Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Céder ne veut pas forcément dire baisser les bras

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2004


Je pratique la guérison par la prière depuis plus de trente ans: je prie pour les gens et je les aide à trouver des solutions spirituelles à leurs problèmes. Par le biais de ma pratique, j’ai appris que céder à Dieu est indispensable aux progrès spirituels et que cela apporte de grandes bénédictions. En fait, une telle reddition est souvent un pas essentiel vers la guérison.

Mais, pour moi, « rendre les armes » à Dieu ne veut pas dire agir d’après une foi aveugle ni abandonner toute obligation de penser ou d’agir de manière responsable. Je pense que céder, c’est se tourner vers Dieu de tout son cœur et avec tout son espoir. Cela implique d’apprendre à mieux connaître le lien qui nous unit à Dieu et d’acquérir la certitude que Sa volonté est bonne. Je connais ce processus par expérience, parce qu’il fut un temps où j’étais le patient: j’étais celui qui cherchait la guérison et qui avait besoin de se rendre.

A une époque en effet, je luttais avec une décision à prendre, pensant que je devais aller dans une direction particulière, alors que certains de mes associés pensaient juste le contraire. Pendant cette période de lutte mentale, je tombai d’un perron et je me déboîtai un os de la jambe. J’eus soudain beaucoup de difficultés à me mouvoir dans quelque direction que ce soit; et cela ressemblait très exactement au point où j’en étais arrivé avec mes associés: nous étions immobilisés, ne sachant pas quelle direction je devais prendre. Je vis tout de suite le parallèle. J’étais au point mort quant à la voie à suivre et le but à viser; c’était une sorte de luxation émotionnelle, tandis que la luxation physique rendait tout mouvement douloureux.

Mes livres de base pour la guérison par la prière sont la Bible et Science et Santé par Mary Baker Eddy. C’est donc vers eux que je me suis tourné pour y chercher des directives. Science et Santé fait référence à Dieu comme étant Entendement, intelligence ou sagesse divine qui est la source de toutes idées bonnes et saines. C’est cette suprématie de l’intelligence divine qui devint ma raison spirituelle pour céder à Dieu.

On a tendance à penser que l’on possède une façon de voir personnelle et indépendante. Mais le concept d’un entendement, ou intelligence, basé dans le cerveau est limité. Même la simple expérience de se transporter instantanément « en pensée » dans un endroit différent suggère que la conscience n’est pas confinée, limitée, physiquement. Si, au contraire, il y a un Entendement qui englobe tout, et que nous, en tant que création de Dieu, reflétons cette intelligence divine, alors il est naturel de céder à sa puissance et à son mouvement. Et il est antinaturel de lutter contre.

S’il y a un Entendement qui englobe tout, et que nous reflétons cette intelligence divine, alors il est naturel de céder à sa puissance et à son mouvement.

Dans le récit de la création que donne la Genèse dans le premier chapitre, la Bible explique que nous tous, hommes et femmes, sommes faits à la ressemblance de Dieu. Tout comme l’image reflétée dans un miroir ne bouge que quand l’original bouge, nous aussi, nous cédons naturellement à l’intelligence infinie.

Alors que je priais en réfléchissant à ces concepts, je compris que pour apporter une solution à mes inquiétudes face à la décision à prendre, je n’avais pas à choisir entre céder aux désirs de mes amis ou suivre ma propre idée. Ce qui était exigé de moi, c’était seulement de m’en remettre à Dieu et de Lui faire confiance afin qu’Il effectue ce qui était le mieux pour les autres et pour moi. Et pour ce qui concernait mon état physique, je vis que, puisque j’étais sous la direction pleine de bonté de Dieu, aucune partie de mon corps non plus ne pouvait être ailleurs qu’à sa juste place.

Je me rendis compte simplement que ces idées n’étaient pas que des mots, mais des vérités spirituelles. Elles étaient vraies pour moi et vraies universellement. Cette compréhension marqua un changement décisif dans ma pensée – comme si quelque chose avait repris sa place. Avec ce revirement mental, je sentis un changement dans mon corps. L’os de ma jambe s’était remis en place. La douleur était partie et je pouvais marcher normalement.

Mary Baker Eddy écrivit: « Le corps est le substratum de l’entendement mortel, et ce prétendu entendement devra finalement céder au commandement de l’Entendement immortel. » (Science et Santé, p. 371) C’était le fait de céder à l’Entendement immortel qui avait amené ma guérison.

Au moment où je dus faire part de ma décision à mes associés, j’étais calme, sachant que tout était entre les mains de Dieu et que Ses bienfaits sont accordés équitablement à tous. Je fis ce que, à l’origine, je n’avais pas cru bon de faire. Et ce choix s’avéra être une bénédiction pour toutes les parties concernées.

L’exemple de la vie de Jésus – qui s’en remettait à Dieu à chaque instant – m’apporte inspiration et guérison. Jésus montra que le fait de céder à Dieu a le pouvoir de nous transformer, et peut guérir des maladies graves. Même confronté à la crucifixion, il pria en disant: « Que ma volonté ne se fasse pas mais la tienne.» (Luc 22:42) Le résultat ne fut pas une défaite. « Rendre les armes » le mena à la résurrection et à l’ascension.

Une reddition authentique résulte toujours en un grand bien, dans lequel personne n’est oublié, et qui ne laisse aucune blessure dans son sillage.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 2004

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.