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Parcours vers la spiritualité

L'auteur de ce récit parle de la façon dont la lecture de Science et Santé a changé sa vie et son activité professionnelle. Cet article fait partie d’une série de rapports qui ont été donnés lors de l’Assemblée annuelle de L’Église Mère, à Boston, États-Unis, en juin dernier.

Rapports du Champ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1998


J’apprécie beaucoup d’avoir été élevée dans un foyer où l’on pratiquait la Christian Science. C’était formidable d’aller à l’école du dimanche, d’avoir des amis Scientistes Chrétiens, d’être guérie par la prière et de toujours avoir accès à Science et Santé. Néanmoins, quand je suis devenue adulte, j’ai remarqué une grande différence chez ceux qui avaient découvert la Christian Science à un âge plus avancé... Ils témoignaient d’une ferveur que je n’avais jamais connue et je me figurais que c’était quelque chose que ne pouvait pas éprouver celui qui avait connu la Christian Science toute sa vie. Puis, il y a un peu plus de trois ans, le service de l’Éditeur de Science et Santé m’a appelée pour me demander si je voulais bien envisager de servir de coordinatrice pour une campagne publicitaire centrée sur Science et Santé. Je ne me doutais pas combien cela allait changer ma vie et la conception que j’avais de l’Église, de Mary Baker Eddy, du livre d’étude et du monde en général.

A l’époque, j’avais deux grands défis à relever. Le premier, et certainement le plus urgent, c’était une grosseur au sein qui me faisait souffrir chaque jour. A certains moments, la peur semblait me paralyser la pensée. Grâce à l’aide des prières ferventes de mon mari, et en acceptant d’abandonner certaines erreurs dans la façon dont je concevais mon identité, la douleur a cessé. Mais la peur et les symptômes demeuraient. C’était aussi un moment où je commençais à envisager de me consacrer à la pratique publique de la Christian Science, car on me demandait des traitements. Je remarquais que les seules personnes qui m’appelaient avaient déjà suivi le cours d’instruction de la Christian Science, et cela me convenait bien, parce que je ne me sentais pas encore capable de travailler pour quelqu’un qui ne connaissait pas la Christian Science. Cependant, je me rendais compte que le terme « pratique publique » ne signifiait pas qu’on prie uniquement pour les Scientistes Chrétiens qui appellent. J’ai continué de me débattre avec cette idée, jusqu’à ce que la direction me soit clairement indiquée.

Cela s’est produit quand j’ai participé à la campagne publicitaire pour Science et Santé. Cela a opéré des changements radicaux dans ma pensée. Pour la première fois, j’étais fermement convaincue que Dieu avait un dessein pour moi et que la mort n’en faisait pas partie. Auparavant, je désirais vivre à cause d’un mari extraordinaire et d’une petite fille adorable dont je ne pouvais pas supporter l’idée d’être séparée. Maintenant, il y avait l’engagement de vivre afin de glorifier Dieu, quel que soit Son dessein à mon égard.

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