Sur la recommandation de mon père, j'ai appris le karaté. J'étudiais déjà la Science Chrétienne avant de commencer à pratiquer ce sport.
La première difficulté que j'ai rencontrée a été de devoir concilier la pratique des arts martiaux, qui semble plutôt, au premier abord, une question de violence, de dureté, et la Science Chrétienne, qui recommande l'amour du prochain, la douceur, la bonté, la gentillesse.
Au fil des mois, un autre problème est apparu: il arrivait que je reçoive des coups pendant les entraînements, et j'en souffrais.
Cela a développé en moi une certaine tendance à la violence. Comme je recevais des coups que je ne pouvais pas rendre, quand je rentrais de l'entraînement, j'allais agresser ceux qui étaient plus faibles que moi, que ce soit à la maison, dans mon établissement scolaire, ou bien dans mon quartier. Comme je ne suis pas quelqu'un de nature violente, je n'avais jamais eu ce genre de comportement auparavant.
C'est alors qu'est paru le Christian Science Sentinel ayant pour titre: « The victory that never fades » [La victoire qui ne s'éteint jamais] et dans lequel j'ai pu lire (en anglais) une interview de Shaun Pollock, champion de cricket sud-africain. (Christian Science Sentinel, 17 septembre 2001)
D'abord j'ai été surpris de découvrir un périodique où on parlait à la fois de sport et de Science Chrétienne. Le lien entre les deux était donc possible, et j'ai voulu l'approfondir pour pouvoir comprendre comment je pouvais venir à bout de mon problème. Voici un passage qui m'a beaucoup intéressé: « Les grandes réussites dans le sport sont souvent le fruit de grandes victoires spirituelles et morales. »
J'ai donc appris qu'il fallait que je travaille ma pensée, plus que le physique et ma technique. Il fallait que j'améliore ma vision des gens avec qui je m'entraînais et de mes partenaires. J'ai compris qu'ils n'étaient pas là pour me faire mal, mais pour m'aider à progresser, à développer mes qualités d'enfant de Dieu.
Régulièrement, pendant les entraînements, il m'arrivait de réciter un petit bout de « l'exposé scientifique de l'être », à savoir: « l'homme n'est pas matériel, il est spirituel. » (voir Science et Santé, p. 468) Chaque fois que je ne me sentais pas bien, je répétais ce passage et je comprenais un peu mieux que j'étais composé de qualités spirituelles, plutôt que d'éléments physiques.
Et c'est ainsi que peu à peu j'ai pu venir à bout du problème. J'ai pu aborder ma pratique des arts martiaux avec beaucoup plus de facilité et de naturel. De plus, je n'ai plus eu de tendances violentes et je ne me suis plus senti le besoin d'agresser quelqu'un.
Je sais que je dois tous ces progrès aux enseignements de la Science Chrétienne.
