Ah les pirates! Aventuriers qui n’ont peur de rien et qui parcourent les océans. Forçant l’ennemi à subir le supplice de la planche, l’équipage à ses côtés. Quelle vie extraordinaire ! C’est aux pirates que le héros de cette histoire vraie, appelonsle Louis, jouait le plus souvent avec ses copains. Non, il ne connaissait pas Jack Sparrow, le héros du film américain, Les pirates des Caraïbes: la malédiction de la perle noire, qui n’était pas encore sorti sur les écrans. Mais c’était le genre de pirate qu’il rêvait d’être.
Louis avait quelques accessoires pour jouer aux pirates. Il avait un bandeau noir qui lui cachait un œil et lui donnait l’air méchant. Il avait un bandana qu’il nouait sur sa tête. Il avait un feutre noir avec lequel il se dessinait des tatouages sur la peau.
Un jour que Louis jouait tout seul, il eut une idée. Après s’être assuré que personne ne le voyait, il ouvrit un tiroir de la cuisine pour en sortir un couteau. Il le mit entre ses dents, comme les pirates quand ils grimpaient dans les cordages et dans les voiles. Il bondissait sur son lit. Il s’imaginait pirate en train de descendre une grande voile gonflée par le vent !
Et puis, BADABOUM ! Louis se mit à hurler. Sa maman se précipita dans la chambre. Il venait de se blesser gravement en tombant, le couteau dans la bouche. Sa maman nettoya la plaie et y appliqua un pansement. Mais sa bouche lui faisait mal. Il avait besoin d’encore plus d’aide.
Louis et sa maman savaient que Dieu est le secours le plus rapide et le plus proche qui soit. Alors ils s’assirent pour prier. Louis avait appris à prier à l’école du dimanche. La prière, c’est un moyen de se souvenir que Dieu est là, qu’Il est bon et qu’Il a le pouvoir de prendre soin de toi. Même si tu fais une bêtise.
Ce n’était pas la première fois que Louis faisait des erreurs. Parfois il avait « oublié » d’obéir... Il avait eu peur aussi, il s’était mis en colère, il s’était blessé. La prière l’avait aidé dans ces moments-là. Allait-elle l’aider maintenant ? En larmes, Louis l’espérait.
Pour commencer, la prière pouvait-elle l’aider à ne plus avoir peur ? Oui. Sa maman lui rappela que Dieu était tout près et que l’amour de Dieu remplace la peur par le sentiment d’être aimé et consolé. En pensant à tout cela, Louis et sa maman priaient ensemble.
Louis connaissait d’autres noms pour Dieu. « Amour » en était un. A l’école du dimanche, il avait appris que la Bible dit: « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. » (I Jean 4:18) Louis savait que, s’il avait peur, il pouvait se tourner vers Dieu et se sentir en sécurité.
Maintenant même, Louis comprenait cela. Il pouvait ressentir l’amour de Dieu jusqu’à ce que la peur soit « bannie ». Jetée. Partie. Bientôt, en ressentant cet amour, Louis n’avait plus peu. I n’avaot mal. Il ne saignait plus non plus. Il demanda même un verre de jus d’orange. Sa maman alla le lui chercher, pourtant, elle n’était pas sûre que ce soit la bonne chose à faire. Elle se disait que si Louis avait encore des coupures dans la bouche, le jus d’orange allait le piquer très fort. Mais pas du tout.
Plus tard, elle s’aperçut que Louis n’avait même pas de cicatrices sur le visage. La prière l’avait complètement guéri.
Louis est allé voir Les pirates des Caraïbes quand le film est sorti. Il a beaucoup aimé. Il a aussi bien aimé se rappeler que l’Amour avait fait disparaître la peur quand il jouait au pirate et l’avait aidé à ressentir le pouvoir de Dieu, ce qui l’avait totalement guéri. Ça, c’est quelque chose qu’il n’oubliera jamais !