Pendant des années, j'avais souffert de calculs biliaires et des fortes douleurs qui les accompagnaient. J'étais allée consulter des médecins quand j'avais des coliques néphrétiques aiguës pour qu'ils me prescrivent des antalgiques. Presque tous les docteurs m'avaient conseillé de me faire opérer. Mais j'avais peur d'une opération.
Comme je pensais que ce que je mangeais produisait peut-être des calculs, je croyais améliorer la situation en évitant certains aliments. Mais la liste de ce que je pensais devoir supprimer s'allongeait toujours plus. Il me semblait aussi que ces crises étaient causées par ma colère. Alors, j'ai fait des efforts pour penser de manière plus positive et rejeter toute pensée négative. Mais je ne réussissais pas vraiment. Je rencontrais sans arrêt des situations qui provoquaient ma colère. Puis, tout de suite, cette crainte me traversait: « Si tu réagis, la douleur va revenir » et c'est ce qui se passait souvent. Alors, en plus de la douleur, je devais me battre avec des sentiments de culpabilité: « C'est de ta faute, tu as encore cédé à l'emportement. »
Cependant, j'ai tout de même commencé à me rendre compte que ce n'était pas ce que je mangeais, ou la colère que je ressentais, qui était la cause des crises. J'ai compris que c'était plutôt parce que j'y pensais et que j'en avais peur. Il m'est apparu clairement que tout était purement mental. Et j'ai commencé à penser que la guérison devait aussi se passer sur ce plan. C'est ma pensée qui devait être « opérée ». Mais comment ?
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !