Au mois d'août 2003, j'ai commencé à sentir mes mains, mes pieds, mes bras et mes jambes s'engourdir. Quelquefois, je ressentais une pression dans la poitrine, et mes pieds et mes jambes enflaient. Scientiste Chrétienne depuis toujours, c'est naturellement que je me tourne vers Dieu par la prière pour guérir toutes sortes de problèmes, qu'ils soient d'ordre physique, financier, ou relationnel. J'ai toujours constaté que Dieu est la meilleure source de réconfort et de guérison. Et donc je me suis mise à prier pour moimême sans plus attendre.
Comme la situation ne s'est pas rapidement améliorée, j'ai fait appel à une praticienne de la Christian Science pour qu'elle me soutienne dans ma prière. Alors que nous parlions ensemble et écoutions Dieu, nous avons toutes deux eu la pensée inspirée que nous n'avions pas besoin de prier pour changer le cœur, le sang, ou la circulation sanguine, mais plutôt pour comprendre que Dieu était ma Vie, que j'étais spirituelle et en sécurité en Dieu. Nous avons donc prié quotidiennement, avec constance, en partant de ce point de vue.
Je suis enseignante, et je donne également des cours de soutien à des élèves, chez moi, après l'école. J'ai pu continuer mon travail habituel, mais chaque soir la majeure partie de mon temps était occupée par la prière et l'étude spirituelle. Je lisais la Leçon biblique hebdomadaire de la Christian Science, et j'ai lu aussi, petit à petit, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, du début à la fin. Je me sentais comme une éponge en train d'absorber des vérités spirituelles. J'ai également lu neuf biographies de Mary Baker Eddy et, plus que jamais auparavant, je me suis mise à apprécier la vie de cette femme à travers son engagement envers la révélation de la Christian Science. Ce qu'elle a appris et démontré au sujet de Dieu et de notre relation à Lui m'a aidée à comprendre plus clairement le lien indestructible qui m'unit à Dieu. De plus en plus, j'ai compris qu'en tant que Son enfant, j'étais libre, intacte, parfaite: j'étais Son reflet. Après chacune de mes sessions d'étude nocturne, je partais me coucher, me sentant en sécurité, entourée par l'amour de Dieu. Cependant subsistait toujours en moi la crainte de mourir. Une nuit, comme je lisais Science et Santé et priais au sujet de cette crainte, il est devenu parfaitement clair pour moi que je ne voulais pas suivre un autre chemin pour ma guérison que le chemin spirituel sur lequel je me trouvais à ce momentlà. Et lorsque j'ai vraiment fait le choix de me confier totalement à Dieu pour la guérison, toute crainte de mourir m'a quittée. Au même moment, j'ai senti quelque chose à l'intérieur de mon cou percer et s'écouler. Et, bien que je n'aie pas été consciente auparavant d'une quelconque forme de lenteur mentale, à ce moment-là, j'ai également senti un regain de vivacité et de clarté d'esprit.
Durant l'automne et l'hiver, j'ai noté que, chaque fois que j'étais restée éveillée plus tard que d'habitude, j'ai eu besoin de nombreuses heures de repos au lit pour me remettre de la fatigue. Les activités physiques, telles que le ménage et le jardinage, étaient de vraies épreuves pour moi, et je devais les réduire. La praticienne et moi avons prié pour voir clairement que le repos physique n'est pas ce qui apporte la guérison: c'est Dieu qui guérit. Dieu est toujours actif et, en tant que reflet de Dieu, je le suis également.
Bien que j'aie senti mon état s'améliorer, à la mi-janvier une crise est survenue. J'ai eu un dégoût pour toute nourriture, et je suis devenue incapable de préparer mes repas. En outre, les sensations que j'avais dans les membres ont commencé à me rendre le sommeil impossible. A ce stade, j'ai décidé d' entrer dans une maison de repos de la Christian Science, où je savais que je pourrais bénéficier du genre d' assistance physique pratique qui aiderait à la guérison spirituelle. La praticienne continuait de prier pour moi, et je suis heureuse de dire qu'à compter du moment où je suis arrivée dans cette maison, je me suis remise à avoir faim à l'heure des repas et, depuis lors, j'ai toujours eu un appétit normal. J'attribue ce résultat à l'atmosphère de prière qui régnait dans la maison, et au soutien que les nurses m'ont apporté. J'ai pu ainsi consacrer tout mon temps à la prière et à la guérison. Finalement, ce séjour de cinq jours a marqué un tournant dans la guérison.
Lorsque j'ai quitté cette maison de repos, je me suis sentie prête à reprendre mes activités normalement. A partir de ce moment, chaque jour nouveau a apporté une amélioration physique notable, tandis que les sensations anormales que je ressentais dans les bras, les jambes et la poitrine diminuaient, pour disparaitre finalement.
Cela a demandé plusieurs mois, mais j'ai enfin retrouvé une totale liberté.
Début juin, j'ai rejoint une amie pour des vacances dans le nord-est du pays. Pendant ce voyage, j'ai escaladé le mont Jockey Cap dans le Maine, grimpant sans hésiter jusqu'au sommet pour atteindre un magnifique panorama à 360 degrés. Lorsque mon amie et moi sommes retournées à la voiture après la descente, elle m'a regardée et m'a dit: «N'est-ce pas merveilleux ? Voilà la preuve que tu es complètement guérie. Il y a quelques semaines, tu n'aurais pas pu grimper du tout.»
Plus tard dans la même soirée, ma fille m'a annoncé que mon petit-fils allait naître le jour suivant. Je me suis levée le matin suivant à trois heures et demie et j'ai fait un voyage de neuf heures depuis le Maine jusqu'en Caroline du Sud sans aucune difficulté. J'ai assisté à l'accouchement et je suis restée debout jusqu'aux petites heures du matin avec mon petit-fils nouveau-né. J'ai pu me lever à toute heure pour m'occuper de lui dans les douze jours qui ont suivi sa naissance. Et je n'ai rien ressenti d'autre que de la joie et de l'amour durant ces précieux moments. Depuis lors, j'ai toujours été libre et en bonne santé.
Je suis remplie de gratitude pour l'attention pleine d'amour des nurses de la Christian Science qui m'ont aidée, et tout spécialement pour le soutien que m'a apporté la praticienne.
Hampton (Géorgie), États-Unis
