J'avais dix-huit ans quand les médecins m'ont annoncé que je souffrais d'un syndrome de fatigue chronique, mal pour lequel il n'existait aucun traitement spécifique. Il me fallait apprendre à vivre avec cet état de faiblesse et m'accommoder des symptômes. Cela signifiait que je devais passer la majeure partie de mon temps au lit, suivre un régime sévère dans un environnement que mes proches et moi nous protégions de notre mieux des agents chimiques. Tout cela était vraiment peu réjouissant !
Au cours des dix années suivantes, j'ai essayé tous les traitements, toutes les approches imaginables dans mon désir de retrouver une vie normale. Cette quête a été marquée par des périodes sombres de désespoir et de terreur dont je n'étais pas toujours sûre de pouvoir me remettre. Mais, heureusement, la guérison m'attendait au bout du tunnel.
J'avais toujours été très sportive, en bonne santé, consacrant beaucoup de temps à me maintenir en forme. Il était difficile à la toute jeune femme que j'étais d'accepter ce diagnostic médical, d'autant plus que je voyais mes amies commencer à profiter de leur liberté et à voyager. Je refusais d'admettre l'incurabilité de mon état de faiblesse, et ma famille faisait tout son possible pour me soutenir dans ma quête de la santé.
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