Dans le livre de la Genèse, on voit des bergers se quereller au sujet de leur droit de puiser de l’eau (voir Gen. 26). Ce récit souligne le rôle essentiel d’une eau qui maintient la vie et permet aux gens, aux animaux et à la végétation de prospérer.
Les étendues d’eau ont un effet sur le climat des terres qui les entourent, favorisent l’agriculture et les transports, et offrent aux hommes la possibilité de se laver, mais aussi celle de se rafraîchir et de se divertir. Il n’est donc pas étonnant que l’expression « eau de la vie » apparaisse dans le Nouveau Testament en relation avec l’effet rédempteur des guérisons de Jésus Christ. L’eau est un symbole à multiples facettes qui transcende les différences culturelles et qui parle aux gens aujourd’hui, comme il le faisait il y a quatre mille ans. Il est donc tout à fait normal que le thème de l’eau se retrouve dans toutes les Écritures.
Israël est née lorsque les eaux se divisèrent pour laisser un passage. Au début du XIIIe siècle av. J-C., les enfants d’Israël, sous la conduite de Moïse, traversèrent la mer Rouge, échappant ainsi aux troupes du pharaon d’Égypte et entreprirent leur voyage vers la Terre promise. Quand ils arrivèrent au pays de Canaan, ils découvrirent une culture polythéiste dont le dieu principal était Ba’alim, littéralement le « maître des seigneurs », associé souvent aux phénomènes naturels comme les montagnes, les grands arbres et les lacs. D’ailleurs, certains spécialistes pensent que « l’homme » qui lutta avec Jacob le patriarche, à Peniel, était un démon de la nature qu’on rapproche de Jabbok, le gué que Jacob venait de traverser (voir Gen. 32:22). Le nouveau nom de Jacob, « Dieu est vainqueur », commémore la victoire de Dieu sur les divinités cananéennes et symbolise un nouveau départ pour le patriarche.
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