Il y plusieurs années déjà, j’arrivai dans une ville où j’avais trouvé du travail. Je fus embauché en qualité de chef de service. Quelques temps après, j’ai remarqué qu’une des demoiselles du Secrétariat ne me disait jamais bonjour. Il se trouve qu’en acceptant ce poste, j’avais pris la place de son ancien concubin, lequel avait été démis de ses fonctions pour conduite blâmable. Cette jeune femme avait donc perdu certains avantages qu’elle recevait de l’ancien chef. Elle me haïssait ouvertement.
Un jour, une autre demoiselle du Secrétariat m’a reproché de me laisser insulter par une subalterne. « Vous ne réagissez pas alors que toute la société parle de votre manque d’autorité », a-t-elle dit. Elle me conseilla d’en parler à la Direction générale pour que le comportement de cette demoiselle soit puni.
Le soir même, je me suis posé la question: Fallait-il en parler à la Direction ou plutôt prier ? J’ai opté pour la prière. J’ai réfléchi avec beaucoup d’attention à l’histoire des syriens, dans la Bible, venus capturer le prophète Élie qui furent frappés d’aveuglement à Samarie, ville ennemie, et à qui le roi d’Israël, donna un grand repas, au lieu de les détruire. (Voir II Rois 6:8-23) J’ai pensé que moi non plus je ne devais pas rendre le mal pour le mal, même si cela pouvait déconcerter certaines personnes. Le lendemain, j’ai décidé de voir cette demoiselle du Secrétariat comme l’enfant parfaite de Dieu, qui est Amour et notre Père-Mère. Même quand elle me croisait dans les couloirs sans me dire bonjour, je reconnaissais en elle une idée de Dieu qui ne peut exprimer que l’amitié, la joie, et non la rancune. Je m’efforçais de comprendre que la nature de chaque enfant de Dieu est aimante, et que cela est la seule réalité.
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