Depuis bien des siècles, des gens cherchent une réponse satisfaisante à des questions comme celles-ci: « D’où vient le mal ? Pourquoi Dieu en autoriset-Il l’existence ? »
Mary Baker Eddy s’est également interrogée à ce sujet. Elle s’en remettait sans cesse à Dieu, et elle fut amenée à formuler ce genre de questions de façon différente. Il ne s’agissait plus du « pourquoi », mais du « est-ce que »: « Est-ce que Dieu permet au mal d’exister ? » « Est-ce que le mal a une origine ? » Ce fut un changement d’orientation radical, mais l’amour qu’elle portait à la Bible et à Dieu ne pouvait tout simplement pas la laisser se satisfaire de façons de penser dogmatiques. En outre, elle aspirait à quelque chose de bien plus élevé que des réponses philosophiques. Elle voulait des réponses pratiques. Des réponses qui guérissent. Sa recherche l’amena à découvrir la Christian Science et à écrire Science et Santé avec la Clef des Écritures.
Un jour, un ami mentionna qu’il était frappé par le nombre de questions précises que Mary Baker Eddy pose dans son ouvrage. Il en avait compté plus de cinq cents. Il écrivit: « Je savais que Mary Baker Eddy voulait que nous y répondions, et j’ai donc entrepris de lire le livre d’étude non d’un chapitre à l’autre, ni d’un paragraphe à l’autre, mais d’une question à l’autre. Je me suis alors vite rendu compte que je ne pouvais pas passer à la question suivante sans avoir d’abord répondu ou réfléchi à la question précédente. Certaines réponses sont venues rapidement. D’autres ont exigé un temps de réflexion plus long. Et oui, je dois l’admettre, j’ai dû argumenter mentalement et prier pendant plusieurs jours pour obtenir une réponse à quelques-unes d’entre elles. Néanmoins, j’ai persévéré. (...) En répondant aux questions de Mary Baker Eddy... je me suis senti plus proche de Science et Santé et de son auteur. »
Alors que Science et Santé répond, en les élucidant, aux questions concernant la nature et le concept du bien et du mal, il invite vivement le lecteur à mettre sur la table pratiquement chaque question troublante, controversée, apparemment sans réponse. Cet ouvrage a la remarquable faculté d’inciter à se poser des questions tout en apportant des réponses intelligentes et empreintes de spiritualité. Il permet ainsi au lecteur de méditer et d’explorer – en lui faisant emprunter des voies nouvelles et inattendues qui mènent à la guérison.
« Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi; car tu es le Dieu de mon salut, tu es toujours mon espérance. » Psaume 25:5
Par exemple, j’ai sondé le livre afin d’obtenir des vues nouvelles au sujet du débat ardu opposant le créationisme à l’évolutionisme. Il est fascinant de constater que l’auteur épargne au lecteur le désagrément de se trouver mêlé aux conflits d’opinions contemporains et nous dit (à moi en tout cas): «Vous ne posez pas la bonne question. »
Science et Santé m’a aidé à comprendre que le problème n’était pas de savoir si l’homme était issu de la poussière avec des singes pour ancêtres ou s’il était issu de la poussière avec Adam et Ève pour ancêtres. En répondant à la question « Qu’est-ce que l’homme ? », dans le chapitre « Récapitulation », Mary Baker Eddy met en question la théorie selon laquelle la poussière fait partie de l’héritage de l’homme. Elle tourne le dos aux singes et à Adam pour envisager le point de vue de Jésus-Christ qui voyait l’homme parfait et spirituel, la ressemblance même de Dieu. Et elle nous montre comment la compréhension de ce fait guérissait à l’époque de Jésus et guérit encore aujourd’hui.
Un professeur de physique à la retraite me fit remarquer, il y a quelque temps, qu’il étudiait Science et Santé depuis des décennies. Or, il était en train de le redécouvrir et ne parvenait plus à s’en séparer devant toutes les nouvelles idées qui lui étaient révélées.
Parfois, ceux d’entre nous qui l’étudions régulièrement considérons évidentes les questions que pose le livre – nous allons même jusqu’à les survoler, car nous estimons que nous connaissons bien la réponse. Prenons un exemple. Après avoir fait ressortir, au moyen d’un puissant raisonnement, un point concernant la vie et la mort, la préexistence et l’au-delà, Mary Baker Eddy demande: « Croyez-vous cela ? Non ! Le comprenez-vous ? Non ! Voilà pourquoi vous doutez de cette donnée et ne démontrez pas les faits qu’elle implique. »Science et Santé, p. 429.
J’avais l’habitude de lire ce passage en étant certain qu’il s’adressait à un nouveau lecteur. Je pensais bien connaître son raisonnement, et donc, bien entendu, je pensais avoir bien compris son explication. Je changeais mentalement le « Non ! » en « Oui ! ». Cependant, un jour, je me suis rendu compte avec humilité que, dans ce cas comme dans d’autres, c’était à moi qu’elle posait la question. J’ai été forcé de réfléchir plus profondément qu’avant aux explications qu’elle donne de la Christian Science, afin de m’assurer que je les comprenais bien. Je ne pouvais pas choisir quelle partie du livre je voulais étudier. Cet ouvrage fait un tout – il contient la Science parfaite du Christ. De l’ensemble de cette Science parfaite dépend la régénération de ma pensée et de ma vie. Cela m’a aidé à m’ouvrir à des idées qui, par ailleurs, ne m’auraient peut-être pas été révélées.
Il existe des gens dans le monde entier dont la vie a été transformée par ce livre, parce qu’il les a poussés à réfléchir encore plus profondément sur les implications de quatre facteurs absolument essentiels: (1) Dieu est bon, parfait, Tout; (2) l’homme est le reflet de Dieu sans défaut, spirituel; (3) le mal sous toutes ses formes est un mensonge et (4) ces préceptes sont démontrables dans l’existence quotidienne.
Il est vrai que Science et Santé est un livre destiné à ceux qui aiment réfléchir. Néanmoins, c’est aussi un livre destiné à ceux qui souhaitent réfléchir davantage. Il ne pose pas seulement des questions précises et brèves. L’ouvrage entier incite le lecteur à réfléchir aux questions fondamentales en partant d’un nouvel angle, et par conséquent, à considérer les réponses dans une nouvelle optique – une optique spirituelle qui oblige le lecteur à redécouvrir la réalité.
