La foi religieuse, facteur essentiel de la santé et du bien-être
«Beaucoup de médecins et de patients ont appris, par expérience, que la foi religieuse est un bon médicament. Depuis quelques années, des centaines d'études cliniques ont prouvé que cette affirmation n'est pas simplement une question de foi, mais qu'elle repose sur une science.
« Les gens qui assistent régulièrement à un service religieux sont en meilleure santé que ceux qui ont peu de liens avec la religion. Des études sérieuses ont constaté qu'ils bénéficiaient des avantages suivants:
• Moins de cancers, de maladies cardiaques et autres pathologies
• Guérison plus rapide de maladies graves avec moins de complications
• Plus grande longévité
• Moins de dépression, d'anxiété et autres difficultés mentales
• Faculté accrue de faire face aux maladies longues ou incurables avec une plus grande sérénité et moins de douleur
• Risque moins grand de dépendance à l'alcool, à la drogue ou au tabac
• Mariage réussi et vie familiale plus heureuse.
« On peut expliquer ces conclusions en partie par le fait que les gens qui pratiquent une religion mènent en général une existence plus saine. [...]
« On pourrait dire que la spiritualité pose des questions. La religion compose des réponses. La religion s'attache davantage à fonder des communautés, la spiritualité s'attache plutôt aux progrès individuels. De l'extérieur, la religion est plus objective et plus mesurable. La spiritualité se base davantage sur l'émotion et l'expérience intérieure. La religion prescrit certains comportements et en proscrit d'autres. La spiritualité a peu de prescriptions ou de proscriptions. La religion fait des distinctions entre les différents groupes. La spiritualité met l'accent sur les points communs.
« Les études laissent entendre que la bonne santé est associée à des formes précises de comportement religieux: en particulier, une plus grande assiduité à des services religieux organisés. Les effets de la spiritualité sans pratique religieuse n'ont pas été aussi bien étudiés.
« Parmi les membres de groupes religieux, ceux qui ont des croyances religieuses et spirituelles profondément ancrées jouissent de plus grands avantages que ceux qui sont surtout motivés par la pression de leur entourage. »
"The incredible healing power of prayer"
[Le pouvoir incroyable de guérison de la prière]
Bottom Line/Tomorrow (États-Unis)
Avril 2004
Un aumônier, allée 7B
«Sûrement, me disais-je, un aumônier ne passerait pas inaperçu dans un supermarché, même parmi des centaines de gens qui s’affairent autour des marchandises. Je m’attendais à ce qu’elle porte un col de pasteur et qu’elle parcoure les allées, une Bible à la main. Et pourtant, Lyn Wallwork était là, sans rien qui la distingue de la foule, me souhaitant la bienvenue au magasin Asda, à Benton [Angleterre]. J’ai seulement compris qui elle était en lisant les mots sur son T-shirt blanc: “In-store chaplain” [Aumônier du magasin]. Elle est sympathique et d’un abord facile, le genre de personne à qui on peut tout dire. C’est peut-être pour cela que ce travail lui convient parfaitement: elle prête une oreille attentive aux six cent cinquante employés et aux milliers de clients du magasin. Il en vient environ 46 000 par semaine. [...]
« Lyn... est aumônier dans ce magasin depuis plus d’un an. En général, elle s’y rend une fois par mois, le samedi, mais elle peut changer son emploi du temps si nécessaire. Les gens lui parlent de toutes sortes de choses, d’un deuil qui les a frappés par exemple, de problèmes familiaux ou bien encore ils s’arrêtent simplement pour la saluer. Il lui arrive parfois de les aider à faire leurs courses.
« Il y a quelques clients qui viennent uniquement pour la voir. La plupart du temps, elle s’entretient avec les gens dans l’allée, mais une pièce fermée est à la disposition de ceux qui souhaitent lui parler en privé.
« Une “boîte à prières”, à l’accueil, invite les gens qui souhaitent parler à Lyn ou qui ont besoin d’un conseil, à lui laisser une note. Elle est la seule à ouvrir la boîte et tout ce qui lui est communiqué reste confidentiel. [...]
« Un supermarché est sans doute un lieu inattendu pour rencontrer un aumônier, mais, étant donné le nombre de plus en plus réduit de gens qui se rendent à l’église de nos jours, Lyn pense que c’est un bon moyen de faire revivre la foi dans le quartier. [...]
« “Ce sont les supermarchés eux-mêmes qui ont modifié la façon dont les habitants d’un quartier vivent et font leurs courses. Le concept du petit commerce s’est perdu. Par le passé, les gens se rendaient dans chaque boutique de la rue où ils passaient quelques instants à bavarder. A présent, ils viennent dans un supermarché pour acheter une grande quantité de choses, et souvent ils y passent des heures. J’approuve la démarche qui consiste à aller porter la foi dans la ville. C’est ce que faisait Jésus. Il se mêlait aux gens qui avaient besoin de lui.” »
“We’re praying in the aisles” [Nous prions dans les allées]
The Evening Chronicle (Newcastle, Royaume Uni)
10 mars 2004
En Afrique 15 millions de fidèles prient ensemble pour résoudre les problèmes du continent
«Lorsque cinquante-trois pays d’Afrique s’unissent pour la première fois afin de prier pour la guérison du “continent noir”, c’est un événement historique. [...] Hier, 35 000 fidèles pleins de ferveur, certains arborant des casquettes et des T-shirts conçus spécialement pour l’occasion, se sont rassemblés au stade de rugby de Newlands, pour la quatrième Journée annuelle de la transformation et de la prière en Afrique, journée qui avait pour thème “Notre Père, Toi qui pourvois”. Dans le même temps, dans 1 200 lieux différents, sur tout le continent et ses cinq îles, quinze millions d’autres Africains participaient à une manifestation semblable.
« Avec une série de drapeaux africains alignés le long du terrain de rugby, une immense chorale aux voix vibrantes qui agitait des drapeaux oranges et jaunes, et des spectateurs enthousiastes, le stade explosait de couleurs.
« L’orateur, président et fondateur de Harvest Evangelism, Ed Silvoso, a captivé son auditoire pendant près de trente minutes, lui demandant de s’agenouiller, de se relever puis de se tenir par la main et de prier à l’unisson. Il a parlé du SIDA, de la famine, de la sécheresse et de l’instabilité sociale du continent, et il a prié. D’après le porte-parole auprès des médias, Siegfried Jegels, le thème avait comme objectif d’encourager les Africains à avoir recours à Dieu pour aider à résoudre les problèmes du continent. »
“35 000 pray at Newlands as faithful
gather across Africa”
[35 000 personnes prient à Newlands
alors que des fidèles se rassemblent
dans toute l’Afrique]
Cape Argus (Le Cap, Afrique du Sud)
3 mai 2004