Je suis parti du Congo pour rentrer en Angola avec ma famille en 1987. Nous faisions partie des réfugiés qui avaient fui la guerre civile en Angola. Quand nous sommes arrivés à Luanda, il était difficile de trouver un foyer. Beaucoup de gens avaient fui leur village pour vivre en ville où ils se trouvaient en sécurité. Même les ministres du gouvernement avaient du mal à trouver un logement.
A cette époque, nous vivions avec seize autres familles dans une seule maison. Je ne pouvais pas accepter que ma famille vive dans de telles conditions. Pour tous mes problèmes, je mets Dieu à la première place. J'ai donc prié, Le reconnaissant comme la source de tout bien et sachant que toutes choses sont possibles à Dieu. Je me suis tourné vers le Psaume 23 qui offre cette promesse: «Le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours.» Et j'ai pensé: nous habitons dans la conscience de Dieu, Il a connaissance de chacun d'entre nous. Dieu est la source de toutes les idées et le foyer est une de Ses idées, donc notre véritable foyer est en Dieu. Si l'oiseau a sa maison, comme le dit aussi la Bible, les hommes et les femmes, les représentants les plus élevés de Dieu, ne peuvent pas non plus manquer d'un foyer. Je n'avais pas de travail quand nous sommes arrivés à Luanda, mais j'ai considéré cela comme une période pour grandir spirituellement. J'étudiais la Bible et Science et Santé et dans ces livres j'ai trouvé le moyen de surmonter les problèmes auxquels mes amis et moi-même devions faire face. Science et Santé explique que «l'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours» (p. 494). Ma prière incluait tous les pays impliqués dans la guerre en Angola. Dieu S'occupait aussi de ceux qui étaient dans la jungle avec les rebelles.
Je suis allé voir un membre du gouvernement et je lui ai expliqué les difficultés des seize familles. Il a envoyé quelqu'un pour se rendre compte de la situation. Deux semaines plus tard, notre famille a été installée dans une chambre d'hôtel, où nous avons pu continuer d'habiter, et la semaine suivante, on a donné aux autres familles des chambres dans différents hôtels de Luanda, sans qu'elles aient à payer un seul centavo.
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