Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Compter sur la sollicitude de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2007


«... Ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données pardessus. » (Luc 12:29-31)

Lorsque j'ai lu pour la première fois ces paroles de Jésus Christ, dans mon adolescence, elles m'ont apporté une paix et un bonheur intenses, mêlés à une conviction intuitive profonde de leur véracité. C'est pour cette raison que, depuis cette époque, j'avais toujours avec moi mon petit Nouveau Testament bleu, qui m'avait été offert alors et dans lequel figuraient ces paroles.

À Kinshasa où, pour subvenir à ses besoins, la débrouillardise est fortement recommandée, les paroles de Jésus peuvent surprendre, voire susciter le scepticisme. Mais, pour moi, elles étaient bien tangibles, claires et simples, imposant la confiance et la foi en notre divin Père-Mère.

Plus tard, lorsque j'ai étudié la Science Chrétienne et le concept de l'abondance divine, fondé sur des lois divines démontrables, tel qu'enseigné par Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, j'ai désiré mettre en pratique cet enseignement de Christ Jésus. Mon expérience m'avait déjà permis, plus d'une fois, de reconnaître la présence de Dieu, mais j'aspirais à une compréhension plus profonde de la réalité divine parfaite décrite par Mary Baker Eddy. À la fin des années 90, je me suis trouvé dans des conditions de vie difficiles, certes, mais qui m'ont permis de réaliser que l'Amour divin répond à tout besoin humain.

Je venais de perdre un logement prêté par un ami, et j'étais sans ressources. J'aurais pu ressentir de l'inquiétude, car j'en étais réduit à dormir sur un banc de mon église de la Science Chrétienne. Or j'éprouvais une joie secrète à l'idée que Dieu prenait soin de mon bien-être et de celui de mon prochain et que l'opportunité se présentait de le démontrer.

Même si je n'étais pas alors référencé comme praticien de la Science Chrétienne, j'avais décidé de consacrer ma vie à rechercher avant tout la vérité de l'être, et à aider mon prochain par la prière, appliquant ainsi le précepte du Christ: « Cherchez premièrement le royaume de Dieu... ». Bien que démuni de tout, y compris de nourriture, je m'en remettais néanmoins à la sollicitude divine en toute confiance. Grâce à l'étude de la Science Chrétienne, je discernais en effet que l'homme est en réalité une idée immortelle spirituelle de Dieu, dont la vie ne dépend pas de la matière.

Après cinq jours durant lesquels je m'étais efforcé, malgré la faim, de faire connaître dans ma ville le message guérisseur de mon église en circulant avec un chariot-salle de lecture ambulant, je maintenais ma conviction de la toute présence et du soutien infaillible de Dieu. Je refusai même la proposition de repas faite par un ami, alors que je n'avais rien mangé depuis cinq jours, certain de pouvoir m'appuyer pleinement sur Dieu pour pourvoir à mes besoins. Je commençais à comprendre que les ressources viennent directement de Dieu et que nous les possédons par réflexion.

Ce même jour, un samedi, alors que je me consacrais à la lecture du chapitre de Science et Santé intitulé « Récapitulation », je fus abordé dans l'église par un homme que je n'avais pas entendu entrer: son enfant était atteint de varicelle, et il voulait un traitement en Science Chrétienne.

Sans attendre, il me remit, en guise de remerciement, une somme d'argent suffisante pour couvrir mes besoins pendant quelques jours. J'ai eu la certitude immédiate que cet ajustement venait de Dieu et j'ai rassuré cet homme, lui affirmant que son enfant était en bonne santé. Grâce à ma prise de conscience de la totalité de Dieu, le bien et, par conséquent, du néant du mal, j'avais refusé d'accorder une réalité quelconque à l'image de maladie que cet homme m'avait présentée et je reconnaissais donc que tout était bien.

Le lendemain, après le service dominical, l'homme est venu m'informer du rétablissement de son enfant, ainsi que de son épouse, alitée depuis quelque temps, et dont il ne m'avait pas parlé auparavant. Le nouveau don qu'il me fit me permit de subvenir à mes besoins pendant plusieurs jours encore.

Cette expérience, parmi d'autres, m'a permis d'ériger en règle de vie les paroles de Jésus citées plus haut: je m'efforce chaque jour de chercher en premier le royaume des cieux, c'est-à-dire d'aimer Dieu et mon prochain avant tout.

Avec ces paroles dans le cœur, je me suis consacré à la pratique exclusive de la guérison par la Science Chrétienne, avec une confiance solide et éprouvée dans la sollicitude constante de l'Amour divin à l'égard de tous Ses enfants, moi-même y compris bien sûr ! Aujourd'hui, je constate avec gratitude, en pleine pratique publique de la guérison, qu'il est répondu harmonieusement à mes besoins et je suis dans l'émerveillement des solutions inattendues qui se présentent. J'en suis actuellement à ma sixième année de résidence dans un vaste et beau lieu d'habitation !

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 2007

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.