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Chérir l'enfant

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2007


En période de Noël, les pensées se tournent naturellement vers l'histoire merveilleuse de la naissance de Jésus, et sa promesse de guérison et de sécurité pour le monde et tous ses enfants. Il se peut malheureusement que notre désir de chérir la naissance de Jésus et le message qu'elle communique n'aille guère au-delà de notre propre foyer, ou se tarisse rapidement une fois passées les fêtes de fin d'année.

Hommes et femmes, nations et peuples de toutes les cultures, s'efforcent d'aimer et de protéger leurs enfants. Mais pour beaucoup, les dures réalités de la vie et ses perspectives effrayantes font paraître hors d'atteinte, voire impossible, une protection universelle de tous les enfants. Or l'œuvre de guérison de Jésus illustre le fait que Dieu, le Père-Mère de chacun, n'est jamais hors d'atteinte de ceux qu'll a créés. Il protège l'identité de chacun, sans exception.

La société a un devoir sacré de responsabilité envers ses enfants; ils portent en effet la joie et l'espoir de l'avenir du genre humain. Il est révélateur de noter que Mary Baker Eddy, parlant de cette responsabilité, n'en a pas fait l'apanage exclusif des parents: « La propagation de l'espèce humaine ne comporte-t-elle pas une plus grande responsabilité, un devoir plus grave, que la culture de votre jardin ou l'élevage du bétail en vue d'augmenter vos troupeaux ? demande-t-elle. Rien de ce qui est indigne d'être perpétué ne devrait être transmis aux enfants. » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 61) Cette recommandation inspirée s'adresse à tout citoyen. Nous découvrons d'innombrables occasions de suivre les directives divines lorsque nous cherchons à les entendre avec une ardeur qui vient de l'âme, avec cet empressement à faire l'effort supplémentaire requis pour établir une société qui plonge ses racines dans l'amour inconditionnel de Dieu.

Prenez l'exemple de Joseph, l'époux de Marie. Bien que Jésus ne soit pas son fils biologique, il a veillé sur lui avec sollicitude, de même que sur Marie, cherchant pour eux refuge en Égypte lorsque la vie du bébé s'est trouvée menacée. Et Jésus s'est épanoui. On peut argumenter, et dire qu'en qualité d'oint de Dieu, il se serait épanoui de toute façon. Mais la démarche de Joseph a une grande valeur en ce sens qu'elle souligne l'importance de cultiver l'innocence enfantine qui fait de nous tous des guérisseurs l'innocence enfantine qui fait de nous tous des guérisseurs chrétiens.

Priant pour écouter la voix de Dieu et suivre le chemin qu'll lui indique, chacun a son role à jouer pour assumer la responsabilité de la société envers la nouvelle génération. Quel que soit le don que nous nous sentons appelés à faire en temps ou en argent, l'essentiel est notre profonde conviction de la valeur et de l'identité spirituelle de chaque enfant. Fondée sur une ferme assurance de la présence bonne et intelligente de Dieu, cette conviction est suffisante pour amener les changements nécessaires.

La Bible abonde en récits susceptibles d'inspirer nos prières et nos démarches en faveur des enfants d'aujourd'hui. En voici quelques exemples:

Accepter le fait Dieu la voix des enfants làoù ils sont.

Lorsque Agar et son fils Ismaël ont été chassés dans le désert, Dieu a réconforté le cœur désespéré de cette mère; Il lui a dit qu'll avait entendu les pleurs de l'enfant, et qu'll allait l'aider. Tous deux ont été sauvés, et Ismaël a prospéré. (voir Genèse, chap. 21) Même quand nous prions, nous devons parfois cesser de faire des efforts humains et nous en remettre à Dieu, savoir qu'll parle directement à un jeune (garçon ou fille) pour lui conseiller, peut-être, de demander de l'aide, de ne pas passer par une certaine rue, d'éviter tel ou tel site Internet, ou pour lui montrer comment sortir d'une situation dangereuse.

Voir tous les enfants du monde dans les bras de Dieu.

Alors qu'elle désespérait de pouvoir sauver son fils de l'arrêt de mort dont il était menacé, la mère de Moïse mit à profit ses connaissances et son adresse. D'un panier de jonc, elle confectionna un berceau dans lequel elle fit flotter le bébé sur la rivière même dans laquelle il aurait dû mourir. La fille de Pharaon le trouva et éduqua l'enfant. (voir Exode, chap. 2) Moïse aussi prospéra: il libéra le peuple d'Israël de la servitude et donna au monde les enfants du monde sont à même, aujourd'hui, de les aider à ne pas sombrer dans les eaux de la maltraitance, de la criminalité urbaine, du dénuement le plus total, de l’esclavage, du viol, de l’indifférence des gouvernements.

Respecter l’intégrité innée des enfants et leur capacité de distinguer le bien du mal.

Selon la loi de Moïse, les biens d’un homme revenaient à ses fils après sa mort. Or un certain Tselophchad n’avait pas de fils, et ses filles ont refusé de se résigner à l’impuissance. Elles ont demandé à Moïse de leur accorder la possession d’une part des biens de leur père. Non seulement leur requête a été exaucée, mais en outre la loi a été changée (voir Nombres 26-27). Tous les enfants sont un avec leur Créateur. Parce qu’ils L’écoutent, leur voix a le droit d’être entendue et reconnue à sa juste valeur. Nous pouvons, en toute confiance, nous réjouir de ce fait spirituel.

Aimer comme le père de l’enfant prodigue: d’un amour profond, tendre, généreux.

Malgré la conduite de son fils, qui lui avait demandé sa part d’héritage comme s'il était déjà mort (une terrible insulte), pour ensuite la dilapider au lieu de la faire fructifier, et finalement revenir à la maison les mains vides, le père de la parabole de Jésus aime sans condition, comme si le chemin choisi par son fils ne les avait affectés ni l’un ni l’autre. Il avait laissé son fils partir, remettant la vie du jeune homme à quelque chose de plus grand que lui, et il l’accueille les bras ouverts lorsqu’il revient tout repentant. (voir Luc, chap. 15) Même si certains enfants ne semblent pas exprimer grand-chose digne d’être aimé, nous pouvons refuser de penser qu’aucun d’eux soit perdu, irrécupérable, vulnérable, ou indigne d’être aimé. Nous pouvons chérir la vision spirituelle qui nous fait voir en chacun une création de Dieu déjà complète, Sa manifestation intelligente, et savoir qu’en tant que tel chacun est le don de Dieu pour le monde.

Prenons l’engagement de faire ce que nous pouvons, de donner ce qui est en notre pouvoir, et surtout engageons-nous sincèrement à prier chaque jour pour les enfants du monde. « Voici, les enfants sont un héritage de l’Éternel ! » (Psaume 127:3, King James)

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