Je pratique la guérison par la prière depuis plus de trente ans: je prie pour les gens et je les aide à trouver des solutions spirituelles à leurs problèmes. Par le biais de ma pratique, j’ai appris que céder à Dieu est indispensable aux progrès spirituels et que cela apporte de grandes bénédictions. En fait, une telle reddition est souvent un pas essentiel vers la guérison.
Mais, pour moi, « rendre les armes » à Dieu ne veut pas dire agir d’après une foi aveugle ni abandonner toute obligation de penser ou d’agir de manière responsable. Je pense que céder, c’est se tourner vers Dieu de tout son cœur et avec tout son espoir. Cela implique d’apprendre à mieux connaître le lien qui nous unit à Dieu et d’acquérir la certitude que Sa volonté est bonne. Je connais ce processus par expérience, parce qu’il fut un temps où j’étais le patient: j’étais celui qui cherchait la guérison et qui avait besoin de se rendre.
A une époque en effet, je luttais avec une décision à prendre, pensant que je devais aller dans une direction particulière, alors que certains de mes associés pensaient juste le contraire. Pendant cette période de lutte mentale, je tombai d’un perron et je me déboîtai un os de la jambe. J’eus soudain beaucoup de difficultés à me mouvoir dans quelque direction que ce soit; et cela ressemblait très exactement au point où j’en étais arrivé avec mes associés: nous étions immobilisés, ne sachant pas quelle direction je devais prendre. Je vis tout de suite le parallèle. J’étais au point mort quant à la voie à suivre et le but à viser; c’était une sorte de luxation émotionnelle, tandis que la luxation physique rendait tout mouvement douloureux.
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