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« Attends, et aime encore plus...»

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2007


Jeune mère, j'avais décidé d'agir en sorte que mes enfants comprennent les conséquences, bonnes ou mauvaises, de chacun de leurs actes. Bien sûr, il n'y a pas de mal à penser que les enfants doivent tirer les leçons de leurs expériences, mais quand j'étais plus jeune, je réagissais davantage par volonté qu'en faisant appel à la prière, et des conflits éclataient parce que je m'en tenais de façon trop rigide à ce que j'avais prévu.

C'est seulement lorsque je me suis retrouvée seule à élever mes enfants que j'ai commencé à réaliser plus profondément que mon rôle de parent revenait à exprimer la nature de Dieu envers mes enfants. La Bible révèle que Dieu est à la fois père et Mère. Ceci m'a aidée à reconnaître que la structure et l'amour, les règles et la compassion, faisaient en réalité partie de ma relation avec mes enfants parce que ces qualités sont naturellement présentes dans la relation de Dieu avec chacun de nous.

Pour me libérer d'un lourd sens de responsabilité concernant le bienêtre de mes enfants, j'ai découvert qu'il me fallait commencer par acquérir une meilleure compréhension spirituelle de notre Père divin. Je me suis mise à examiner des passages de la Bible. J'ai aussi recherché des passages dans Science et Santé pour mieux saisir la nature divine. Je savais que l'auteur de ce livre, Mary Baker Eddy, avait elle-même été confrontée à des problèmes familiaux. Quand elle décrit le caractère de Dieu, elle conclut: « En Science divine, nous ne sommes pas autant autorisés à considérer Dieu comme masculin que comme féminin, car l'Amour donne l'idée la plus claire de la Divinité. » (Science et Santé, p. 517)

J'ai également réfléchi au nom que Jésus employait: Abba (Marc 14:36) quand il se référait à Dieu, un nom qui implique une affection respectueuse et de l'intimitssé, aussi bien qu'une profonde confiance.

Ces concepts m'ont été particulièrement précieux quand mes enfants ont commencé à conduire. ll me semblait important qu'ils remplissent certaines conditions pour avoir le droit d'utiliser la voiture. Cela supposait de bonnes notes à l'école, la participation aux tâches ménagères et du respect envers les autres membres de la famille. Toutefois, c'est sur moi-même que je plaçais l'attente la plus importante, à savoir que je devais mettre activement en pratique ce que j'apprenais grâce à mon étude de la Science Chrétienne. Cela impliquait de garder constamment à la pensée l'idée que mes enfants obéissaient au bien et étaient prudents et affectueux. Si Dieu me guidait dans l'exercice de ma responsabilité, j'étais assurée par là même que je ne pouvais me méprendre sur Ses intentions quand ll S'occupait de mes enfants.

À une époque, ma fille et moi étions constamment en conflit sur presque tout. Un jour, elle a négligé plusieurs de ses devoirs ménagers et a insulté à peu près tout le monde. Très irritée, je l'ai privée de son droit à la voiture à un moment où elle en avait vraiment besoin. Elle s'est enfermée dans sa chambre et je me suis effondrée dans un fauteuil.

Tout d'abord, mes pensées alternaient entre ce qui justifiait ma décision (les règles étaient claires et les manquements tout aussi clairs) et mon désir de rétablir un semblant de paix en lui cédant. Comme j'essayais de prier pour savoir ce que je devais faire, les mots « Attends, et aime encore plus... » me vinrent à l'esprit. lls faisaient partie d'un poème de Mary Baker Eddy intitulé « Prière du soir de Mère ». Voici une traduction littérale de cette strophe:

Oh, rends-moi heureuse pour
chaque larme brûlante,
Pour l'espoir retardé,
l'ingratitude, le dédain ! Attends, et aime encore plus
pour chaque haine, et ne crains
aucun mal, car Dieu est bon et la
perte est un gain. (Poems, p. 4)

J'ai tout de suite su ce que ces mots me disaient: je n'avais pas besoin de décider ce que je devais faire. Je devais simplement aimer davantage, et je pouvais le faire à ce moment même, dans mon fauteuil. Me tournant vers l'Amour divin (un autre nom pour Dieu), j'ai reconnu l'amour de Dieu pour moi aussi bien que pour ma fille, ainsi que ma capacité de refléter cet amour de façon juste et harmonieuse. J'ai pensé que, puisque l'Amour remplit tout l'espace, je n'avais pas besoin de le susciter ou de le forcer. Son effet était naturel et impartial.

Ces idées m'ont calmée et élevée spirituellement et j'ai bientôt ressenti une paix profonde. Peu de temps après, ma fille est sortie de sa chambre et m'a annoncé qu'elle avait pu s'arranger pour être transportée et qu'elle pourrait faire tout ce qui était prévu. Elle semblait également en paix. Depuis, ce tendre rappel, « Attends, et aime encore plus », m'a bien aidée, non seulement pour résoudre des situations difficiles au plan familial, mais aussi pour les éviter.

Le dernier de mes trois enfants est maintenant à l'université et je peux dire avec gratitude que j'ai confiance dans le gouvernement et l'amour de mon Père-Mère divin, qui est aussi le leur.

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