J'habitais une chambre où les sanitaires étaient à l'extérieur. Une nuit, je suis sorti vers minuit pour m'y rendre. Quand je suis revenu, j'ai commencé à sentir de fortes démangeaisons, qui se répandaient rapidement, et j'ai remarqué des gonflements et des déformations sur tout mon corps. Beaucoup de questions ont surgi: Est-ce que j'avais touché quelque chose de vénéneux ? Est-ce qu'on m'avait jeté un sort ?
Mais la pensée m'est venue de recourir à la Science Chrétienne. La première chose que j'ai faite alors, c'est de me tourner vers mon cantique préféré qui se trouve dans l'Hymnaire de la Science Chrétienne. C'est le numéro 10, et la première phrase pour moi est très, très importante: « À Dieu tout pouvoir appartient, en Luis j'ai confiance ! » À partir de là, mon point de vue a changé. J'ai refusé de prêter attention aux sensations matérielles, à leur accorder de la réalité, et j'ai dit: « Non, je ne dois plus me fier à ce que me communique la matière. » J'ai compris qu'il fallait que je fasse plutôt confiance à Dieu, l'Esprit qui est Tout et qui avait le contrôle de toute la situation.
La deuxième idée m'est venue d'un passage du livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, qui dit: « Résistez au mal — à l'erreur de toute nature — et il fuira loin de vous. » (p. 406) J'ai compris que la résistance dont il est question ici n'était pas l'emploi de la force physique. Cette résistance consistait à mieux comprendre ma vraie nature, cette nature d'enfant de Dieu, à l'image et à la ressemblance de Dieu, reflétant la vraie santé qui est la conscience de la présence de l'harmonie. L'image de Dieu, le bien infini, que je suis en réalité, ne peut manifester la maladie, ne peut manifester une inharmonie quelconque. Impossible vraiment ! Je m'attachai à comprendre ce fait et à réfuter toutes les suggestions contraires qui semblaient vouloir me narguer.
En me replongeant dans Science et Santé, j'ai trouvé un autre passage, qui parle de la transmission de la maladie, et qui dit ceci: « La transmission de la maladie ou de certains traits caractéristiques de l'entendement mortel serait impossible si ce grand fait de l'être était compris, savoir que rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être, car la Vie est Dieu. » (p. 228) Et j'ai compris que ce qui m'arrivait n'était vraiment qu'une illusion. J'ai aussi été conforté dans ma prière en ouvrant la Bible, au Psaume quatre-vingt-onze, à ce verset: « Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour. » (v.5)
À un moment donné, j'ai ressenti une grande paix. Et quand je me suis levé de ma table de travail, je ne me grattais plus, j'étais totalement sain, comme au moment où j'étais sorti de la maison. Il était presque deux heures du matin.
Le lendemain, je suis allé au travail sans problème. Et ce mal n'est jamais revenu. J'ai compris que c'était pour moi une occasion de chanter la gloire de l'Éternel.
Je rends grâce à Dieu pour le travail de guérison accompli par Jésus Christ, qui nous a montré que nous pouvons continuer sur la même voie, ainsi que pour l'ouvrage de Mary Baker Eddy et les idées contenues dans cet ouvrage. Je remercie aussi tous ceux qui aident à la circulation de ces idées dans le monde. Je suis très content de faire partie de la communauté de la Science Chrétienne, là où je suis et à travers le monde.
Ebolowa, Cameroun
