari et moi, ont eu pour résultat une plus grande harmonie pour chacun de nous. Elles ont aussi permis à nos pensées d'être remplies de la Verité et du désir de la comprendre. Ce nouvel état de pensée faisait de la guérison une conséquence naturelle.
Dans mes propres prières au sujet du problème physique spécifique, cette affirmation de Jésus m'a été très utile: « L'œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé. » (Matthieu 6:22) Pour moi éclairé signifiait centré, parfaitement positionné, et cet état se manifesterait en fonction de notre obéissance à ce que nous comprenions de la Science Chrétienne.
Comme mesure pratique pour entretenir une atmosphère spirituelle favorable à la guérison, nous avons décidé de prier chaque matin et de lire tous ensemble la Laçon biblique (du Livret trimestriel de la Science Chrétienne). Nous sommes également convenus de ne pas élever la voix devant notre fils, et de ne pas nous disputer devant lui — deux mauvaises habitudes que nous avions prises, mais dont nous voulions maintenant nous débarrasser.
Nous avons prié avec assiduité, ainsi que le praticien, pour reconnaître que la guérison en Science Chrétienne est le résultat de la loi de Dieu et n'est donc pas sujette au hasard. Aucun de nous n'a jamais éprouvé de crainte ou de doute quant à la guérison, parce que nous savions que, grâce aux lois scientifiques de Dieu, celle-ci se produirait.
L'une des décisions que nous avons prises concernant la discipline consistait à nous efforcer de maintenir une atmosphère constamment remplie de paix et d'amour, ainsi que de présenter à notre fils un front uni. Nous reconnaissions que Dieu, le seul Entendement, nous gouvernait tous, parce que nous étions les idées spirituelles de cet Entendement. Tandis que nous alignions nos pensées sur la sagesse divine, et que nous mettions en pratique l'obéissance à ce qu'elle nous guidait à faire, chacun de nous était un avec cet Entendement et avec l'autre. Chacun a prié pour vaincre la tentation d'imposer sa volonté, et a vraiment essayé d'écouter la direction donnén par Dieu. Nous avons aussi appris à manifester plus d'humilité l'un envers l'autre. Cela incluait d'être plus conscient des besoins de l'autre et d'agir avec moins d'égoïsme pour faire ce qui bénirait finalement notre fils.
Petit à petit, nous avons surmonté les mauvaises habitudes et nous avons développé un sens spirituel plus profond.
Petit à petit, nous avons surmonté les mauvaises habitudes que j'ai mentionnées plus haut, et nous avons développé un sens spirituel plus profond. Nous sommes devenus plus obéissants envers Dieu. Comme nous nous consacrions à travailler dans ce sens, l'atmosphère de notre foyer s'est améliorée. La guérison est intervenue dans nos relations, et nous nous sommes tous deux sentis davantage en paix au sujet du soutien à apporter à notre fils.
De plus en plus, nous étions capables de faire confiance au jugement de l'autre et à son avis sur nos devoirs de parents. Nous avons appris à cesser de réagir et, au contraire, à attendre la « pensée-ange » juste, ou l'« action-ange » juste, avec laquelle répondre. Nous en sommes venus à nous attendre au progrès, et notre foyer en a été encore davantage béni.
Il n'a guére fallu de temps, peut-être trois ou quatre semaines, avant que notre fils ne connaisse une merveilleuse guérison. Son œil ne vagabondait plus, et il est resté normal au cours des nombreuses années qui ont suivi cette guérison. Nous en avons été tellement reconnaissants ! Durant cette période, nous avons appris des leçons profondes. La famille de mon mari et la mienne ont vu les effets de la Science Chrétienne en action. Et, d'une façon remarquable, nous avons constaté une fois encore qu'il n'y a vraiment rien que notre Père-Mère ne puisse sauver et guérir. Lorsque notre compréhension de Dieu devient plus claire et plus profonde, la guérison doit intervenir.
