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S'il est une chose dont je suis sûre ...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2005


J'avais dix-huit ans quand les médecins m'ont annoncé que je souffrais d'un syndrome de fatigue chronique, mal pour lequel il n'existait aucun traitement spécifique. Il me fallait apprendre à vivre avec cet état de faiblesse et m'accommoder des symptômes. Cela signifiait que je devais passer la majeure partie de mon temps au lit, suivre un régime sévère dans un environnement que mes proches et moi nous protégions de notre mieux des agents chimiques. Tout cela était vraiment peu réjouissant !

Au cours des dix années suivantes, j'ai essayé tous les traitements, toutes les approches imaginables dans mon désir de retrouver une vie normale. Cette quête a été marquée par des périodes sombres de désespoir et de terreur dont je n'étais pas toujours sûre de pouvoir me remettre. Mais, heureusement, la guérison m'attendait au bout du tunnel.

J'avais toujours été très sportive, en bonne santé, consacrant beaucoup de temps à me maintenir en forme. Il était difficile à la toute jeune femme que j'étais d'accepter ce diagnostic médical, d'autant plus que je voyais mes amies commencer à profiter de leur liberté et à voyager. Je refusais d'admettre l'incurabilité de mon état de faiblesse, et ma famille faisait tout son possible pour me soutenir dans ma quête de la santé.

Me sentant responsable de ma santé, j'étais déterminée à tout faire pour guérir. Je me suis tournée à la fois vers la médecine conventionnelle et les médecines douces. J'ai suivi un régime diététique, j'ai jeûné pour éliminer d'éventuelles substances nuisibles à l'organisme, j'ai pris de nombreux suppléments alimentaires à bases d'herbes et autres éléments naturels.

J'ai également travaillé l'aspect mental et affectif de la santé, car je reconnaissais l'influence de l'esprit sur le corps et voulais aborder le problème dans sa globalité. Je me suis davantage intéressée à la spiritualité, j'ai repensé à mon passé, réfléchi à la nature de mes relations avec les autres et à ma façon d'aborder l'existence. En famille, nous avons passé en revue des paroles ou des actes passés qui avaient pu faire du mal et qui avaient engendré certains types de comportement. Ce travail impliquait le recours à divers thérapeutes, différentes approches. J'avais le sentiment que, tant que je ne serais pas bien, je devais continuer d'explorer des voies nouvelles. Et tant que je recherchais de nouvelles solutions, je gardais espoir.

Durant tout ce temps, j'ai connu de légères rémissions, inévitablement suivies de rechutes. Cela m'épuisait mentalement de reprendre chaque fois le combat. Après des années passées à tout essayer, je n'aspirais plus qu'à recouvrer la santé. D'autre part, je supportais très mal de me sentir coupable d'être malade depuis si longtemps, avec les conséquences que cela avait pour mes proches.

J'avais toujours cru en Dieu et je priais sans cesse pour avoir des réponses à mes questions et être guidée. Je sentais dans mon cœur que Dieu était amour (voir I Jean 4:8), mais je ne savais pas faire le lien entre cette certitude et ma santé ou ce que vivaient d'autres personnes malades et dans la souffrance. Six ou sept ans après le diagnostic médical, j'ai eu la nette intuition d'avoir tout tenté sur le plan physique pour recouvrer la santé. La guérison devait s'accomplir à un autre niveau, provenir d'une autre cause. Une nuit, au moment de m'endormir, j'ai entendu distinctement une voix qui m'appelait par mon nom et disait: «Médecin, guéris-toi toi-même.» (Luc 4:23) J'étais très impressionnée, mais également contrariée de ne pas savoir comment m'y prendre.

Après une période de dépression, j'ai décidé de changer de région pour m'inscrire à un certain cursus universitaire dans une discipline qui me passionnait. J'aimais ces études et les gens qui m'entouraient, mais je luttais toujours contre mes problèmes de santé. Puis, un jour, je me suis retrouvée complètement épuisée physiquement et j'ai fait une grave dépression nerveuse. Je suis retournée dans ma famille, et celle-ci a dû s'occuper de moi à temps plein. On me déplacait d'un lieu à un autre dans un fauteuil roulant. J'avais perdu toute confiance, mais je recherchais toujours Dieu. Je me consacrais à mon bien-être spirituel, pensant trouver ainsi la paix de l'esprit. J'avais le sentiment que, derrière l'apparente réalité de mon existence, il y avait une beauté, une vérité immuable à découvrir. J'ignorais cependant comment concilier cette intuition avec mon combat quotidien. Dix-huit mois plus tard, un charmant psychologue a fait irruption dans ma vie dans des circonstances extraordinaires. Cet homme d'une grande spiritualité me rendait visite et était d'un profond réconfort. Nous parlions de ma situation d'un point de vue spirituel et non physiologique. C'était exactement ce qu'il me fallait. Il m'a parlé de l'une de ses amies qui avait été guérie du syndrome de la fatigue chronique grâce à quelque chose du nom de «Christian Science». Cette amie avait lu un livre intitulé Science et Santé avec la Clef des Écritures dont l'auteur était Mary Baker Eddy. Il m'a donné le numéro de téléphone de cette amie pour le cas où je souhaiterais prendre contact avec elle. A l'époque, j'étais devenue hostile à toute nouvelle expérience, ce qui explique que j'aie mis six mois avant d'appeler cette personne. Au téléphone, elle m'a parlé d'une praticienne de la Christian Science qui habitait près de chez moi. Ma mère m'a conduite chez cette praticienne.

