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Article de couverture

L'immunité dans le monde grâce à la prière

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2005


Dans le cadre de mon activité d'aumônier dans l'armée américaine, j'ai souvent voyagé pour des raisons de service. J'ai quitté ma base pour me rendre en Asie, au Proche-Orient, en Europe centrale et en Afrique subsaharienne afin de participer, lors de conférences, à de longues sessions et négociations. Beaucoup des pays que j'ai visités connaissent depuis longtemps des problèmes de santé publique.

Les gens me demandent fréquemment comment je peux me rendre dans ces pays et me sentir à l'aise, ou, ce qui est plus significatif encore, en sécurité. Ils reconnaissent que je dois en premier lieu faire face au sentiment d'être en terre «étrangère», une terre habitée par des gens différents de moi par leur aspect physique, leurs vêtements, leur langue, et bien souvent leur religion.

Je réponds toujours que c'est grâce à la prière. C'est ma première défense. J'ai recours à la prière pour trouver l'immunité, que les vaccinations soient obligatoires ou non pour les voyageurs. Je prie d'abord, ainsi que Jésus nous a enjoints de le faire, pour voir que les membres des peuples du monde entier sont mes semblables, mes frères et sœurs. Je m'efforce de voir que nous formons une immense famille dans laquelle l'origine, la couleur et les frontières ne sont pas d'une grande importance. Il est normal que nous nous intéressions sincèrement à la culture de l'autre et que nous soyons enrichis par ce que nous apprenons de ceux qui sont différents de nous. Dans cette communauté-là, il n'y a pas d'étrangers.

Quand je voyage, cette prise de conscience me remplit d'une joie toute spéciale. Je me dis: «Regarde tous ces frères et sœurs qu'il te reste à rencontrer. Nous avons tant à explorer ensemble. Tant de bienfaits à partager.» Il est vraiment trop facile de s'arrêter à la surface des choses et de voir en ceux qui vivent loin de nous des gens «étranges» ou des «étrangers». D'ailleurs, j'ai constaté que s'ils font, à nos yeux, partie de la famille, les occasions se présentent d'entretenir des relations personnelles plus profondes qui entraînent la guérison et non l'infection.

Une fois, j'ai été envoyé en Slovénie afin d'organiser une série de réunions d'information et de causeries destinées au ministère de la Défense et aux étudiants de troisième cycle, sur le sujet de la liberté de culte dans l'armée américaine. A l'époque, dans cette région, il y avait des alertes à la tuberculose et à la grippe. Ce fut pour moi un appel tout spécial à la prière. Je me suis concentré sur la souveraineté de Dieu et sur le lien que, lors de ces réunions, chacun avait avec Dieu et avec les autres, tous membres d'une même grande famille. J'ai prié afin de pouvoir faire du bien à tous ceux qui étaient dans l'adversité, y compris à ceux dont je venais de faire la connaissance et qui semblaient si différents de moi en raison de leurs habitudes et de leurs traditions. Au bout de trois journées de réunion, j'ai eu l'agréable surprise de recevoir la visite à mon hôtel de deux des étudiants de troisième cycle, venus me poser quelques questions. Nous étions bientôt engagés dans une conversation aux dimensions réellement spirituelles. Les étudiants étaient enthousiasmés, et l'un d'eux a téléphoné à ses amis sur son portable pour leur dire de nous rejoindre. En moins d'une heure, quinze étudiants étaient réunis dans le restaurant de l'hôtel, discutant avec animation de la foi, du mariage, de la famille et de la carrière militaire. C'était comme si j'avais une immense école du dimanche pour adultes.

Cela me faisait chaud au cœur de voir mes frères et sœurs de Slovénie manifester cette soif de connaître la grâce divine dans leur vie. Deux jeunes ont exprimé le souhait de me voir plus tard pour me demander comment fonder leur futur mariage sur une base spirituelle. Un autre étudiant m'a demandé de prier avec lui pour qu'il guérisse de ce que l'armée américaine appelait la «crève des Balkans»: une forme grave de la grippe. Je lui ai fait part de quelques vérités simples tirées de la Bible, notamment de l'assurance que nous sommes toujours un avec le Père qui a le pouvoir de guérir tous nos maux. Le lendemain, cet étudiant m'a téléphoné pour me dire qu'il était complètement guéri. Il a ajouté qu'il avait pris la décision d'arrêter de fumer. Dès ce moment, les dernières inquiétudes que j'avais pu entretenir au sujet de la «crève» ont disparu.

