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«J'ai commencé à penser que la guérison était possible pour moi»

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2005


J'avais douze ans et je me trouvais encore une fois à l'hôpital après un nouvel accès de bronchite aiguë, quand une amie voisine a parlé de la Christian Science à ma mère. Son fils, Ivan, avait été guéri de la même maladie par la seule prière. Elle me demanda si je voulais aller à l'école du dimanche de la Christian Science, dans une église proche, car elle pensait que cela m'aiderait.

Ma mère était très triste à mon sujet. Chaque année, je devais aller à l'hôpital pour traiter des bronchites. Je pense que j'étais allé dans tous les hôpitaux de la ville de São Caetano où nous habitions, et pourtant les accès continuaient. Ma mère était prête à essayer n'importe quoi qui puisse m'aider, aussi ai-je commencé à fréquenter l'école du dimanche. Je ne comprenais pas très bien ce que les moniteurs disaient. Quand mon moniteur m'a dit que j'étais fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, j'ai été très surpris: je n'avais jamais entendu rien de pareil auparavant. Et je n'avais jamais entendu quelqu'un parler de guérison spirituelle, ni du fait que cela soit possible de nos jours. Toutefois, j'ai continué à y aller chaque dimanche pendant toute mon adolescence.

Ce qui m'attirait à cette école du dimanche était l'amour et l'affection que les gens me manifestaient. De plus, je voulais guérir. Ivan y allait aussi et nous jouions souvent ensemble dans la rue. Je voyais qu'il allait bien, qu'il était en bonne santé, alors que moi, je ne pouvais pas manger de glaces ni faire ce que les autres enfants faisaient. J'ai commencé à penser que la guérison était possible pour moi aussi, mais je continuais à prendre des médicaments à chaque accès de bronchite aiguë, parce que je pensais que la prière était quelque chose qu'on faisait en plus, et que les médicaments et la prière étaient tous deux nécessaires pour obtenir une guérison. J'avais également très peur de ce qui pourrait m'arriver si je ne prenais pas mes médicaments.

Je possédais un exemplaire de la Bible et de Science et Santé, mais je ne les ai pas beaucoup étudiés dans les années qui ont suivi. En fait, je ne comprenais pas vraiment ce qu'ils disaient, ni comment la Christian Science seule pouvait me guérir. A chaque fois que j'avais une crise, je me sentais découragé car je pensais que cela n'aurait pas dû se produire encore. Après tout, je prenais mes médicaments et je priais aussi pour moi-même !

Finalement, j'en suis arrivé au point où les comprimés n'avaient plus aucun effet sur moi, et j'ai dû recourir aux injections pour atténuer les symptômes.

Puis, une nuit, alors que j'avais dix-huit ans, j'ai eu un nouvel accès de bronchite aiguë qui a de nouveau nécessité une hospitalisation. Les médecins ont dû m'opérer, et ensuite ils m'ont dit qu'ils me reverraient souvent. Quand j'ai entendu cela, j'ai eu très peur. Ces docteurs ne voulaient que mon bien, mais l'expérience était si traumatisante que je ne voulais plus jamais retourner à l'hôpital.

J'ai décidé que j'allais appliquer les enseignements de la Christian Science pour voir s'ils allaient me guérir. J'ai demandé à ma monitrice de l'école du dimanche, qui était praticienne de la Christian Science, de prier pour moi. Jusque-là, nous n'avions parlé qu'à l'église, mais alors, je me suis mis à aller à son bureau, où elle m'a expliqué comment prier avec plus d'efficacité. A cette époque, j'étais à l'université, et je lui rendais visite à toute heure du jour ou de la nuit, ou je lui téléphonais. Nous parlions des idées développées dans les leçons bibliques hebdomadaires de la Christian Science, et ses vues inspirées m'ont aidé à entrevoir que j'étais spirituel, une idée de Dieu, et non composé de parties matérielles qui pouvaient tomber malades ou être blessées. Pendant cette période, je me suis vraiment mis à étudier la leçon biblique chaque jour.

L'année suivante, j'ai eu une autre crise grave un vendredi soir. Mais cette fois a marqué pour moi un tournant décisif, parce que j'ai décidé ce jour-là de m'appuyer seulement sur la prière pour être guéri, et je n'ai pris aucun médicament. Malgré beaucoup de difficulté à parler parce que je ne pouvais pas respirer, j'ai pu appeler mon amie praticienne pour demander un traitement par la prière. Elle a calmé mes craintes et m'a demandé de lire quelques passages de la Bible et de Science et Santé. Je suis resté assis sur un canapé toute la nuit pour les lire. Je me souviens qu'elle m'avait dit qu'il était important de penser à ce que je lisais et non de lire seulement.

Dans la Bible, j'ai lu le chapitre 13 de l'Épître aux Corinthiens et l'Évangile de Jean pour en savoir davantage sur l'amour de Dieu. Et dans Science et Santé, la praticienne m'a demandé de réfléchir sur le sens de «l'exposé scientifique de l'être» qu'on trouve à la page 468. J'ai concentré ma pensée sur la première phrase de cet exposé, qui dit: «Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière.» J'ai relu cette phrase maintes fois pour la comprendre vraiment parce que je sentais que c'était la clef de ma guérison.

C'est alors que j'ai eu une révélation sur la façon dont je devais prier. Jusque-là, j'avais pensé que pour aller mieux je devais prier pour mes poumons et pour mes bronches. Mais ce soir-là, j'ai réalisé que le problème n'était pas réellement mes bronches. Ce qui avait besoin d'être guéri n'était pas mon corps physique, mais la croyance erronée (inexacte) à la vie dans la matière, croyance que j'avais acceptée jusque-là. J'ai commencé à me rendre compte que je devais insister sur le fait spirituel que je n'étais pas «composé de cerveau, de sang, d'os et d'autres éléments matériels» (Science et Santé, p. 475). J'étais une idée parfaite de Dieu, qui n'avait rien à voir avec la maladie ! Cette nouvelle compréhension du fait que j'étais spirituel m'a donné beaucoup de confiance. Jusqu'à ce moment-là, je n'avais pas pensé que j'étais parfait. Ma mère m'avait dit que j'avais eu des bronchites depuis ma plus tendre enfance, alors j'avais toujours considéré que j'étais malade. J'ai prié ainsi pour moi-même pendant presque toute la nuit et j'ai fait confiance à l'efficacité des prières de la praticienne. Un peu plus tard, j'ai pu trouver le sommeil.

Le lendemain, je suis resté ferme dans la foi que je pourrais surmonter ce défi d'une façon permanente parce que j'avais passé la nuit entière sans aucun médicament. Le lundi, j'ai pu aller au travail pour enseigner, et bien qu'il m'ait fallu prendre plus de temps pour tout faire, je me suis senti de mieux en mieux. A chaque fois que l'idée de la maladie me venait à l'esprit, j'affirmais que je ne consentirais pas à penser qu'elle faisait partie de moi, parce que j'étais une idée parfaite, spirituelle de l'Entendement divin, Dieu. Je me suis totalement remis de cet accès, par la prière. Cela a été une grande victoire parce que j'ai pu me rendre compte que je n'avais plus besoin de médicaments. Je les ai tous jetés.

A partir de ce moment-là, ma santé s'est rapidement améliorée. J'ai aussi commencé à prier plus régulièrement pour moi-même et à lire Science et Santé du début jusqu'à la fin pour comprendre davantage Dieu et ma relation à Lui. Bien que j'aie eu à faire face à d'autres accès pendant quelques années, ma compréhension spirituelle croissait, et je pouvais prier avec plus d'efficacité quand ils survenaient. En conséquence, je pouvais surmonter les symptômes rapidement à chaque fois, et ils ne me faisaient plus peur. Arrivé à un certain point, j'ai demandé à la praticienne d'arrêter de prier pour moi, car j'avais confiance dans mes propres prières. A l'âge de vingt et un ans (il y a plus de vingt ans,maintenant), je me suis rendu compte que ma guérison était totale, et je n'ai plus jamais ressenti un seul symptôme de bronchite. Après cette guérison, j'ai changé d'orientation dans mes études à l'université: j'ai étudié les mathématiques plutôt que la biologie parce que je ne voulais plus entendre parler de maladie.

Quelque temps après, j'ai suivi le cours de Christian Science. Cela m'a aidé à comprendre encore mieux comment pratiquer cette Science démontrable et exacte, la Science de la guérison chrétienne qui a apporté la guérison dans ma vie.

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