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PARFAITEMENT INTÉGRÉE

PAROLE DE JEUNE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2005


Me sentir bien intégrée à un groupe n'avait jamais été mon point fort. Mais il y a une différence entre se trouver à la périphérie et se sentir repoussé et rejeté. C'est ce qui m'est arrivé quand je suis entrée au collège. Et c'était très dur.

Mes ennuis ont commencé dès la première année: je semblais incapable de communiquer avec mes camarades de classe. Nous ne partagions pas les mêmes intérêts, aussi n'avions-nous pas grand-chose à nous dire. De plus, ma classe était pleine de clans. Le niveau entier ne comptait que trente-cinq élèves, ce qui renforçait l'importance des clans. Si on n'était pas «in», on se sentait vraiment exclu. Et, c'était certain, je n'étais pas «in».

Alors, que faire dans une situation pareille ? Changer ? Je savais que quelque chose devait changer, mais je ne voulais pas changer ce que j'étais. Cela semblait superficiel, en fait, impossible. Alors j'ai décidé de changer plutôt la manière dont je voyais les choses. J'ai appris, en allant à l'école du dimanche de la Christian Science, que les situations changent quand on prie pour voir les choses comme Dieu les voit.

Puisque Dieu est Tout, et cent pour cent bon, alors le bien seul doit exister. Je priais pour être à même de voir le bien que je savais exister dans cette école. J'ai prié de deux façons. D'abord, pour voir le bien en moi-même. Pour aimer la façon dont Dieu a créé mon être, mon individualité. Une idée qui vient de la Bible m'a beaucoup aidée. Elle dit: « ... fais tout ce que tu as dans le cœur, car l'Éternel est avec toi.»

(II Samuel 7:3) Cela me rappelait que je n'avais pas besoin d'avoir peur d'exprimer Dieu à ma façon, comme je l'entendais, parce que Dieu était avec moi et m'aidait à être moi-même. Cela m'amenait aussi à apprécier davantage mes camarades de classe, à accorder également de la valeur à leur individualité. J'aimais l'idée que nous pouvions tous suivre notre cœur, être nous-mêmes, et que cela n'avait pas à causer des conflits, parce que là où Dieu se trouve, il ne peut y avoir de conflit. Ensuite, j'ai beaucoup pensé à la manière dont Dieu a créé chacun de nous. Il nous a créés égaux. Également aimés et également aimables. Il ne nous a pas créés pour que nous soyons rejetés ou que nous nous sentions rejetés. Et Il n'a donné à personne le pouvoir d'exclure quelqu'un d'autre. Puisque Dieu est Amour, Ses enfants doivent exprimer l'amour d'une façon qui ne laisse aucune place aux clans.

Prier de la sorte a vraiment changé la manière dont je voyais les choses. Ma confiance en moi s'est accrue, et j'ai été bien plus à l'aise dans ma façon d'être, surtout en compagnie d'autres personnes. Mais ce qui a le plus changé, à mon avis, c'est le point de vue que je portais sur mes camarades de classe.

D'une part, j'ai commencé à être vraiment consciente des messages que je recevais de Dieu. Par exemple, si je me mettais à penser de mauvaises choses au sujet de quelqu'un, je recevais parfois cette pensée: «Aime-les, c'est tout !» Pour moi, aimer quelqu'un veut dire rechercher ce qui reflète Dieu dans cette personne. Donc, pour obéir à l'idée qui m'était venue, je tâchais d'identifier toutes les manières dont cette personne reflétait Dieu, par les attentions, la gentillesse ou un sens de l'humour, par exemple.

D'autre part, j'ai arrêté de me concentrer sur des étiquettes. Je pense qu'il est parfois facile de classifier les gens selon des stéréotypes, et d'avoir ensuite certaines attentes basées sur ces stéréotypes. Mais, quand cela m'arrivait, je me mettais à apprécier chacun à sa juste valeur et à réellement voir mes camarades comme les enfants de Dieu, et je découvrais alors beaucoup plus de points communs. Je ne me laissais plus autant gagner par des stéréotypes.

Cette approche a particulièrement bien fonctionné avec une fille qui semblait être la meneuse du groupe qui avait «la cote». Elle était celle qui, en quelque sorte, encourageait les autres à ignorer totalement ceux qui n'étaient pas «cool», moi y compris. Cela n'a pas été facile de prendre le problème en main et d'aller sous la surface des choses avec elle, mais j'y suis parvenue peu à peu. J'ai remarqué qu'elle était extrêmement gentille avec les gens qu'elle aimait – vraiment gentille. Alors, j'ai pensé que Dieu ne pouvait pas créer quelqu'un qui ait la faculté d'être aimant envers certains et cruel avec d'autres. Je me suis réellement attachée à cela. Peu après, j'ai découvert que même elle et moi, nous avions des points communs. A la fin de l'année, nous nous sommes séparées sans qu'aucun mauvais sentiment ne subsiste entre nous.

Maintenant, deux ans plus tard, la classe entière a l'air différente. Je me sens à l'aise avec tous mes camarades, et la dynamique du groupe fonctionne mieux également.

La leçon la plus importante que j'ai tirée de cette expérience, c'est que développer sa relation à Dieu est réellement la bonne méthode pour se sentir à l'aise avec soi-même. Dieu ne vous juge jamais. Il vous dit qu'Il vous aime, et que vous êtes unique, que chacun de nous l'est, parce que c'est Dieu qui nous a créés. Pardessus tout, Il vous rassure et vous dit que vous n'êtes pas seul(e). Pour moi, cela a totalement redéfini ce qu'est une bonne intégration.

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