Il y a plusieurs années, j'exerçais la profession de pédiatre. Un jour, une jeune femme, qui avait été infirmière avant de se marier, a pris rendez-vous au centre médical pour faire vacciner sa petite fille, alors âgée d'un an. Le jour venu, elle ne s'est pas présentée. Nous avons convenu d'une nouvelle date, mais elle n'est pas venue non plus. Apparemment, l'enfant avait eu une poussée de fièvre en réaction à une première injection du vaccin, quelques mois plus tôt. A la deuxième injection, la réaction avait été encore plus forte. La maman avait à présent peur des effets du dernier rappel. D'un autre côté, si elle y renonçait, elle craignait que le bébé attrape l'une des trois maladies – sinon toutes – contre lesquelles le vaccin était censé l'immuniser.
La mère craignait, dans les deux cas, les conséquences de sa décision. Lors des deux premières vaccinations, son mari et elle vivaient dans une ville du golfe Persique. Cette fois, elle se sentait plus rassurée en retournant à Bombay, où vivait le reste de sa famille. Deux ans avant cet incident j'avais commencé à étudier la Christian Science, Je lisais tous les jours Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Ce livre, qui enseigne la guérison spirituelle, permet à chacun de comprendre Dieu et Sa création spirituelle. On y lit notamment ceci: «... rien d'inharmonieux ne saurait pénétrer l'être, car la Vie est Dieu». (p. 228) En réfléchissant à cette phrase, il m'est clairement apparu que l'identité spirituelle véritable de cette enfant n'était pas composée de chair ni d'os, car elle était l'image parfaite de Dieu. Sa vraie substance, c'était les qualités reflétées de son Parent divin, son Père-Mère, Dieu. Ces qualités comprenaient la pureté, l'innocence, l'intégrité, la force, la vitalité, etc. Rien de physique ne pouvait pénétrer son intégrité ni son innocence. Ni la maladie ni le vaccin ne pouvaient pénétrer ces qualités mentales – des qualités spirituellement mentales.
J'ai senti que l'enfant était en sécurité absolue dans la présence de Dieu. Comme il est dit dans le Psaume 91: «Celui qui demeure sous l'abri du Très-haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. Je dis à l'Eternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie!» (Psaume 91: 1,2)
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