Quand j’étais à l’école, je me suis passionné pour différents sports: course à pied, VTT et gymnastique. J’appréciais la détente mentale et l’inspiration que me donnaient ces activités, particulièrement quand j’étais en période d’examens. Je n’en ai pris conscience que beaucoup plus tard, mais les bienfaits que l’on attribue généralement au sport–notamment sculpter le corps et développer les muscles – étaient devenus pour moi, avec le temps, un véritable dieu. Le désir de perfectionner mon corps n’a fait que croître au cours de mes premiers mois d’université, quand mon poids a brusquement augmenté de 20% à cause de mes habitudes alimentaires. N’étant plus satisfait de mon apparence, j'ai vu ma confiance en moi s’effriter peu à peu.
Je venais de commencer l’étude de la Christian Science, et au début je me suis plongé dans la lecture de Science et Santé pour résoudre le problème rapidement.
Par la suite, j’alternai pendant plusieurs années entre l’exercise physique intensif régulier, et la prière. Avec le recul, cela m’est apparu comme servir deux maîtres à la fois: d’un côté j’étais concentré sur mon besoin de remodeler mon corps par le sport, et d’un autre, je déclarais régulièrement que la matière, en l’occurrence mon corps physique, n’avait aucun pouvoir sur moi. Pas étonnant que les résultats aient été décevants. Néanmoins, dans d’importance. J’ai été guéri de la grippe, j’ai trouvé où aller en vacances, j’ai trouvé un emploi et des logements, j’ai même réussi mes examens: ces faits me prouvaient que je pouvais m’appuyer avec certitude sur les vérités que j’apprenais.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !