J'ai été élevée dans une famille qui recourait à la médecine pour guérir. Par conséquent, mes parents m'ont tout naturellement emmenée chez le docteur, lorsqu'une tante, que j'aime beaucoup, a remarqué que mon cou était enflé. Le médecin a diagnostiqué un grossissement de la thyroïde, semblable aux problèmes de glandes que de nombreuses femmes de la famille connaissaient. Il a prescrit des médicaments à prendre chaque jour, et mon cou a retrouvé sa largeur normale.
Malgré tout, je n'étais pas à l'aise avec l'idée de devoir prendre un comprimé chaque jour, et j'ai donc cessé le traitement. Mon cou a de nouveau enflé, mais, pendant quelques années, je ne m'en suis simplement pas préoccupée. Lorsque l'enflure s'est mise à augmenter et à devenir douloureuse, je suis allée consulter une spécialiste. Elle a diagnostiqué un goitre et confirmé qu'il nécessitait un traitement médical. Elle a aussi déclaré que cette maladie ne se guérissait pas, qu'elle se traitait seulement et que je devrais prendre des médicaments toute ma vie. J'ai suivi son traitement avec régularité pendant plusieurs années, et la glande a retrouvé sa taille normale.
C'est à cette époque-là que j'ai commencé à étudier la Christian Science, et tout a changé. Ce que j'apprenais sur Dieu et Sa création spirituelle parfaite, y compris sur moi-même, me forçait à transformer ma façon de penser, pour passer d'une vision matérielle de la vie à une vision spirituelle. J'ai remis en question de nombreuses choses, notamment la manière dont j'abordais les problèmes, même les difficultés physiques. Je suis parvenue à comprendre Dieu, Sa nature qui embrasse tout en tant qu'Amour divin et le lien indestructible qui m'unit à Lui, au point de ne plus souhaiter recourir à la médecine pour me soigner. Je ne pouvais plus admettre que j'allais en avoir besoin pour le reste de ma vie. Un jour, j'ai cessé de prendre les médicaments.
Mon cou a, une fois encore, enflé de façon importante. Cette fois-ci, j'ai décidé de prendre contact avec un praticien de la Christian Science pour recevoir un traitement précis, destiné à guérir ce problème par la prière. En priant et en étudiant la Bible et les œuvres de Mary Baker Eddy afin de mieux comprendre mon identité spirituelle, je me suis rendu compte qu'il me fallait mettre en question l'idée erronée qu'il était possible d'hériter d'un état anormal.
« L'hérédité n'est pas une loi » (p. 178), écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures. Je savais que j'étais l'enfant de Dieu, et qu'Il était donc mon véritable Père-Mère et la seule origine de mon héritage constitué uniquement de bonnes qualités. Peu de temps après, je suis tombée sur un passage, dans un autre ouvrage de Mary Baker Eddy, Unité du bien: « Dieu est Vie; et comme il n'y a qu'un Dieu, il ne peut y avoir qu'une Vie. » (p. 37) Ce fut comme si ces mots étaient éclairés d'une belle lumière vive – ils semblaient sortir de la page pour me sauter aux yeux ! En un instant, j'ai compris clairement qu'il était impossible que je sois séparée de Dieu, l'Esprit, car Il est ma Vie. Par conséquent, la vie ne pouvait être ni mortelle ni matérielle; elle était forcément spirituelle. En outre, je savais que c'était vrai non seulement pour moi, mais aussi pour tout le genre humain. Après cette prise de conscience, j'étais sûre que j'étais guérie. Tout cela s'est passé en quelques jours, et mon cou a retrouvé rapidement sa largeur normale. Quand le problème a menacé de se manifester de nouveau quelques mois plus tard, il a été immédiatement traité et a été guéri de façon permanente. Cette guérison a eu lieu il v a six ans.
J'en ai obtenu de nombreuses autres depuis, et je suis profondément reconnaissante pour chacune d'elles. Néanmoins, celle-ci, survenue au début de mon étude de la Christian Science, compte beaucoup pour moi. C'est un repère important dans mon voyage spirituel.
Fairfield (Connecticut), U.S.A.
