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La volonté de Dieu est toujours bonne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2004


« Je veux que ce soit la nuit ! » répétait sans cesse, entre de gros sanglots, une petite fille de quatre ans. En se réveillant, ce matin-là, elle s’était aperçue que sa sœur avait dormi dans un sac de couchage. Elle voulait l’imiter sans avoit la patience d’attendre jusqu’au soir. Sa volonté nettement affirmée, mais insatisfaite, la rendait très malheureuse.

Sans aller jusqu’à cette extrémité, notre époque apprécie les caractères volontaires. Elle y décèle une énergie et une ambition souhaitables dans un monde où, dit-on, il faut savoir se motiver, jouer des coudes pour « arriver ». Pourtant, l’un des messages les plus caractéristiques de la Bible va à contrecourant de cette opinion générale. Chacun à leur manière, les prophètes de l’Ancien et du Nouveau Testament nous ont légué un même enseignement, que Jésus résume ainsi, en s’adressant à Dieu:« Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26:39)

Qu’est-ce que la volonté de Dieu ? La Divinité veut-elle vraiment le bonheur de chacun ? Et à quelle condition ? La réponse à ces questions se trouve dans l’interprétation spirituelle des Écritures. En effet, une lecture littérale n’est pas suffisante, car elle induit en erreur en dépeignant un Dieu capable du meilleur comme du pire. A première vue, l’Ancien Testament semble véhiculer l’image d’un Dieu qui veut le bonheur de son peuple, mais n’hésite pas à châtier sans pitié ceux qui se détournent de Lui ou font le mal. Cette « colère de l’Éternel » dont parle les Écritures n’a pourtant rien à voir avec la nature de Dieu. Examinant ces passages dans un éclairage spirituel, Mary Baker Eddy écrit, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, qu’il ne s’agit ni plus ni moins que de la manifestation du mal qui contrefait la justice divine et finit par se détruire lui-même. (voir p. 293) On aurait tort, du reste, de croire que l’Ancien Testament n’est qu’une litanie de « crimes et châtiments ». On y trouve également les nombreuses promesses d’un Dieu, semblable à un Père-Mère aimant, qui invite Ses enfants à Le glorifier, à L’aimer, à L’écouter et à suivre Ses directives, dans la détresse comme en période de prospérité, afin de bénéficier constamment de Ses bienfaits. (A titre d’exemples, on peut se reporter aux versets suivants: Psaumes 91:14, 15; Ésaïe 26:3; Ecelésiaste 2:26; Proverbes 1:33; Jérémie 17:7, 8)

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