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Article de couverture

L'immunité spirituelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2005


Il y a plusieurs années, j'exerçais la profession de pédiatre. Un jour, une jeune femme, qui avait été infirmière avant de se marier, a pris rendez-vous au centre médical pour faire vacciner sa petite fille, alors âgée d'un an. Le jour venu, elle ne s'est pas présentée. Nous avons convenu d'une nouvelle date, mais elle n'est pas venue non plus. Apparemment, l'enfant avait eu une poussée de fièvre en réaction à une première injection du vaccin, quelques mois plus tôt. A la deuxième injection, la réaction avait été encore plus forte. La maman avait à présent peur des effets du dernier rappel. D'un autre côté, si elle y renonçait, elle craignait que le bébé attrape l'une des trois maladies – sinon toutes – contre lesquelles le vaccin était censé l'immuniser.

La mère craignait, dans les deux cas, les conséquences de sa décision. Lors des deux premières vaccinations, son mari et elle vivaient dans une ville du golfe Persique. Cette fois, elle se sentait plus rassurée en retournant à Bombay, où vivait le reste de sa famille. Deux ans avant cet incident j'avais commencé à étudier la Christian Science, Je lisais tous les jours Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Ce livre, qui enseigne la guérison spirituelle, permet à chacun de comprendre Dieu et Sa création spirituelle. On y lit notamment ceci: «... rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être, car la Vie est Dieu». (p. 228) En réfléchissant à cette phrase, il m'est clairement apparu que l'identité spirituelle véritable de cette enfant n'était pas composée de chair ni d'os, car elle était l'image parfaite de Dieu. Sa vraie substance, c'était les qualités reflétées de son Parent divin, son Père-Mère, Dieu. Ces qualités comprenaient la pureté, l'innocence, l'intégrité, la force, la vitalité, etc. Rien de physique ne pouvait pénétrer son intégrité ni son innocence. Ni la maladie ni le vaccin ne pouvaient pénétrer ces qualités mentales – des qualités spirituellement mentales.

J'ai senti que l'enfant était en sécurité absolue dans la présence de Dieu. Comme il est dit dans le Psaume 91: «Celui qui demeure sous l'abri du Très-haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. Je dis à l'Eternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie!» (Psaume 91: 1,2)

Ces versets m'ont convaincue que l'enfant était déjà protégée, quelle que soit la décision de la mère. Sans rien lui dire à ce sujet, je savais qu'elle bénéficiait elle aussi des bienfaits de ces vérités universelles. L'enfant a finalement été vaccinée et n'a ressenti aucun effet négatif.

Après avoir vécu cette expérience, j'ai approfondi mon étude de la Christian Science. J'ai appris que dans l'univers de l'Entendement, qui est entièrement spirituel, il n'y a pas de maladie car Dieu, qui est la Vie, ne pourrait jamais créer quoi que ce soit de nuisible ou de destructeur. «De l'Amour, de la lumière et de l'harmonie qui sont la demeure de l'Esprit, il ne peut venir que des reflets du bien. Toutes les choses belles et inoffensives sont des idées de l'Entendement. L'Entendement les crée et les multiplie, et le produit est nécessairement mental.» (Science et Santé, p. 280) La compréhension de cette vérité est la meilleure des défenses.

Les théories médicales concernant la contagion sont fondées sur l'hypothèse que certains états sont causés par des bactéries ou des virus qui se transmettent d'une personne à une autre par l'air, l'eau ou la nourriture. Ils sont censés pénétrer dans le corps, s'y multiplier et lui nuire.

Cependant Mary Baker Eddy ne parle pas des germes matériels comme quelque chose qui a le pouvoir de causer une maladie. Elle se place à un niveau différent et se réfère aux germes de la pensée, des microbes mentaux. «Il reste encore beaucoup à dire et à faire avant que tout le genre humain soit racheté et que tous les microbes mentaux de péché et tous les germes maladifs de la pensée soient exterminés», écrit-elle. (Science et Santé, p. 164) De ce point de vue, la prévention et la guérison ne reposent pas sur l'administration d'un médicament ou d'un antibiotique, mais sur l'élimination des pensées qui ne sont pas divines.

