Fujiko Signs est une vraie pionnière spirituelle, mais elle n’a pas cette austérité des anciens missionnaires. Elle rit quand on lui demande comment elle vit le fait d’être scientiste chrétienne dans une région aux religions aussi diverses que l’Extrême-Orient. Comme le rire est un langage universel, sa bonne humeur spontanée s’accorde naturellement avec son style de vie et sa mission dans une société plurilingue et multiculturelle. Après avoir étudié la littérature et les langues orientales aux États-Unis, Mme Signs a enseigné le japonais et la littérature japonaise, puis elle a travaillé comme enquêtrice, traductrice et interprète dans l’industrie des semi-conducteurs. Mais même dans l’univers des puces électroniques, son amour des langues n’a cessé de se développer, parallèlement à sa quête insatiable d’une méthode de guérison à la fois spirituelle et fiable. Ces deux passions ont fini par n’en faire plus qu’une. « J’aime le mot japonais wakaru, déclare
Mme Signs. Il signifie “comprendre” et vient d’un autre mot japonais qui signifie “séparer”. Jésus ne comparait-il pas le royaume des cieux au fait de rassembler ce qui est bien et de rejeter ce qui est mal ? Avec le mot wakaru, les Japonais ont déjà ce concept de séparation à des fins bénéfiques. » Aujourd’hui praticienne et professeur de la Science Chrétienne (elle enseigne à Tokyo où elle demeure une partie de l’année), Mme Signs donne des conférences dans tout l’Est asiatique.
Pourquoi avez-vous quitté le Japon pour les États-Unis à l’adolescence ?
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