Il y a quelques années, j'ai traversé une période difficile pendant laquelle je ne pouvais pas rester immobile sans éprouver des sensations très désagréables. Pendant la journée, je vaquais à mes occupations presque normalement, mais la nuit, je ne pouvais m'endormir et je bougeais tellement que j'étais obligée de me lever.
Les premiers jours, j'ai affirmé les vérités qui me venaient à la pensée ou que je lisais dans la Bible ou dans Science et Santé de Mary Baker Eddy et je refusais le plus possible d'écouter ce que les sens semblaient me dire, mais au bout de quelques jours, j'ai eu l'impression que ce que je lisais n'était que des mots, et le manque de sommeil devenait très difficile à supporter. Je décidai alors de faire appel à un praticien de la Christian Science. Je l'appelais soir et matin tellement cet état me semblait insupportable.
Ce que j'ai le plus apprécié, lors de nos premières conversations, c'est que ce praticien s'est appuyé sur des passages de la Bible faciles à retenir qui m'ont permis de surmonter un faux sens de responsabilité qui me troublait alors. Il y avait par exemple ce verset d'Ésaie qui dit: «Éternel, tu nous donnes la paix; car tout ce que nous faisons, c'est toi qui l'accomplis pour nous.» (26:12) Chaque jour, je maintenais présents dans ma pensée les passages bibliques, afin de rester réceptive aux vérités divines exprimées dans les prières du praticien.
Au bout de deux jours, j'ai pu reprendre mes livres et de nouveau lire avec compréhension. Après trois jours, j'ai commencé à dormir quelques heures chaque nuit, mais les symptômes subsistaient. Finalement, le praticien m'a recommandé de méditer un passage de Science et Santé (p. 412) qui commence par ces mots: «Comprenez la présence de la santé...» J'ai prié de tout mon cœur pour savoir comment m'y prendre et j'ai eu la possibilité de m'isoler pendant un certain temps. [Le passage complet dit ceci: «Comprenez la présence de la santé et le fait que l'être est harmonieux jusqu'à ce que le corps soit conforme à l'était normal de santé et d'harmonie.»]
Il m'est alors venu à la pensée de comprendre le sens de la santé à travers les Dix Commandements, en considérant le futur utilisé dans le texte de la Bible [«Tu n'auras pas...»] dans le sens de «Tu n'auras pas la possibilité», et non dans le sens d'une interdiction.
Voici ce que cela a donné:
• Parce que je n'ai pas d'autres dieux devant Sa face, la santé est aussi présente que Dieu, le seul Dieu que j'adore.
• Je ne peux me faire d'image taillée d'une mauvaise santé puisque je refuse de croire à une image matérielle erronée de l'homme.
• Impossible de prendre le nom, le caractère de Dieu en vain. La santé fait partie de la nature impeccable de Dieu.
• En contemplant la perfection de la création de Dieu, je me souviens du jour du repos et je suis moi-même en repos.
... et j'ai ainsi pu continuer jusqu'au dixième commandement, puis je me suis endormie. Lorsque j'ai dû me lever, peu après, pour m'occuper de ma famille, je savais que j'étais guérie bien que la condition physique ne soit pas encore parfaite. J'ai pu remercier le praticien et, quelques jours après, j'étais en bonne santé.
Avant cette expérience, il m'était difficile de rester debout sans bouger pendant longtemps; mais depuis, j'ai eu l'occasion d'occuper un poste où la position debout sans bouger durait pendant près d'une heure. J'ai pu le faire avec joie et reconnaissance deux fois par semaine pendant trois ans, en me sentant tout à fait libre et en glorifiant Dieu.
Cette expérience m'a beaucoup appris; je suis très reconnaissante au praticien avec lequel j'ai travaillé pendant cette période et pour la manière dont la vérité (les promesses) affirmée et maintenue dans ma pensée a opéré les transformations nécessaires à la guérison.
Boulogne-Billancourt, France
