Un matin, mes deux frères plantaient des graines dans un coin du jardin pour leur cours de botanique. Ils avaient dit à maman de me garder à la maison pour que je ne vienne pas les déranger. A ce moment-là, j’avais cinq ans et demi.
Je les regardais par la fenêtre et j’avais très envie de sortir. J’ai supplié maman de me permettre d’aller, moi aussi, planter quelque chose. Elle a ramassé le noyau de la pêche que je venais de manger, elle l’a rincé et me l’a donné en disant: « Va dire à tes frères de te laisser planter ce noyau dans un coin de leur jardin. »
Je suis allée les trouver, mais ils n’ont pas voulu me laisser un endroit pour planter. Comme je me mettais à pleurer, Otto m’a donné une petite pelle et m’a dit d’aller planter mon noyau le long du garage. C’était dur pour creuser, mais je suis quand même arrivée à le planter. Ensuite, je suis rentrée à la maison et j’ai dit à maman qu’à l’École du Dimanche [de la Science Chrétienne], on nous avait appris que Dieu est en haut, en bas et tout autour, et donc Il était avec moi quand j’ai planté ce noyau. Voir Mary Baker Eddy, Science et Santé 473:8–10.
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