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Surprise par un soudain espoir...

Pendant la majeure partie de mon existence d'adulte, la perspective d'avoir des enfants ne m'a pas vraiment effleurée. Ma vie conjugale me semblait agréable et satisfaisante, ainsi que ma vie de musicienne professionnelle, et mon mari et moi prenions plaisir à rencontrer nos amis et à voyager.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2007


Or, après dix ans de mariage, alors que je regardais un magnifique coucher de soleil par le hublot d'un avion, j'ai soudain éclaté en sanglots à la pensée que jamais je n'aurais d'enfant avec qui partager ma vie. Cette idée était toute nouvelle pour moi, si neuve que j'ai cru à une erreur: c'était peut-être simplement parce que nous revenions des obsèques de ma belle-mère ou bien c'était dû au roman sur les mères et leurs filles que j'étais en train de lire...

Trois mois plus tard cependant, comme ce sentiment ne s'était pas dissipé, j'ai su que mon désir d'enfant n'était pas une lubie sans lendemain. Un peu inquiète, j'ai confié à mon mari les pensées qui m'étaient venues, pour m'apercevoir ravie et étonnée que, sans me l'avoir dit, ses propres pensées allaient dans le même sens.

Même si l'idée d'élargir notre famille nous souriait, nous devions faire face à de nombreux obstacles, parmi lesquels, et non des moindres, les problèmes de santé de toutes sortes dont je souffrais. Au début, j'avais compté sur les médecins pour résoudre mes difficultés, puis je m'étais orientée vers des thérapies alternatives lorsque le traitement par la médecine conventionnelle ne m'avait pas apporté le soulagement. À un moment donné, un spécialiste m'avait dit en effet que je ne pourrais jamais avoir d'enfant et m'avait recommandé une hystérectomie totale pour me soulager d'une grave endométriose. Je n'avais pas suivi son conseil, mais rien de ce que j'essayais ne guérissait cet état ni soulageait les douleurs qui y étaient associées. Élevée dans un milieu scientiste chrétien, j'avais été une enfant en bonne santé, mais à l'université, j'avais cessé de m'appuyer sur cette méthode spirituelle pour prendre soin de ma santé.

Avec le recul, je me rends compte que ce moment, dans l'avoin, où j'ai aspiré de tout mon cœur à avoir un enfant, n'avait rien d'une coïncidence. Les événements n'étaient pas en train de se liguer pour me faire entendre l'avertissement de quelque horloge biologique, non, je revenais vers ce que je connaissais depuis toujours, mais que j'avais perdu de vue: une notion spirituelle de la vie, l'Amour divin même.

Le plus important dans cet instant, ce n'est pas qu'il m'ait conduite à envisager de devenir mère, c'est que j'ai soudain pris conscience qu'il existait une bonté et une joie essentielles que j'aspirais à connaître et à partager. Cette pensée a grandi, revêtant davantage de sens à mesure que j'en faisais le tour et que je la chérissais. Comme j'allais le comprendre plus tard, « le progrès naît de l'expérience. C'est la maturation de l'homme mortel, par laquelle il abandonne le mortel pour l'immortel. Soit ici-bas, soit dans l'audelà, la souffrance ou la Science devra détruire toute illusion concernant la vie et l'entendement et régénérer le sens matériel et le moi matériel. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 296)

J'ai soudain pris conscience qu'il existait une bonté et une joie essentielles que j'aspirais à connaître et à partager.

Pendant quelques mois, ma vie a suivi son cours, en apparence sans grand changement: j'ai été malade à plusieurs reprises, mais je recherchais sincèrement des réponses, pour donner un sens à ma vie. Enfin, à un moment où j'ai dû garder le lit en raison d'une fièvre que les médecins avaient attribuée à la malaria, j'ai commencé sérieusement à remettre en question cette souffrance à laquelle j'étais soumise. Existait-il une loi suprême et absolue qui me gouvernait, moi et ma situation ? Cette pensée m'a ramenée à la façon d'expliquer Dieu que j'avais apprise enfant à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, c'est-à-dire comme la Vie véritable, la mienne et celle de chacun de nous. Tandis que je réfléchissais, dans mon lit, à cette notion spirituelle de Dieu, j'ai senti une grande paix m'envahir et j'ai pu m'endormir. Lorsque je me suis réveillée, la fièvre était tombée et, comme j'ai pu le constater plus tard, tous les autres maux dont j'étais affligée depuis si longtemps avaient également disparu.

À cette époque, la guérison m'a donné l'impression de surgir de nulle part, mais il était évident que ma façon d'appréhender la vie avait mûri: j'avais perdu toute foi et toute satisfaction dans une approche purement matérialiste de la vie, et le Principe divin et spirituel, l'Amour, devenait pour moi de plus en plus évident, au point de me faire percevoir qu'il s'agissait là du vrai fondement de mon existence. Impatiente d'en apprendre davantage au sujet de la loi de cause à effet — cause et effet spirituels — qui sous-tend la guérison, je me suis plongée dans l'étude de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy. J'ai rapidement progressé dans ma compréhension de la vérité de l'existence spirituelle, ce qui a donné un but et plus de sens à ma vie; je m'attendais davantage à la protection de Dieu et à Ses bienfaits.

Six mois plus tard, je suis allée suivre le Cours de Science Chrétienne, un enseignement de la guérison fondée sur la prière, et même si je ne le savais pas encore, j'étais enceinte. Deux ans plus tard, deux choses nouvelles nous comblaient de joie: nous avions le bonheur d'être les parents d'une belle petite fille d'un an et je travaillais à plein temps à pratiquer la guérison par la Science Chrétienne.

J'aime beaucoup ce que l'apôtre Paul écrit à l'église de Rome: « J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » (Romains 8:18, 19) Nous valons tous bien plus que ce que peut concevoir l'imagination humaine. À mesure que nous devenons plus sensibles aux directives de Dieu et que nous les suivons, le bien qui définit Sa nature et la nature de toute la création devient plus évident et plus cher à nos yeux. Et le bien que nous recherchons, du fait qu'il est essentiellement et finalement spirituel, est si grand et varié que toute forme finie ne pourrait le contenir.

Les fils et les filles de Dieu ne sont pas des créations mortelles et matérielles. L'Esprit est l'essence et la substance de la vie, et notre identité se révèle à nous grâce au sens spirituel qu'Il donne à chacun de nous. Science et Santé explique ainsi l'identité des enfants: « Les pensées spirituelles et les représentants spirituels de la Vie, de la Vérité et de l'Amour. » (p. 582) En découvrant la bonté inépuisable de Dieu au fond de notre cœur, les « représentants de la Vie, de la Vérité et de l'Amour » trouvent pour nous leur expression à mesure que nous reconnaissons et exprimons Sa bonté dans notre vie. Le livre de la Genèse dans la Bible parle de la création divine qui fait apparaître l'idée « dont la semence est en elle-même » (1:11): c'est de cette manière que Dieu nous connaît et nous conçoit, tels des idées complètes trouvant leur origine dans l'Entendement divin, bénies et sources de bénédictions.

Si nous laissons les idées de Dieu grandir dans notre conscience, nous trouvons l'inspiration qui amène guérison et régénération. Chaque pas dans cette direction confirme le fait que nous faisons tous partie d'une création on ne peut plus active et vivante. Comprendre que la vie est l'expression même de Dieu forme un nouveau sens d'identité, plus spirituel, qui apporte bienfaits, amour et sentiment d'appartenance.

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