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Vie intérieure et «look»

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2005


Ces derniers temps, il semble que parmi les magazines américains les plus populaires, un sur trois parle de ce que les gens mangent ou ne devraient pas manger. Dans son article du 3 mai 2004, intitulé «La frénésie des basses calories», le Time estimait qu'environ 1558 produits basses calories avaient été mis sur le marché aux États-Unis depuis 2002, et l'on espérait en vendre dans l'année pour trente milliards de dollars. A titre de comparaison, cela représente cinq fois le produit intérieur brut de la République démocratique de Congo en 2002.

Tandis que vous tentez de vous faire une idée parmi tout ce que l'on entend dire, notamment dans les publicités, sur les glucides et les graisses saturées, il se peut que vous souhaitiez réfléchir à une perspective différente au sujet des aliments et de la santé.

Alors que certains nutritionnistes déclarent: «Vous n'êtes pas ce que vous mangez», la Science de la spiritualité dit: «Vous êtes ce que vous pensez». En d'autres termes, ce sont les composants de l'entendement humain, plus que les composants de nos aliments, que nous rendent satisfaits ou non de notre vie et de notre corps. Mais ce n'est pas à proprement parler une grande nouvelle.

Percevoir une relation directe entre l'entendement et le corps est aussi ancien que la Bible. Mais c'est à la fin du XIXème siècle que Mary Baker Eddy a découvert les règles spirituelles sur lesquelles est fondée cette vérité vieille comme le monde, et elle a écrit Science et Santé avec la Clef des Écritures pour diffuser largement l'explication complète de sa découverte.

Il y a deux mille ans, Jésus a enseigné que l'important n'est pas ce qui entre dans la bouche, mais plutôt ce qui en sort. L'Évangile de Luc le dépeint disant: «Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus le vêtement.» (12:22, 23) Le conseil de Jésus au sujet de l'inquiétude face à la nourriture résonne de façon extraordinairement contemporaine à nos oreilles.

L'obésité est un problème de santé préoccupant. Et le fait de modifier ses habitudes alimentaires, en termes de qualité ou de quantité, aide à traiter les aspects physique et biologique du contrôle de son poids. Mais qu'en est-il de ce défi dans son approche métaphysique, du point de vue de la nature intérieure ? Les tendances boulimiques ou au contraire anorexiques ne seraient-elles pas le signe d'une insatisfaction plus profonde, le besoin d'un concept plus spirituel d'identité ? La solution définitive pourrait bien être en fait une meilleure réponse à la grande faim intérieure de l'humanité.

Voici quelques étapes vers un concept plus spirituel de la nourriture et de la bonne forme:

Trouver la satisfaction dans ce que l'on est ce que l'on a déja. La vérité la plus essentielle au sujet de chacun de nous, est que nous sommes les propres fils et filles de Dieu. Ce qui nous nourrit le plus, c'est l'amour constant de Dieu. Comprendre que nous sommes les enfants bienaimés de Dieu est profondément satisfaisant. Chacun de nous reflète individuellement son Créateur d'une façon merveilleuse. Nous pouvons nous rassasier de cette réalité. En reprendre lorsque nous en ressentons le besoin, ou dans des moments de réflexion.

Se régaler de donner. «Le bonheur consiste à être bon et à faire le bien, observe Mary Baker Eddy; seul ce que Dieu donne, et ce que nous donnons à nous-mêmes et aux autres, grâce à ce qu’ll nous accorde, apporte le bonheur: le mérite dont il a conscience satisfait le cœur affamé, et rien d’autre ne le peut.» (Message à L’Église Mère pour 1902, p. 17)

Revendiquer le droit à penser par soi-même. Les suggestions persuasives et l’angoisse sont des constantes de la société de consommation, mais ces paroles éternelles du Psaume 23: «Je ne manquerai de rien», peuvent être une prière puissante pour parvenir au gouvernement de soi-même.

Avoir de la compassion envers les autres. Pour en venir à ne pas juger la taille ou la forme de l’autre, il faut une forme plus élevée d’amour. Mais, lorsque nous commençons à nous mesurer nous-mêmes d’un point de vue plus spirituel, il devient naturel de voir plus clairement la nature divine qui définit en réalité nos frères et nos sœurs. Et en montrant de la compassion, on se libère de l’envie, du remords, et de la propre condamnation, autant de poids bien lourds à porter.

Être façonné par l’Âme. La version contemporaine de la Bible d’Eugène Peterson, intitulée The Message, traduit ainsi un verset des Psaumes: «Je suis heureux de l’intérieur, et de l’extérieur, mon corps est ferme.» (Ps. 16.9)

♦ Une approche spirituelle du bien-être n’implique pas la contemplation passive ou une vie sédentaire; elle est au contraire active et incite à l’action. Après tout, les premières règles de la Vie sont dynamiques: aimer le bien (Dieu) de tout son cœur. S’aimer soi-même, et aimer les autres, pour tout le bien, toute la bonté (ressemblance de Dieu), que est au-dedans de nous.

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