Dans un cours de composition, un de mes camarades a écrit un jour une dissertation qui faisait les éloges du vote fidèle à la ligne d'un parti politique. C'était la première fois que j'entendais parler de cette façon de voter. J'avais toujours pensé qu'on votait pour une personne et non pour un parti.
Je n'avais pas tout à fait l'âge pour voter à l'époque, mais j'ai beaucoup réfléchi à ces deux manières de voter. Je savais alors que je voulais que mon vote compte, et je le sais encore. J'ai appris que la prière a un rôle important dans nos choix électoraux, comme d'ailleurs dans toutes choses. Je ne veux pas dire que je demande à Dieu pour qui je dois voter, mais je prie pour que les électeurs et les élus soient ouverts à la sagesse la plus haute, à sa source, c'est-à-dire Dieu.
La base de ma prière est que Sa « volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». J'ai trouvé que ce passage de la prière du Seigneur m'est utile quand je prie pour mon pays. Le sens spirituel de ce passage, selon son interprétation spirituelle que l'on trouve dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, est le suivant: « Donne-nous de savoir que — de même qu'au ciel, ainsi sur la terre — Dieu est omnipotent, suprême. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 17) Pendant les campagnes électorales, je pense qu'il est essentiel de reconnaître Dieu comme omnipotent et suprême pour le gouvernement des affaires, des candidats et des électeurs. Une fois, au cours d'une période électorale, le candidat choisi par le parti que je soutiens habituellement m'a paru de plus en plus décevant. Je savais qu'il était important de continuer à voir que c'était la suprématie et l'omnipotence de Dieu qui gouvernaient notre nation. Je pense que cette façon de voir, c'est « voter » pour le gouvernement de Dieu. Et c'est un vote qui compte.
Finalement c'est ce candidat, pour qui je n'avais pas voté, qui a été élu, mais j'ai poursuivi mes prières. J'ai été capable de reconnaître le bien qu'il faisait dans certains domaines, surtout dans les relations internationales, et les changements que je souhaitais dans la politique intérieure ont eu lieu sous le gouvernement suivant. J'ai appris que mon « vote » pour le gouvernement de Dieu, une compréhension toujours renouvelée que Dieu gouverne tout en vérité, n'est jamais perdu.
Même s'il n'est pas toujours facile d'apprécier certains élus, nous ne pouvons pas permettre à la critique, partisane et souvent destructrice, de gouverner notre pensée. Nous pouvons élever notre pensée au-dessus d'un point de vue strictement personnel.
Pour parvenir à cela, j'ai trouvé utile de consacrer du temps à reconnaître que nous sommes tous enfants de Dieu. En termes bibliques, nous sommes « les élus de Dieu » Et je ne connais pas de meilleur moyen de penser à moi-même et aux autres, y compris à nos élus, que de suivre cette directive: « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et [...] pardonnez-vous réciproquement. » (Colossiens 3:12, 13) Ces qualités spirituelles, que tous peuvent exprimer, nous élèvent audessus de l'influence de partis politiques excessifs ou d'une personnalité purement charismatique. À mesure que cette élévation spirituelle se produira, les élus, aussi bien que leur électorat, seront vraiment « les élus de Dieu » et refléteront la volonté divine qui mène à un gouvernement juste et sage.
J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté.
I Timothée 2:1, 2
