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La médecine du vingt-et-unième siècle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1998


Dans quelle mesure le vingt-et-unième siècle va-t-il voir des progrès s’accomplir dans le domaine de la santé ? Quelle sera la nécessité de l’heure ?

Il est certain que le genre humain est en droit de s’attendre à une plus grande indépendance par rapport à la maladie. Après tout, la santé est un besoin fondamental pour chacun. Mais quelle va être la source d’une meilleure santé ?

Les études de médecine et la technologie médicale, ainsi que les traitements médicaux, nous impressionnent peut-être. Et aujourd’hui, les reportages mèdicaux semblent plus que jamais prédominants, de même que les spots publicitaires vantant les mérites de divers médicaments. A première vue, il est très facile d’en conclure que les systèmes et les remèdes matériels constituent les moyens primordiaux de se soigner. D’un autre côté, la dépendance aux substances médicamenteuses, les effets secondaires et les overdoses sont de grands sujets d’inquiétude. En outre, des maladies prétendues incurables et de nouvelles formes de maladies défient la médecine matérielle.

Que devrait prodiguer une bonne médecine ? Ne devrionsnous pas raisonnablement nous attendre à ce que l’individu, et en fin de compte, l’humanité entière, connaisse la santé, la liberté et la victoire sur la maladie ? La Bible nous montre quelle est cette médecine. Les Écritures présentent en effet le type même des soins qui sont spirituels et totalement fiables: la guérison par le pouvoir de Dieu seul. Dans son livre, le prophète Jérémie affirme: « Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri; sauve-moi, et je serai sauvé; car tu es ma gloire. » Jérémie 17:14.

Le ministère de guérison de Jésus-Christ fut l’illustration de l’opposé même de la dépendance par rapport à la matière. Il réfuta la sagesse de ce monde. Son travail de guérison et ses enseignements émanaient entièrement de Dieu, l’Esprit. Il parlait et guérissait « comme ayant autorité » Matth. 7:29.

En découvrant la Christian Science, Mary Baker Eddy devint la pionnière de la guérison spirituelle des temps modernes. Elle redéfinit la médecine en la renvoyant à son modèle biblique original. Elle écrit: « Dieu étant Tout-en-tout, c’est Lui qui fit la médecine; mais cette médecine était l’Entendement. Elle n’aurait pu être la matière, qui s’écarte de la nature et du caractère de l’Entendement, Dieu. »Science et Santé, p. 142.

Elle respectait les modes de la pensée scientifique, c’est-à-dire la logique, la recherche, l’expérimentation et la démonstration. Elle guérit de nombreuses personnes, en expérimentant et en prouvant ainsi la vérité de la Science divine. Science et Santé explique la Science de Dieu et de l’homme, et sa mise en application dans la guérison.

A travers ses œuvres, Mary Baker Eddy tint tête à la médecine matérielle publiquement. Elle respectait le corps médical et ne pensait pas qu’il était bon de s’en, prendre aux opinions personnelles de quelqu’un, mais elle considérait, en revanche, que les systèmes provoquant la dépendance par rapport à la matière étaient erronés. En outre, elle savait qu’elle avait découvert la façon dont Jésus-Christ guérissait, et que son système de guérison constituait la méthode authentique et inévitable pour libérer la race humaine.

Elle espérait que toute la chrétienté accepterait sa découverte. Or, ce ne fut pas le cas. Néanmoins, elle expliqua clairement quelle devait être l’attitude d’un Scientiste Chrétien. Elle écrit: « Le véritable Scientiste Chrétien aime les protestants et les catholiques, les docteurs en théologie et les docteurs en médecine, il aime tous ceux qui aiment Dieu, le bien, et il aime ses ennemis. On constatera que cette personne, au lieu de s’opposer à eux, agit dans l’intérêt du corps médical et du christianisme, et ils s’efforcent ensemble d’apprendre que le pouvoir-Entendement est bon envers les hommes. »The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 4.

« Dieu étant Tout-en-tout, c’est Lui qui fit la médecine; mais cette médecine était l’Entendement. Elle n’aurait pu être la matière, qui s’écarte de la nature et du caractère de l’Entendement, Dieu. »

Beaucoup de gens croient que, grâce à la recherche, à l’étude continuelle des organismes physiques et à une meilleure compréhension de la vie matérielle, on découvrira un moyen de guérir les maladies considérées incurables. C’est un but noble, mais ni la matière ni le cerveau humain n’est capable d’apporter une guérison véritable. Accréditer la maladie en en faisant une réalité, puis la sonder afin de découvrir le moyen de la soigner enferme le patient dans un système humain fondé sur les caprices de la croyance dans la matière intelligente; et cette approche ne tient aucun compte du fait que Dieu est le seul qui guérisse vraiment.

