«Je me sens en famille », déclarait, le sourire aux lèvres, un homme venu de la République démocratique du Congo. Et il n'était pas le seul à ressentir cela. Dimanche 2 juin, une grande partie des 6500 personnes inscrites pour participer à l'Assemblée annuelle et au symposium 2002 se sont rencontrées, après le service religieux, sur l'esplanade ensoleillée de L'Église Mère à Boston. C'était un moment plein d'émotion pour certains. Pour d'autres, c'était aussi la joie de se retrouver parmi tant de chercheurs spirituels, et de commencer à explorer ensemble des sujets à la fois profonds et d'actualité.
Venus de 53 pays répandus sur les cinq continents, ces chercheurs spirituels avaient un but commun: mieux comprendre la vie et l'œuvre de Mary Baker Eddy, découvreuse de la Christian Science, afin de mieux répondre, une fois rentrés chez eux, aux besoins de leur communauté.
Du 2 au 5 juin, les activités se sont succédées avec une variété de sujets et de présentations à divers endroits, aussi bien à l'intérieur de L'Église Mère que dans les alentours. Le déjeuner du 2 juin offert à tous les participants venant de différents coins du monde fut, pour L'Église Mère, une façon chaleureuse de dire combien chacun est chéri et important, où qu'il habite.
Lors de l'Assemblée annuelle, lundi 3 juin, une nouvelle présidente de l'Église a pris ses fonctions: Mme Yvonne von Fettweis, praticienne de la Christian Science, historienne et co-auteur avec Robert Townsend Warneck du livre Mary Baker Eddy: Christian healer. Christiane West Little, la présidente sortante a fait remarquer que dans les 27 pays du monde qu'elle a visités, elle a ressenti un fort réveil spirituel, une ouverture d'esprit par rapport à la prière. Elle a encouragé l'assistance à jouer un rôle vital dans cet éveil.
Le Conseil des Directeurs de la Christian Science, accueilli par des applaudissements nourris, a ensuite donné ses rapports. Ces rapports ont souligné encore une fois le fait que la soif spirituelle de notre époque est grande et qu'il est essentiel de mettre le message de Science et Santé à la disposition de tous. La secrétaire de L'Église Mère, Mary Ridgway, s'est réjouie en particulier du nombre considérable de nouveaux venus aux conférences et dans les salles de lecture de la Christian Science. Elle a fait observer que l'Église a répondu et continue de répondre aux besoins spirituels de l'humanité, et que beaucoup de guérisons en résultent tout naturellement.
Virginia Harris, présidente du Conseil des directeurs, a conclu en rappelant qu'il y a deux ans, l'ouverture de la Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain avait été annoncée et que maintenant, tous les participants de l'Assemblée annuelle avaient l'occasion de la visiter en avant-première (l'ouverture officielle est prévue pour septembre). Elle a indiqué combien cette Bibliothèque est une occasion unique de faire connaître la vie et l'œuvre de Mary Baker Eddy au monde, et par conséquent, de nourrir l'humanité en quête de réponses spirituelles.
Le lundi après-midi a été consacré d'abord à des récits d'expériences vécues par de nouveaux lecteurs de Science et Santé qui ont découvert le livre entre 1992 et 2002. C'était une façon de fêter le centenaire de la publication du dernier chapitre de Science et Santé, « Les fruits de la Science Chrétienne ». Plus d'une vingtaine de personnes (parmi eux un médecin, une mère de famille et un ancien bouddhiste zen, pour n'en citer que trois) se sont présentées et ont raconté les étapes de leur découverte spirituelle.
Une session intitulée « La promesse de l'Église de Mary Baker Eddy au XXIe siècle » a suivi. Il y a été souligné que les défis au sein de l'Eglise nous donnent en réalité la possibilité de progresser.
Le lundi soir, c'était à nouveau l'occasion d'une grande rencontre sur l'esplanade de l'Église Mère pour célébrer l'inauguration de la Bibliothèque Mary Baker Eddy. Cette rencontre a été marquée par la beauté et l'intimité des lumières des bougies que la foule a placées sur l'eau du bassin, au centre de l'esplanade, après le coucher du soleil.
Le mardi et le mercredi, les participants ont pu assister à des ateliers et des séminaires sur des sujets tels que la pratique de la Christian Science et la manière de préparer des conférences qui touchent vraiment le cœur des auditeurs. Des lectures de lettres inédites de Mary Baker Eddy ont également été données en cinq langues pendant ces deux jours.
Ceux qui ont visité la Bibliothèque Mary Baker Eddy en sont revenus conquis, enthousiastes. Plusieurs ont été marqués par la lumière et le caractère accueillant qui s'en dégageait. Entre autres, une jeune femme de Colombie nous a confié qu'elle avait réellement mieux perçu la vie et la pensée de Mary Baker Eddy grâce à sa première visite de la Bibliothèque. Elle en était émue. Un maquettiste américain pense que la Bibliothèque va bien au-delà de ce à quoi il s'attendait. Pour lui, la Bibliothèque peut sans aucun doute intéresser des gens de tout âge et de toute profession.
Après l'Assemblée annuelle et le symposium 2002, les participants, ces explorateurs spirituels du XXIe siècle, sont rentrés chez eux, fortifiés par une meilleure compréhension de la vie et de l'œuvre de Mary Baker Eddy, et mieux à même de partager avec leurs voisins, dans leur localité, leurs découvertes spirituelles. De larges extraits de l'Assemblée annuelle et du symposium 2002 paraîtront dans le numéro d'octobre.
