L’exploration des profondeurs océaniques, la découverte de formes colorées, délicates et complexes est une expérience fascinante. Mais l’étude de la nature fondamentale de l’être la nature de Dieu et de Sa création demeure certainement la plus gratifiante des activités. C’est la possibilité pour chacun d’avoir la satisfaction incomparable de découvrir les richesses de l’existence véritable.
Le lien qui unit tout individu à Dieu joue un rôle-clé dans cette exploration. Le fait que l’homme l’homme et la femme dans leur vraie nature spirituelle est uni à son Créateur est d’une importance capitale pour le bien-être et le bonheur individuels. Cette unité est peu visible aux cinq sens physiques, mais le fait demeure: étant l’expression de l’être de Dieu, l’homme est forcément inséparable de sa source divine. Progresser dans la compréhension et la pratique de cette coexistence produit des bienfaits illimités. La conscience individuelle s'élève et la qualité de la vie s'améliore. La prière prend une autre forme et acquiert une grande efficacité.
On a parfois tendance à prier Dieu comme s'il s'agissait d’une entité située dans un «ailleurs indéterminé, susceptible de répondre ou non dans les moments difficiles. Mais si l’on reconnaît que l’homme et la Divinité sont un, il devient possible de prier à partir de Dieu et non pour s’en rapprocher, et par conséquent de voir l’homme et l’univers tels que Dieu les voit: parfaits, permanents, beaux et paisibles. Quand on comprend cette vérité, on la démontre dans sa vie.
L’unité de Dieu et de l’homme – de la Cause et de l’effet – ne signifie pas que les deux se fondent ou se confondent. Dieu et Sa manifestation sont distincts, bien qu’unis éternellement. Le rayon de soleil n’est pas le soleil, mais son émanation. Pourtant ce rayon lumineux ne pourrait jamais être coupé de sa source. De même, l’homme ne peut jamais être séparé de son Créateur.
Christ Jésus s’appuyait sur cette conception de l’homme et de l’univers. La profondeur de sa déclaration: «Moi et le Père nous sommes un (Jean 10:30) montre le penseur qu’il était. Il est bon de saisir à sa juste valeur cette déclaration lumineuse, car elle illustre parfaitement le point de vue de Jésus. Elle est à la base de sa vie, y compris de son œuvre remarquable: la guérison d’aveugles, de boiteux, de toutes sortes de maux et la résurrection des morts.
Ce point de vue culmina avec l’ascension de Jésus vers un état quq’il savait n’avoir jamais réellement quitté: le fait d’être un avec Dieu. Il devait sûrement reconnaître en permanence cette union avec la source de tout être, Dieu, le garant du bien inépuisable, l’origine infinie de l’homme et de l’univers. Son approche de l’existence a été décrite par Mary Baker Eddy dans Science et Santé : «Il pénétrait sous la surface matérielle des choses et trouvait la cause spirituelle. (p. 313)
Il peut sembler difficile d'acquérir cette forme de pensée pénétrante, surtout quand il s'agit des questions existentielles ou spirituelles, telle l'unité indissociable de l’homme et de Dieu. Mais ce travail extrêmement important pour chacun de nous conduit à des réponses aux questions que beaucoup se posent à un moment ou à un autre: «Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Cela n'a rien à voir avec la psychologie ou un effort intellectuel. En fait, tout désir de s'attaquer à des questions de fond – des sujets qui dépassent, en général, les problèmes de la vie quotidienne – est une forme de prière. Cet effort est béni et dirigé par la Divinité, qui suscite ces questions et y apporte des réponses profondes.
On pourrait penser: «J'ai trop de travail pour m'absorber dans ce genre d'abstractions. De plus, étant quelqu’un de pragmatique, je n'ai guère envie de me laisser aller en imaginations sur la nature du lien qui m'’unit à Dieu. Sentiment compréhensible quand on vit, comme tant de gens, dans le tourbillon du monde ! Mais comment vivre avec confiance, en connaissant la satisfaction, l’efficacité et le succès, sans être au clair sur le principe essentiel de l’être, auquel tout se rapporte ?
Le temps semble jouer un rôle déterminant. Cependant, lorsqu’on découvre et comprend l’unité indestructible de l’homme et de Dieu, il n’est plus possible de se laisser tromper par l’argument qui consiste à dire: «J’ai trop de travail. L’inspiration joue alors un rôle important en guidant la pensée dans la bonne voie, ce dont l’intellectualisme ne sera jamais capable. Nul n’est condamné à un effort mental interminable pour découvrir la coexistence de l’homme avec Dieu. Cet état naturel de l’etre finira inévitablement par apparaître, d’autant plus qu'un moment d’inspiration en appelle un autre, puis un autre, comme on s’en apercevra.
La réflexion profonde nous force à reconnaître que l’entendement humain et le raisonnement des hommes et des femmes ont leurs limites. L’état de conscience le plus élevé est associé à Dieu, l’Entendement divin. Cet Entendement englobe et constitue l’intégralité de l’être. Dans ces conditions, il ne saurait y avoir de place pour un entendement humain. Il est nécessaire de se débarrasser d’un vieux concept de la conscience, conscience matérialiste manquant de pénétration spirituelle et détachée de la Divinité, pour adopter un nouveau point de vue, celui du sommet de la montagne, inséparable de Dieu. Observateur avisé de l’aventure spirituelle, Christ Jésus déclare: «On ne met pas non plus du vin dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent. (Matthieu 9:17) En d'autres termes, une nouvelle façon de penser appelle un nouveau concept du penseur.
Où que soit Dieu, se trouve aussi Sa manifestation. Le Créateur et la Création l’homme et toute existence sont interdépendants et inséparables. Il s’agit là d'une union éternelle, et non d’un état fluctuant.
Par essence, le mal est la suggestion que notre lien avec Dieu a été rompu, ce qui nous exposerait à toutes sortes de problèmes: maladies, mortalité, pénurie et carences, terreur, etc. Le mal prétend que nous sommes des mortels seuls et impuissants dans un univers livré au hasard. Ce point de vue est une déformation de la réalité divine.
Les sept synonymes de Dieu, énoncés dans Science et Santé (p. 465), nous amènent à saisir et à voir que nous sommes unis en permanence à Dieu. Par exemple, notre coexistence avec Dieu ou P «Âme signifie que nous avons accès à la joie et à l’individualité qui ne peuvent être perdues ni menacées. L’ «Entendement autre synonyme de Dieu et son reflet, l’homme, demeurent un dans l’être. Il est donc impossible que l’homme soit trompé, «mesmérisé», abusé par les suggestions insidieuses du mal. Dans sa vraie identité, l’homme est à ce point uni à la «Vie qu'il ne saurait connaître autre chose que la vitalité et l’immortalité.
Dieu est Tout. C’est peut-être là le concept le plus profond à considérer pour qui médite sur le sens de l’existence. De cette simple vérité fondamentale découle le fait qu’il n’y a rien en dehors de la «zone divine infinie, sans limite, en laquelle Dieu et l’homme se révèlent à jamais un.
    