J'avais pris un jour de congé pour aider ma belle-famille à trier divers objets destinés à un vide-grenier qui devait avoir lieu dans le jardin de la maison des parents, avant que celle-ci ne soit vendue. C'était le milieu de l'été, et la maison était restée fermée pendant des mois. Nous étions en train de travailler à l'étage, et j'ai voulu ouvrir une des fenêtres à guillotine pour laisser entrer un peu d'air frais. Malheureusement, j'ignorais que le cordon du contrepoids était cassé et, lorsque j'ai ouvert la fenêtre, la partie supérieure est tombée, coinçant mes doigts entre les deux panneaux. Je ne pouvais pas retirer mes doigts, et fenêtre était trop lourde pour que je puisse la soulever. Cela a pris plusieurs minutes à ma tante pour soulever la fenêtre et me libérer. Mes doigts saignaient et la blessure paraissait grave. J'étais la seule scientiste chrétienne présente, et tout le monde était inquiet.
Ma belle-mère m'a emmenée au rez-de-chaussée pour nettoyer ma main et s'est empressée d'aller chercher son mari. Je suis restée seule pendant quelques minutes, et me sentais agitée de tremblements. J'ai commencé à pleurer. Mais la pensée m'est venue: « Ne va pas par là. Tu n'as pas envie d'y aller. » J'ai compris que j'avais un choix: soit m'inquiéter, soit garder ma pensée centrée sur Dieu. Je savais qu'il n'était pas juste que je sois blessée. Je faisais preuve d'amour et je rendais service. Dieu ne nous punit pas pour avoir fait le bien. J'ai pensé à ce que dit Science et Santé: « Tout ce qu'il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise.» (p. 385) Et lorsque j'ai regardé cette citation plus tard, j'ai trouvé à la suite ces phrases « S'il vous arrive de vous froisser un muscle ou de vous blesser, le remède est à votre portée. C'est l'entendement qui décide si, oui ou non, la chair sera meurtrie, enflée ou enflammée. » Mais dès le moment où je m'étais rappelé la première phrase, la douleur dans ma main avait disparu. Cependant, ma main ne me paraissait pas encore normale.
Mon beau-père et un de mes oncles sont entrés et ont examiné ma main pour vérifier que rien n'était cassé. Ils ont été soulagés de voir que je pouvais bouger tous les doigts. Mais mon oncle a observé que ma main devenait déjà bleue et noire et que, probablement, j'allais perdre mes ongles. Tous savaient que j'étais scientiste chrétienne, et ils respectaient mon désir de résoudre le problème grâce à la prière.
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