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De la compassion, non du mépris

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2005


Il y a quelque temps, un membre de ma famille m'a appelée pour me dire qu'une lettre importante m'avait été envoyée par courrier spécial et que je la recevrais le lendemain. Or, ce ne fut pas le cas. J'appelai le service du courrier, où l'on me dit qu'elle ne devrait pas tarder. Pendant plusieurs jours, j'eus cette promesse, mais la lettre n'arrivait toujours pas.

En Inde, on dit qu'une fois que du courrier s'est égaré dans un service, on peut mettre une croix dessus. Ce pessimisme semblait justifié, surtout quand le service me confirma finalement que ma lettre était perdue.

Une attitude pessimiste est certes peu encline à reconnaître le bien. Tout en réfléchissant à la situation, il me vint soudain à l'esprit que j'étais tentée de croire que le bien pouvait en être absent ou impossible à discerner. Je vis que mon besoin était moins de recevoir une lettre que de demander à Dieu de me révéler Sa nature aimante et sage, Son caractère pur; mon besoin, c'était de reconnaître le bien. J'ai affirmé que, puisque le bien vient de Dieu, il est toujours en vue, jamais caché ni perdu. J'ai refusé de laisser pénétrer des pensées de peur, de doute et j'ai nié la possibilité qu'il y ait des erreurs. Au contraire, je me suis tournée vers la puissance de Dieu en maintenant que chaque personne qui avait eu à faire à cette lettre était entourée de l'amour de Dieu, parce que le seul Entendement divin nous guide tous.

Après avoir prié, je me suis sentie poussée à me rendre au bureau de poste. Quand je suis arrivée, je dois admettre que j'ai été impressionnée par le désordre qui y régnait.

ll y avait des tas de sacs partout. On avait le sentiment qu'il serait impossible de trouver quoi que ce soit dans ce chaos. Mais, tout en parlant avec les employés, j'ai prié silencieusement pour reconnaître la présence et le gouvernement de Dieu à cet endroit même. Puis, je suis rentrée chez moi tout en continuant à prier.

«La Prière», le tout premier chapitre de Science et Santé, est mon point de départ pour faire face à toute situation qui pourrait suggérer que le bien n'est pas possible ou réalisable. Ces mots, tirés de ce chapitre, défient une telle affirmation: «La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu, une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même.» (p. l)

Alors que je réfléchissais davantage à la situation dans ce bureau et aux conditions de travail, j'ai eu de la compassion pour les employés. Bien que cela puisse paraître incroyable, j'ai ressenti de la gratitude au lieu de les critiquer et j'ai prié pour savoir qu'ils ressentaient l'amour, la présence et la direction de Dieu tout comme moi.

Peu après, ils ont retrouvé ma lettre et me l'ont apportée. Ceci m'a appris combien il est important pour nous tous de nous aimer les uns les autres et de soutenir réciproquement nos efforts pour être semblables à Dieu. Nous pouvons réellement ressentir la paix et le calme qui nous sont inhérents, nous pouvons voir le bien partout et en chacun. Le pessimisme ou le cynisme ne perdure pas; par contre, l'Amour sera toujours vainqueur.

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