Alors que je jouissais d'une bonne santé depuis de nombreuses années, je suis tombée gravement malade, atteinte de difficultés respiratoires. Je respirais à grand peine depuis plusieurs jours, ce qui m'inquiétait beaucoup.
Mon traitement par la Christian Science m'a conduite sur des voies inattendues, me révélant des peurs que j'entretenais sans m'en apercevoir. Le problème respiratoire, qui, cependant, s'intensifiait, me faisait très peur. Je me disais que ce devait être très grave, car, par le passé, les guérisons survenaient toujours rapidement dans notre famille.
J'ai entrepris de dissiper l'image effrayante de la maladie en me servant de quelque chose de très pratique, que j'avais sous la main. J'avais en effet besoin de répéter le solo que j'allais chanter au service religieux du dimanche. Les paroles sont devenues la base de ma prière. J'ai disséqué chaque phrase pour en trouver la signification spirituelle en l'appliquant à mon cas, puis en développant chaque idée pour inclure tout le genre humain. Cette étude m'a accaparée en occupant complètement mes pensées. Le premier verset du solo, qui est aussi un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne (n° 148), dit ceci:
En l'Amour je demeure,
Je ne crains nul danger ;
Confiant à toute heure,
Là, rien ne peut changer.
Lorsque l'orage gronde
Ou que mon cœur est las,
Sa tendresse profonde
M'entoure à chaque pas.
Ces paroles ont vaincu ma peur et mon inquiétude. Elles m'ont montré que Dieu me guide en me fournissant les idées spirituelles nécessaires à la destruction de la peur et de la maladie, et en me faisant découvrir de nouvelles vues de la bonté et de l'amour de Dieu.
Dieu me guide en me fournissant les idées Spirituelles nécessaires.
Je me suis accrochée à ces vérités spirituelles jusqu'au moment où je me suis avancée pour chanter (aucun remplaçant n'était disponible). L'auditoire n'a absolument pas remarqué la difficulté respiratoire et en deux jours j'étais guérie.
L'Amour divin m'avait préparée (à travers le texte de ce cantique) une table dans le désert de la peur et de la faiblesse physique. Je profite encore de ce festin d'idées somptueux.
Darien (Connectiout), U.S.A.
