Il n’y a pas très longtemps, un matin, en conduisant mon tracteur pour me rendre aux champs, j’admirais les cultures et le paysage tout inondés de lumière matinale. Les mots d’un psaume que j’affectionne particulièrement me sont venus à la pensée: « Les pâturages se couvrent de brebis, et les vallées se revêtent de froment, les cris de joie et les chants retentissent. » (Ps. 65:14)
Ma famille et moi avons eu l’occasion de réfléchir au sens profond que nous donnions au travail de la terre. Mes parents sont cultivateurs de céréales et de légumes, et après mes études, je les ai rejoints sur la ferme. J’ai toujours beaucoup aimé la nature.
Mais nous commencions à voir qu’en divers endroits, l’agriculture intensive pollue les sols avec des engrais chimiques et des pesticides, et que la fertilité diminue. Moi-même, lors d’un stage dans lequel je devais préparer des traitements chimiques du sol, peu avant de venir travailler sur l’exploitation familiale, j’avais été troublé de constater que même une faible quantité d’herbicide peut ruiner toute une récolte. Sont venus s’ajouter à cela différents scandales concernant la production alimentaire, qui donnent aux consommateurs un sentiment d’insécurité.
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