La crainte est à l'origine de la plupart des troubles. Un état de pensée craintif est propice aux problèmes, car cela revient à nier la présence de Dieu, le bien. La présence du bien tout-puissant exclut tout élément nuisible capable de causer la peur.

«L'amour parfait bannit la crainte», liton dans le Nouveau Testament. Cette affirmation a réconforté et libéré de la peur un grand nombre de gens. Dieu est Amour. Cet amour est universel et impartial, il inclut tout le monde. Nous sommes tous Ses enfants, l'objet de la tendresse de la paternité et de la maternité de Dieu. C'est un amour puissant, un amour qui fortifie. L'accepter est la meilleure des immunités.

La ville où j'habite connaît des épidémies épisodiques, de grippe notamment. Lorsque survient une vague de grippe, la presse écrite et télévisée rend compte de l'épidémie en décrivant ses symptômes.

Il y a plusieurs années, alors que je connaissais la Christian Science depuis très peu de temps, j'ai manifesté les premiers symptômes de la grippe. Le soir même, j'ai étudié des passages de Science et Santé et prié sur la base de ce que je comprenais. J'avais appris que Dieu n'est pas à l'origine de la maladie. Il n'avait jamais créé la maladie et ne l'avait jamais envoyée ni à moi ni à personne. Tout ce qu'Il avait créé était bon, et je ne pouvais être réceptive à rien d'autre. Dieu était mon Père-Mère, Il me protégeait, Son pouvoir me garantissait la santé comme il garantissait le bien-être à chacun.

Le lendemain matin, j'étais loin d'aller mieux. J'étais très tentée de rester au lit. J'ai lu la leçon biblique indiquée dans le Livret Trimestriel de la Christian Science. A contrecœur, j'ai pris ma douche et je me suis habillée. Je suis sortie en m'apitoyant sur moi-même. J'hésitais à monter dans ma voiture pour me rendre au travail. Ce n'est qu'en rentrant chez moi, le soir, que je me suis rendu compte de la guérison. Elle avait sans doute eu lieu peu de temps après que j'ai quitté la maison, car je ne me souvenais pas de m'être sentie mal durant toute la journée. Je ne présentais plus le moindre symptôme de maladie.

Selon la croyance humaine, une infection virale ne disparaît pas si vite. On peut voir dans cette guérison rapide l'effet de mes pensées sur le corps. A plusieurs reprises, avant de m'habiller, et de partir en voiture, j'ai été tentée de croire à la réalité des symptômes et de douter de l'efficacité du pouvoir de Dieu à me guérir. Mais le refus de succomber à ces tentations et l'obéissance dont j'ai fait preuve en passant outre ont permis la guérison.

La crainte est un piège: elle conduit à penser que des choses négatives vont arriver. Une simple pensée positive n'a pas le même pouvoir qu'une pensée spirituelle, qui laisse les pensées de Dieu remplir notre conscience. Notre confiance et notre santé reposent sur ce fondement solide. Mary Baker Eddy écrit: «L'étoile qui contemplait tendrement la crèche de notre Seigneur prête à cette heure sa lumière resplendissante: la lumière de la Vérité qui réconforte l'homme, le guide et le bénit tandis qu'il cherche à atteindre l'idée naissante de la perfection divine se levant sur l'imperfection humaine – lumière qui calme les craintes de l'homme, porte ses fardeaux, le conduit à la Vérité et à l'Amour qui tendrement l'affranchissent du péché, de la maladie et de la mort.» (Écrits divers, p. 320)

La perfection divine qui nous a créés et nous anime est la norme de la pensée et de la vie. C'est la base de l'immunité véritable, absolue.

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