Notre fils, Harry nous est très cher. On nous avait dit que nous n'aurions jamais d'enfants. Quand il est né, mon mari, James, avait accepté que je prie pour Harry, mais il m'avait demandé de lui faire passer une visite médicale régulièrement.
Au cours de l'une de ces visites, l'été dernier, la pédiatre a diagnostiqué un souffle au cœur. Elle a expliqué que le cœur de Harry ne battait pas normalement et que c'était inquiétant. Quand elle est sortie pour aller chercher un autre médecin afin qu'il écoute, lui auss,i les battements du cœur de mon fils, je me suis mise à prier.
J'ai affirmé avec force que Harry était un enfant de Dieu, qu'il était parfait, créé à Son image et à Sa ressemblance, comme nous le dit le premier chapitre de la Genèse. Puis j'ai parlé à Harry. Je lui ai dit que Dieu l'aimait et que tout, dans son être, reflétait le Créateur divin. Je lui ai dit aussi qu'il était une idée existant pour toujours dans l'Entendement universel, qu'il était à jamais libre. Rien dans son être ne pouvait être irrégulier, nuisible, inquiétant ni défaillant. « Harry, Dieu nous parle clairement de notre bonté et de notre perfection, sans cesse et d'une manière que nous pouvons comprendre. » J'ai su tout simplement que Harry était guéri, à l'instant même.
Notre pédiatre est revenue, accompagnée d'un autre médecin et d'une infirmière. Après avoir écouté pendant un moment, l'autre docteur s'est exclamé sur le ton de la plaisanterie: « Ce garçon est bon pour le service ! » L'atmosphère s'est détendue, alors qu'avant elle était pesante et sombre. Notre pédiatre persistait à dire que Harry allait devoir vivre avec ce problème le reste de son existence. Au lieu d'accepter cette prédiction, je continuais fidèlement à m'en remettre à Dieu. Je savais que Harry n'avait aucun problème de santé.
Trois mois plus tard, en septembre, Harry devait passer une autre visite, qui était un suivi de la première. J'ai prié en chemin: « Père, comment faire savoir à ces gens pleins d'amour que je réponds aux besoins de Harry par la prière ? » Il m'est alors venu à la pensée que je devais juste démontrer cette merveileuse vérité pratique que présente la Christian Science et que cela me servirait d'explication. Si je vivais ce que je comprenais de la vérité, alors le médecin le verrait.
La pédiatre a écouté les battements de cœur de Harry. Je me suis rendu compte qu'elle cherchait à entendre le souffle au cœur qu'elle avait diagnostiqué pendant l'été. Toutefois, comme je l'ai dit plus haut, je sentais que la guérison avait eu lieu le jour où le souffle au cœur avait été diagnostiqué. Je me suis alors rendu compte que je n'avais pas pensé au souffle au cœur depuis cette visite de l'été, parce que j'étais persuadée qu'on ne peut rien trouver d'imparfait dans un enfant créé par Dieu. J'étais sûre que la pédiatre n'entendrait ni ne trouverait rien d'anormal, et j'ai remercié Dieu.
Après avoir fait de nombreux efforts pour entendre, elle m'a dit qu'elle ne comprenait pas mais que le souffle au cœur avait disparu. Elle ne parvenait pas à l'entendre. « Il n'est plus là », a-t-elle conclu. Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi.
Moi si. J'ai senti que Dieu me donnait le feu vert pour dire à ces gens combien le traitement par la Christian Science est efficace, et c'est ce que j'ai fait. Je leur ai expliqué pourquoi je pense que la prière est le meilleur médicament à donner à Harry.
Je suis très reconnaissante de cette guérison et je suis heureuse que mon mari l'ait admise. Il avait toujours cru qu'il existait des problèmes cardiaques héréditaires dans sa famille. A présent, il n'est plus question de ce genre de difficultés.
Lors de la dernière visite médicale de Harry, la pédiatre n'a fait aucune allusion à un souffle au cœur.
Glenmont (New York), U.S.A.