J'ai été amené à prendre conscience de l'amour de Dieu, et à le vivre.
Un jour, je suis allé travailler aux champs avec deux neveux. Pendant qu'on travaillait, j'ai ressenti une vive douleur à un bras. J'ai commencé par m'enfuir: je croyais avoir été piqué par une guêpe. Un de mes neveux qui était à côté m'a vu et il s'est moqué de moi. Je suis alors revenu à l'endroit où j'étais quand j'avais ressenti la douleur. Je n'ai pas vu de guêpe, mais une petite vipère accrochée à une branche. Je me suis exclamé: « J'ai été mordu par un serpent ! » Mes compagnons se sont approchés et on a tué le serpent. L'un d'eux a proposé des solutions, selon les prescriptions médicales habituelles. Je lui ai dit: « Non, je ne veux pas faire ça. » L'autre a dit: « Allons à l'hôpital ! » [comme il est fortement recommandé dans ces cas-là]. J'ai refusé également. J'étais reconnaissant envers mes neveux de se soucier de ce qui m'arrivait et de vouloir m'aider, mais cela faisait presque un an que je connaissais la Science Chrétienne, et je désirais beaucoup avoir recours à la guérison spirituelle, comme les auteurs des témoignages que j'avais pu lire. Je ne doutais pas qu'en m'appuyant totalement sur Dieu seul, je serais guéri de ce mal.
Celui qui savait que j'étais scientiste chrétien m'a alors proposé d'aller voir un ami, également scientiste, pour qu'il puisse m'aider par la prière. Je lui ai dit: « Là, peut-être, mais il faut d'abord que je prie par moi-même. » À ce moment, j'ai commencé à me dire: « Dieu a tout fait bon, et je sais que je suis en réalité l'image et la ressemblance de Dieu, comme l'enseigne le premier chapitre de la Genèse. Dieu est toute Vie. Est-ce que du venin peut pénétrer la Vie qui est Dieu, en venir à bout ? Cela est impossible. Puisque ma vie réelle est l'image de la Vie divine et parfaite, qu'elle est en Dieu, le bien infini, elle n'est pas à la merci du venin d'un serpent. » Et dans la création parfaite de Dieu, il n'existe pas, en réalité, de créatures qui puissent nuire.
Malgré de violentes douleurs au bras, j'ai commencé à sentir la présence de Dieu. Rejetant les suggestions de douleur, je refusais de me voir autrement que comme l'image parfaite de Dieu, l'enfant de Dieu que je suis. Je répétais dans mon cœur la Prière du Seigneur avec son interprétation spirituelle, qui est donnée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé et qui commence ainsi: « Notre Père qui es aux cieux ! Notre Père-Mère Dieu, tout harmonieux. » (voir p. 16-17)
Mes compagnons m'ont proposé d'aller au village, mais j'ai dit: « Non, on finit de travailler. » Et nous avons continué à travailler. Une fois revenu au village, vers midi, je me suis enfermé dans ma chambre, j'ai relu la leçon biblique de la semaine [indiquée dans Le Livret trimestriel de la Science Chrétienne] qui avait pour thème « Dieu ». Cela m'a beaucoup aidé. J'ai aussi chanté des cantiques. Le cousin venait de temps en temps voir comment j'allais. Sur un plan physique, je continuais d'avoir très mal. Le bras enflait, et apparemment il y avait une ampoule au niveau des deux crochets où j'avais été mordu. Mais je continuais d'affirmer les vérités qui m'étaient venues dans les champs, et je me sentais soutenu par elles: je sentais que ma vie était en sécurité en Dieu qui est Esprit infini.
Vers 15 heures, la douleur a complètement disparu, même si, selon les apparences, le bras restait enflé. Mon neveu avait prévenu les autres membres de ma famille de ce qui s'était passé, ils sont venus me voir et ont constaté l'enflure du bras. Mais je les ai rassurés en leur disant que j'allais bien. J'étais certain de la présence de Dieu et donc de ma guérison. Après les heures de prière et d'étude que je venais de passer, j'étais conscient de la présence de Dieu, et comme j'avais déjà constaté que la douleur avait disparu, je ne doutais pas que cette guérison soit en marche. Au bout de quelques jours en effet, sans que j'aie eu recours à un quelconque remède matériel, mon bras était redevenu normal. Tout le monde a pu voir que j'avais été guéri seulement par la prière.
Je suis infiniment reconnaissant pour cette guérison, et je peux dire que vraiment l'amour de Dieu est toujours présent et que Dieu répond toujours à chacun de nous lorsque nous nous tournons vers Lui. Je remercie infiniment Mary Baker Eddy pour sa merveilleuse découverte de la toute-puissance et de la toute présence de Dieu, et notre Maître, Jésus le Christ, qui a démontré la prière qui guérit.
Ebolowa, Cameroun