Je pense que ces résultats découlaient du fait que nous nous étions rassemblés en nous attendant, les uns et les autres, à pouvoir nous faire du bien mutuellement.

Une autre fois, j'ai été informé à la dernière minute que je devais subir sept vaccinations afin de pouvoir voyager en Indonésie et aux Philippines pour un entraînement dans la jungle. On y craignait beaucoup des maladies endémiques. Je préférais ne pas me faire vacciner, parce que le fait de m'en remettre exclusivement à Dieu s'était avéré plus efficace que tout dans ma vie quotidienne. J'ai donc beaucoup prié afin de savoir ce que je devais faire.

D'abord, je me suis dit que le travail que j'allais entreprendre en tant qu'aumônier allait être un bienfait pour les hommes impliqués dans ces exercices. Puis j'ai regardé ce que Mary Baker Eddy avait écrit sur la vaccination: «Plutôt que d'entrer dans des querelles à propos de la vaccination, je recommande, si la loi l'exige, de s'y soumettre, d'obéir à la loi, puis d'avoir recours à l'évangile pour se protéger de toutes conséquences néfastes sur le plan physique.» (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 219)

Finalement, je me suis dit que les responsables militaires qui avaient établi ce règlement s'efforçaient de prendre soin des hommes, dans un véritable souci de les protéger, et j'ai respecté leur position. C'était leur façon d'aimer leur prochain. Je me suis donc fait vacciner l'après-midi de mon départ, sans renoncer du tout à mon point de vue selon lequel Dieu était la plus grande puissance protectrice. Je suis reconnaissant de pouvoir dire que je n'ai souffert d'aucun des effets secondaires dont on m'avait averti.

Un de mes amis qui est rabbin m'a cité un jour un ancien précepte du Talmud qui dit: «Il n'existe personne qui entre dans cette maison que cette maison ne puisse bénir, et il n'existe personne qui entre dans cette maison qui ne puisse bénir cette maison.» J'y ai vu un parallèle intéressant avec les enseignements de Jésus sur l'amour du prochain. Dans le royaume de Dieu, il ne peut y avoir de personnes étrangères, d'atmosphères étrangères, de nourriture étrangère ni de maladies étranges. C'est la peur de l'inconnu qui rend les choses étranges. Membres de la même famille universelle, nous sommes par conséquent en mesure d'embrasser l'inconnu en y voyant simplement quelque chose à connaître et à accueillir dans notre foyer mondial.

Un autre concept tiré de la tradition chrétienne m'aide beaucoup, c'est celui de pèlerin. Je me vois et je vois tous les êtres créés par Dieu cherchant et trouvant des preuves de la grâce divine dans leur existence et dans celle de ceux qui les entourent. Ces pèlerins s'efforcent constamment de faire du bien à leur prochain.

Jésus a dit: «Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit reçoit celui qui m'a envoyé.» (Matthieu. 10:40) Et dans Science et Santé, on trouve cette idée formulée ainsi: «Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel; étranger, tu es l'hôte de Dieu.» (p. 254) Où que nous soyons appelés à nous rendre, étant les pèlerins de Dieu, nous avons toujours la possibilité de nous sentir chez nous.

Je ne nie pas que, parfois, les différences que nous rencontrons nous donnent le sentiment d'être étrangers. Dans ces cas-là, je me dis: «Si je suis l'hôte de Dieu, je trouverai toujours la sécurité, un accueil chaleureux et de l'attention. Et je peux m'appuyer là-dessus.» Me considérant comme un hôte, je pense alors à la nécessité de me conduire comme un hôte, où que je sois. Cette attitude permet aux qualités comme l'humilité et l'amour de triompher des doutes concernant des gens «inconnus» sur des terres étrangères. C'est une autre façon de vivre quotidiennement l'amour de Dieu.

Nous sommes immunisés dans le monde entier lorsque nous imprégnons régulièrement notre vie et notre cœur d'une dose de l'amour de Dieu, et que nous embrassons sans crainte le monde créé par Dieu, dans lequel chaque communauté est remplie de frères et de sœurs qu'il nous reste à rencontrer.

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