Comme toute petite fille élevée au Japon, j'ai appris à obéir et à observer une attitude consensuelle en toutes circonstances. Je pensais que prendre la parole pour exprimer une opinion personnelle n'était pas convenable. Jusqu'à ce que je vienne aux États-Unis pour y poursuivre mes études, je n'avais pas beaucoup réfléchi aux droits des individus, ou au droit à l'individualité. Pendant mes années d université, j'ai entretenu une relation avec un homme aux manières très dominatrices et violentes. La plupart du temps, sa violence se traduisait en paroles, mais à d'autres moments, lorsqu'il était en colère, il jetait des objets et les cassait. Puis il en est venu à s'en prendre à moi physiquement. Je ne savais pas comment me défendre, mais lorsque la violence verbale s'est muée en violence physique, j'ai su que je devais le quitter. Alors nos chemins ont divergé et il a quitté la région.
Deux ans plus tard, j'ai rencontré un homme qui est devenu mon mari. Il est intéressant de noter que mon mari avait été l'ami de l'homme qui s'était montré si violent avec moi.
Les années ont passé, mais j'étais toujours hantée par le souvenir de la façon dont j'avais été traitée. Je faisais des cauchemars, et parfois j'étais même physiquement affectée par ce souvenir. Finalement, ma fille aînée m'a dit: «Maman, j'aimerais bien que tu trouves une église.» Elle me demandait de chercher une école du dimanche à laquelle elle pourrait aller. Intuitivement, elle devait sentir que j'avais besoin de trouver de l'aide. Alors nous avons décidé toutes les deux de remercier Dieu, chaque soir, simplement. De Le remercier pour ce qu'il avait déjà fait pour nous ou pour ce qu'il allait faire. J'ai dit à ma fille: «Je ne connais pas d'autre façon de prier que de Lui rendre grâce.»
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