L'autre jour, en me levant, j'aurais préféré retourner tout droit sous mes couvertures. J'avais mal à la tête et je ne me sentais pas bien du tout.
La veille, j'avais essayé de mettre la main sur deux cahiers dont j'avais besoin pour faire mes devoirs. Je les avais cherchés partout, mais sans succès. J'étais même allé chez deux de mes amis pour voir s'ils pourraient me prêter les leurs. Mais ils n'étaient pas chez eux. Je m'étais traîné jusqu'à mon lit, m'apitoyant sur mon propre sort. Je savais que j'allais avoir des problémes avec mes professeurs.
Vous devinez déjà comment s'est passée ma matinée ! Je suis allé voir ma mère et je lui ai dit que je voulais rester à la maison. Elle m'a répondu que, plutôt que de m'inquiéter au sujet de mes problèmes, j'aimerais peut-êdtre réfléchir à ma relation à Dieu. Elle a ajouté que, puisque Dieu était audessus de toutes choses, Ses enfants ne pouvaient jamais se trouver sans secours.
Je dois dire qu'elle avait visé juste. À la différence de la nuit précédente, j'étais maintenant plus disposé à écouter Dieu. Je me suis mis à réfléchir au fait que Dieu était là pour moi, à l'instant même. Pourtant, en regardant la pendule, je n'avais pas beaucoup d'espoir. Le bus scolaire devait passer dans trente minutes, et j'étais toujours en pyjama.
Ma mère a dû deviner ce qui me passait par la tête, parce qu'elle m'a dit que la solution juste n'était jamais une question de temps, mais d'éternité. À l'école du dimanche, j'avais appris que l'éternité ne désigne pas quelque chose de lointain. C'est maintenant et pour toujours. Pour moi, cela signifiait que Dieu avait la solution complète déjà prête pour moi et que je pouvais démontrer cela MAINTENANT.
J'ai compris que Dieu m'aimait et me donnait toujours ce dont j'avais besoin. Je ne pouvais jamais me retrouver tout seul, sans aide. Et, plus encore, je pouvais vraiment sentir que c'était vrai. J'ai sauté joyeusement sur mes pieds, j'ai couru dans ma chambre et j'ai tout de suite trouvé les deux cahiers que j'avais perdus. Ils étaient à un endroit où j'avais déjà regardé sans les voir. Je pense que c'est le sentiment que Dieu m'aimait et me guidait qui m'a ouvert les yeux.
Maintenant, je me sentais vraiment mieux. Le mal de tête avait disparu. Je pouvais dire que j'avais appris quelque chose de très important.
Alors ma mère m'a proposé de me conduire à l'école en voiture, pour que j'aie le temps de faire mes devoirs. Je suis arrivé à l'école sans me précipiter et presque à l'heure. J'étais bien content !
ll ans Allemagne
