Il y a quelques années, je me trouvais dans une maison d’accueil pour scientistes chrétiens, m’évertuant à comprendre en quoi la vie valait d’être vécue. J’avais perdu mon mari et de nombreux amis. Ces sources de bonheur s’en étaient allées. Je croyais sincèrement à la promesse de Jésus concernant la vie éternelle. J’étais persuadée que la mort n’existe pas, mais cela ne me consolait guère. La vérité spirituelle de la vie éternelle signifiait que je ne pouvais compter sur la mort pour résoudre mes problèmes. Cette pensée n’était guère réjouissante.
Un jour, je suis tombée sur ce passage de Science et Santé, le livre de Mary Baker Eddy: « Job dit: “Mon oreille avait entendu parler de Toi; mais maintenant mon œil T’a vu.” Les mortels se feront l’écho de la pensée de Job, quand les prétendues douleurs et plaisirs de la matière cesseront de prédominer. Ils abandonneront alors la fausse évaluation de la vie et du bonheur, de la joie et de la peine, et ils atteindront à la félicité d’aimer sans égoïsme, de travailler avec patience et de vaincre tout ce qui est dissemblable à Dieu. » (p. 262)
Je me suis rendu compte qu’il me fallait absolument abandonner ma « fausse évaluation de la vie et du bonheur ». Avec reconnaissance — et surprise — j’ai compris qu’en dépit des circonstances humaines, la félicité était possible à ce moment même. J’ai donc décidé de tout faire pour remplir les trois conditions exposées par Mary Baker Eddy.
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