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Lorsque j'ai trouvé Dieu, JE ME SUIS TROUVÉE MOI-MÊME

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 2005


Comme toute petite fille élevée au Japon, j'ai appris à obéir et à observer une attitude consensuelle en toutes circonstances. Je pensais que prendre la parole pour exprimer une opinion personnelle n'était pas convenable. Jusqu'à ce que je vienne aux États-Unis pour y poursuivre mes études, je n'avais pas beaucoup réfléchi aux droits des individus, ou au droit à l'individualité. Pendant mes années d université, j'ai entretenu une relation avec un homme aux manières très dominatrices et violentes. La plupart du temps, sa violence se traduisait en paroles, mais à d'autres moments, lorsqu'il était en colère, il jetait des objets et les cassait. Puis il en est venu à s'en prendre à moi physiquement. Je ne savais pas comment me défendre, mais lorsque la violence verbale s'est muée en violence physique, j'ai su que je devais le quitter. Alors nos chemins ont divergé et il a quitté la région.

Deux ans plus tard, j'ai rencontré un homme qui est devenu mon mari. Il est intéressant de noter que mon mari avait été l'ami de l'homme qui s'était montré si violent avec moi.

Les années ont passé, mais j'étais toujours hantée par le souvenir de la façon dont j'avais été traitée. Je faisais des cauchemars, et parfois j'étais même physiquement affectée par ce souvenir. Finalement, ma fille aînée m'a dit: «Maman, j'aimerais bien que tu trouves une église.» Elle me demandait de chercher une école du dimanche à laquelle elle pourrait aller. Intuitivement, elle devait sentir que j'avais besoin de trouver de l'aide. Alors nous avons décidé toutes les deux de remercier Dieu, chaque soir, simplement. De Le remercier pour ce qu'il avait déjà fait pour nous ou pour ce qu'il allait faire. J'ai dit à ma fille: «Je ne connais pas d'autre façon de prier que de Lui rendre grâce.»

Après avoir agi ainsi chaque soir pendant trois mois environ, j'ai rencontré une personne qui étudiait et mettait en pratique la Christian Science. Elle était soliste dans une Église du Christ, Scientiste. Je lui ai demandé si je pouvais aller l'écouter.

J'ai vraiment aimé cette toute première fois où je me suis retrouvée assise dans l'église. J'ai aimé écouter ce qui était lu dans la Bible et dans Science et Santé. Et j'ai apprécié le moment calme de la prière: cette Prière silencieuse était tout simplement magnifique. Lorsque l'assistance s'est mise à réciter ensuite la Prière du Seigneur, j'ai entendu pour la première fois l'interprétation spirituelle qu'en donne Mary Baker Eddy. Elle explique la phrase «Pardonnenous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés» en en donnant le sens spirituel: « Et l'Amour se reflète dans l'amour» (Science et Santé, p. 17). Il n'y a que de l'amour dans cette phrase. Et le premier mot, Amour, s'écrit avec une majuscule, pour bien montrer qu'il signifie Dieu.

Ainsi j'ai commencé à prier: «L'Amour se reflète dans l'amour».

Dans le chapitre «La prière,» de Science et Santé, il est écrit: «“Dieu est Amour.” Impossible d'en demander davantage, de regarder plus haut, d'aller plus loin.» (p. 6) La pensée m'est venue: aussi loin que j'aille, et même après des années, je ne pourrai pas me libérer de cette crainte, de cette anxiété, de cette tension, tant que je n'aurai pas trouvé Dieu et ma relation à Lui.

Un jour j'ai confié à mon mari que je ressentais vraiment le désir d'inclure dans mes prières l'homme qui m'avait maltraitée, que cela faisait partie de ma guérison. Je ne me souviens plus des mots que j'ai dit dans ma prière, mais j'ai pensé à lui comme à un frère. Et j'ai affirmé que ces mêmes qualités spirituelles que je revendiquais comme me venant de Dieu, lui appartenaient aussi comme venant de Dieu; que seul l'amour pouvait «se refléter» en cet homme, comme il se reflétait aussi en moi. Ce qui était vrai pour moi devait l'être pour lui également.