La pratitienne m'a assuré que Dieu ne cessait de m'aimer et de S'occuper de moi et que je serais guérie. En moi-même j'ai pensé: «Elle ne comprend pas. J'ai tout essayé et je ne suis pas guérie, malheureusement, tout cela n'est que du blablabla.» Elle m'a donné Science et Santé pour que je le lise et m'a demandé de l'appeler régulièrement ou chaque fois que j'en avais envie. Son soutien était incroyable.

Je me suis mise à lire Science et Santé par petits bouts. Je trouvais cela très intéressant. Les idées exposées résonnaient en moi de façon merveilleuse, rejoignant bien souvent ce à quoi je croyais déjà. Le fait qu'il existe une vérité absolue concernant la nature de Dieu, que notre vraie identité Le reflète, que Dieu ne connaisse que l'amour, la bonté, la beauté et la santé, toutes ces idées m'enchantaient. J'ai compris peu à peu que la maladie ne faisait pas partie du plan divin. C'était une croyance engendrée par l'humain. Dieu m'avait créée parfaite, et je serais toujours parfaite à Ses yeux. La maladie et la souffrance n'étaient certainement pas la volonté de Dieu, et je n'avais pas à les accepter. Quel soulagement c'était de lire les explications de Mary Baker Eddy !

Au bout de quelques semaines de lecture, j'ai commencé à me sentir mieux. Les symptômes ont diminué, j'ai retrouvé des forces. Au début, je n'en ai guère fait état, car je ne voulais pas imposer une fois de plus à ma chère famille les montagnes russes de l'espoir et de la déception. Mais j'étais moi-même pleine d'espoir et continuais d'appeler la praticienne pour qu'elle me soutienne et m'encourage. Je m'attachais sans cesse à un verset biblique que Mary Baker Eddy cite quatre fois dans son livre: «En lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être.» (Actes 17:28) Ce verset me redonnait constamment l'assurance que tous mes mouvements, toute mon énergie venaient directement de Dieu et ne pouvaient être entravés d'aucune façon. Mon être était gouverné par un Dieu qui ne connaissait que l'harmonie. Je suis passée malgré tout par des moments où l'illusion de la maladie était très présente dans ma pensée. Il me fallait prier ardemment pour la nier et la remplacer par la compréhension du fait que j'étais bien parce que Dieu m'avait créée parfaite et me maintenait en bonne santé. Je me sentais mieux chaque fois que j'affirmais la liberté et la santé parfaite que Dieu m'avait données.

Au cours de cette période, j'ai cessé de prendre des suppléments alimentaires et des médicaments. J'ai procédé graduellement pour agir avec sagesse. J'ai compris que j'étais créée spirituellement et que je reflétais Dieu et tous Ses attributs. Ma santé ne dépendait pas de la matière. En revanche il me fallait avoir confiance en ma capacité de faire ce que je n'avais pu faire depuis des années, sans craindre les conséquences. Par exemple, marcher dans le jardin en compagnie de ma mère pendant quelques minutes sans craindre une rechute.

Je lisais Science et Santé tous les jours. J'y puisais sans cesse des idées nouvelles concernant la nature de Dieu et mon identité. La praticienne m'a conseillé de méditer un verset de la seconde épître à Timothée quand je traversais des périodes de crainte et d'angoisse: «Ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse.» (II Timothée 1:7) Je me répétais ce verset continuellement en sachant qu'il disait vrai. La praticienne m'envoyait une copie des leçons bibliques hebdomadaires de la Christian Science. Ces leçons m'ont apporté beaucoup d'inspiration et de réconfort. Je me sentais véritablement aimée et soutenue par la praticienne, elle était toujours prête à m'aider.

Les symptômes se sont estompés peu à peu. Les périodes d'angoisse et de confusion mentale ont également disparu. Cinq ans et demi se sont écoulés depuis cette époque, et mes forces n'ont cessé de se renouveler. Ma famille a accueilli avec joie ce retour à une vie normale ainsi que les bienfaits innombrables que Science et Santé nous a apportés. J'aurai bientôt mon diplôme d'enseignante, après quatre années d'études universitaires. J'ai rencontré entre-temps un homme merveilleux qui est devenu mon mari. Je suis passée d'une vie qui était pour ainsi dire réduite à zéro à une existence incroyablement riche, dynamique et épanouie. S'il est une chose dont je suis sûre, c'est bien que Dieu est Amour, et qu'avec Lui tout est possible.

Le bonheur consiste à être bon et à faire le bien; seul ce que Dieu donne, et ce que nous donnons à nous-même et aux autres grâce à ce qu'il nous accorde, apporte le bonheur...

Mary Baker Eddy
Message à L'Église Mère, juin 1902

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