Si les gens dans la foule y avaient prêté plus d'attention, ils auraient remarqué quelque chose d'étrange. Jésus venait juste de guérir la main «sèche» d'un homme (voir Matthieu 12:10-13), sans avoir aucune connaissance de ce qui avait pu causer cette situation. Était-ce le résultat d'un accident, d'une maladie, d'un défaut congénital, de l'hérédité? C'est une chose que Jésus n'a jamais demandée, et apparemment, cela n'était pas nécessaire.
Cette guérison relatée dans le Nouveau Testament n'est qu'une parmi tant d'autres. Jésus guérissait sans demander d'où venait la personne, quelle était la cause de son grave problème physique, ni ce qu'avait pu être sa conduite dans le passé. Selon toute apparence, pour Jésus, la connaissance du présent primait largement sur celle du passé. Comment Jésus aurait-il pu savoir quoi que ce soit sur des gens qu'il venait juste de rencontrer ou qu'il connaissait à peine? Il devait percevoir quelque chose de plus profond que le moi humain: l'identité, spirituelle et réelle, de chaque personne, quelle que soit son histoire personnelle. Comme le révèlent les quatre Évangiles, cette tendance naturelle à identifier les gens d'après leur spiritualité présente, plutôt que de considérer leur passé humain, permettait à Jésus de guérir des états graves.
Quelle que soit la spécificité de la difficulté rencontrée, il apparaît que Jésus guérissait régulièrement avec la même méthode. Par exemple, lorsqu'il rencontrait des gens accusés d'une conduite immorale, Jésus n'avait pas pour habitude de les questionner à propos de leurs erreurs passées. Au contraire, il apparaissait plus déterminé à tout simplement les aider à se libérer du péché.
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