Les cauchemars ont cessé. Et les symptômes de deux problèmes physiques diagnostiqués avant que je ne commence à étudier la Christian Science ont également disparu.

Puis mon mari a prévu un voyage d'affaires dans la région où vivait cet homme. Et, parce que mon mari savait que je priais et que j'incluais cette personne dans mes prières, il l'a appelé pour lui demander de ses nouvelles. Lorsqu'ils se sont parlé, l'homme a invité notre famille — nos enfants, mon mari et moi-même — à lui rendre visite.

Lorsque est arrivé le moment de cette visite, je me sentais libérée de la crainte et de toute angoisse. J'étais dans cet état d'esprit que l'on a à l'idée d'ouvrir un cadeau. Je savais qu'il y avait quelque chose de bon à l'intérieur. La première chose que j'ai remarquée lorsque nous nous sommes rencontrés était le changement dans son attitude: sa gentillesse. En parlant avec lui, je me suis rendue compte qu'à peu près à l'époque où j'avais commencé à l'inclure dans mes prières, il avait rencontré une femme adorable, merveilleuse, qui avait une grande influence dans sa vie. Immédiatement, me dit-il, il avait désiré arrêter de boire et de fumer. Il voulait se sentir pur. La femme qui l'avait influencé de la sorte était présente, et j'ai pu constater qu'elle avait l'esprit tourné vers les choses spirituelles et qu'elle était un soutien pour lui.

Cet homme m a également annoncé que son père — avec lequel il avait toujours souhaité avoir des contacts et dont il désirait la reconnaissance — avait commencé à lui écrire. Ils étaient devenus amis. Nous nous sommes embrassés, les yeux pleins de larmes. J'ai senti, sans que cela soit exprimé en paroles, que nous avions pardonné et que nous avions oublié les affreuses expériences du passé.

Ce fut l'un des événements les plus mémorables de ma vie. J'ai commencé à réaliser que mon individualité ne provenait pas du fait d'être japonaise ou d'avoir été élevée dans une certaine famille, mais qu'elle venait directement et immédiatement de Dieu. Ces derniers temps, je ne m'identifie pas par rapport à mon passeport ou à la famille dans laquelle j'ai grandi, mais plutôt par la réponse à ces questions: «A l'instant même, qu'est-ce que j'exprime ? Quelles sont les qualités spirituelles que je manifeste ?»

Lorsque j'ai commencé à me percevoir comme le reflet, la ressemblance du merveilleux Créateur qui prend soin de chaque objet de Sa création, je me suis sentie pleine d'assurance, et j'ai abandonné l'idée que j'étais une victime, ou assujettie aux valeurs prônées par d'autres personnes. Maintenant je peux dire non, lorsqu'il est juste de dire non, au lieu d'essayer de plaire à tout le monde.

Jusque-là, ma conception de l'harmonie était qu'elle devait être entretenue par des personnes qui la coordonnent et l'orchestrent avec beaucoup de soin. L'harmonie, telle que je l'apprends davantage aujourd'hui, vient de Dieu. Cette harmonie est la réalité et rien ne peut l'éloigner de notre vie. Cette harmonie spirituelle me permet d'être tolérante vis-à-vis d'opinions que je n'approuve pas, et elle me permet également de pouvoir exprimer un point de vue différent de celui d'autrui.

Nous sommes tous des enfants de Dieu, l'expression de Dieu. Je suis maintenant certaine que tout ce dont nous avons besoin est en Dieu. La paix, la joie et l'amour que vous avez besoin d'exprimer, vous les avez à portée de main lorsque vous savez qui vous êtes et quelle est votre relation à Dieu. Lorsque vous trouvez Dieu, vous vous trouvez vous-même.

Ce récit a été diffusé à l'origine en anglais dans une émission de Sentinel Radio.

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