Plus on croit que la matière est la véritable substance et la réalité de la vie, plus le genre humain éprouve le besoin de s’appuyer sur elle. Une telle confiance pourrait sembler bien placée. Cependant, dans la mesure où la famille humaine s’en remet à la matière pour son bien-être, sa santé, sa sécurité, l’apaisement de la douleur et pour ses soins, elle s’expose à l’injustice des lois matérielles, aux maux mêmes dont elle cherche à se libérer. Cette optique matérialiste, qui croit que la vie est organique, voudrait occulter la présence de Dieu, l’Esprit, en prétendant que nous sommes séparés du pouvoir divin. Cela ne peut pas mener à une plus grande liberté.

Rechercher la guérison spirituelle tout en continuant à croire qu’un médicament aurait peut-être plus d’effet, c’est comme essayer de partir en même temps dans deux directions opposées. Entretenir la notion qu’un médicament est doté d’intelligence et de pouvoir, et qu’il est plus efficace que la Vérité divine contribue à l’obstruction du pouvoir qu’a Dieu de guérir. Science et Santé donne l’explication suivante: « Les systèmes de la physique agissent contre la métaphysique et vice versa. Quand les mortels renoncent à la base matérielle pour la base spirituelle de toute action, les médicaments perdent leur force curative, car ils n’ont pas de pouvoir en euxmêmes. Dès que le monde n’ajoute plus foi au médicament inanimé, celui-ci perd sa puissance. »Science et Santé, p. 160.

Abandonner les médicaments pour la guérison spirituelle ne signifie pas pour autant que nous devions rester stoïques, en supportant la douleur ou en vivant avec une maladie. Pourquoi ? Parce que s'en remettre au pouvoir de Dieu apporte une véritable guérison physique – la délivrance de la douleur et de la maladie. Et cela nous libère de plus en plus des maux humains. Connaître Dieu et la vérité au sujet de l'homme tel que Dieu l'a créé, à Son image, sans défaut, parfait, spirituel, a pour résultat naturel et inévitable le bien-être corporel. Nous tourner vers Dieu apporte une aide que ne limite pas ce qu'on croit être les lois de la matière. Cela prépare la voie à l'éducation spirituelle et aux bienfaits de la guérison-Christ.

Mary Baker Eddy savait que la guérison par la Science divine était révolutionnaire aux yeux du monde, et elle indiqua qu'il était nécessaire que les Scientistes Chrétiens restent modestes. Pourtant, après avoir évoqué les progrès qu'elle espérait voir s'accomplir dans les vues théologiques des gens, ainsi que ceux déjà accomplis, elle écrit: « Néanmoins, bien que je parle ainsi, et du plus profond de mon cœur, je dois à la Science Chrétienne et à moi-même de faire aussi la déclaration suivante: Lorsque j'ai vu le plus clairement et ressenti le plus vivement que l'infini ne reconnaît aucune maladie, cela ne m'a pas séparée de Dieu, mais m'a liée à Lui à tel point, que j'ai pu guérir instantanément un cancer qui avait rongé les chairs jusqu'à la veine jugulaire. » Unité du bien, p. 7.

Au début de ce siècle, les premières personnes intéressées par la Christian Science étaient souvent des gens auxquels on avait dit que la médecine matérielle ne pouvait plus rien pour eux. Ils furent ensuite guéris grâce à cette religion. Ils avaient discerné, en en faisant l'expérience, les limites de la dépendance matérielle et les grands bienfaits de la guérison spirituelle telle qu'elle est pratiquée dans cette Science. Ces bienfaits sont démontrés chaque jour, et chacun de nous peut en être comblé.

En lisant ce magazine, vous remarquerez que les mots « Science Chrétienne », y compris dans le titre du Héraut, apparaissent désormais en anglais. Christian Science est le nom que Mary Baker Eddy a donné à sa découverte. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle écrit: « En l'an 1866, je découvris la Science du Christ ou lois divines de la Vie, de la Vérité et de l'Amour, et je nommai ma découverte Christian Science. » (p. 107) Toutes les traductions de Science et Santé ont gardé les mots « Christian Science » en anglais dans ce passage. En accord avec cet usage, les Directeurs de l'Église du Christ, Scientiste, étendent donc l'utilisation des mots anglais à chaque texte qui paraîtra dorénavant, ce qui permettra ainsi aux termes « Christian Science » d'être reconnus universellement tels que Mary Baker Eddy les a introduits à l'origine.

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