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Des leçons à apprendre pour les moniteurs d’École du Dimanche

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1988


«Je suis trop occupée pour être monitrice à l’École du Dimanche. » « Nous avons suffisamment de membres; que quelqu’un d’autre s’en charge. » «J’enseigne tous les jours de la semaine. N’ai-je pas droit au repos ? » Tel est le genre d’excuses que je donnais autrefois, quand on formait les comités d’église. Ce n’est plus le cas !

Depuis quelques années, j’ai le plaisir d’enseigner à l’École du Dimanche dans une filiale de l’Église du Christ, Scientiste. Je m’aperçois que cette fonction m’incite à étudier plus à fond la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. L’enseignement des grandes classes de l’École du Dimanche repose essentiellement sur cette Leçon biblique. Non seulement je me sens mieux préparée pour enseigner après l’avoir ainsi étudiée, mais je peux aussi faire face aux exigences de mon travail quotidien avec une compréhension et une force renouvelées. Je me ferai mieux comprendre par quelques exemples.

Une semaine, en janvier, le sujet de la Leçon biblique était « Vérité ». Étudiante de la Science Chrétienne, je savais que Dieu est l’origine de tout ce qui est vrai, l’essence de la réalité même. La leçon de cette semaine-là comportait un certain verset, tiré de l’Évangile de Jean, où figure cette promesse de Christ Jésus: « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Jean 8:31,

J’ai commencé ma préparation pour l’École du Dimanche en cherchant dans un dictionnaire la définition du mot libre. Voici, entre autres, ce que j’ai trouvé: « ni emprisonné ni enfermé; sans contraintes; que rien ne restreint, ne force ni n’asservit. » En priant pour mieux comprendre ce qu’est la véritable liberté, j’ai découvert de nouveaux horizons à partir de ce verset bien connu de la Bible. J’ai vu que le fait de connaître la vérité, de développer ma compréhension spirituelle, me rendrait libre. J’appréciai tout particulièrement la pensée que la vérité nous affranchit des obstacles posés par les limites matérielles de la crainte, de l’ignorance ou du péché. Cela me permettait de me défaire d’un faux sens de responsabilité. Je voyais que, lorsque nous savons que Dieu est la Vérité, nous en savons davantage sur la nature de l’homme, sur ce que nous sommes en tant qu’image et ressemblance de Dieu. Nous sommes en fait l’expression de la Vérité. Nous ne pouvons de nous-mêmes générer quoi que ce soit ni agir indépendamment de Dieu. L’homme ne peut que refléter Dieu; Dieu est la source de l’action. Tout cela m’inspirait beaucoup ! J’avais hâte de communiquer à mes élèves d’École du Dimanche ce que j’avais appris en réfléchissant plus profondément à ce que signifiait « être libre ».

Plusieurs semaines plus tard, le sujet de la Leçon-Sermon de la semaine était « Christ Jésus ». En me préparant pour enseigner l’École du Dimanche, mon attention a été particulièrement attirée par l’ordre de suivre Christ Jésus. Pendant ma prière et mon étude, j’ai décidé de consulter le dictionnaire à propos du mot suivre. J’ai alors trouvé plusieurs définitions intéressantes: « résulter de, comme l’effet d’une cause; imiter; copier; obéir; observer; pratiquer. » Dans cette leçon, un grand nombre de passages bibliques évoquaient ce que Jésus exigeait de ses disciples, de ceux qui suivent ses enseignements. Parmi les extraits de Science et Santé de Mary Baker Eddy, figurait cette phrase: « Il est possible — c’est même le devoir et le privilège de tous, enfants, hommes et femmes — de suivre en quelque mesure l’exemple du Maître en démontrant la Vérité et la Vie, la santé et la sainteté. » Science et Santé, p. 37.

Pendant l’École du Dimanche, nous avons examiné comment observer et exprimer, dans notre vie, les enseignements de Christ Jésus. Nous savions que la capacité qu’avait Jésus de guérir résultait de sa compréhension de Dieu et de l’homme. Science et Santé fait remarquer: « La compréhension, semblable à celle de Christ, de l’être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite — Dieu parfait et homme parfait — comme base de la pensée et de la démonstration. » Ibid., p. 259. Nous avons parlé du fait que les sens matériels ne peuvent pas voir ce véritable statut de l’homme ni son Principe divin, parce que ces sens sont aveugles à l’Esprit et à sa création. Ils tendraient à nous faire croire à la réalité d’un homme malade, cruel, manquant d’intelligence ou souffrant de la faim. Au cours de l’entretien, nous avons évoqué de nombreux cas où les sens avaient été trompés par les apparences et nous avons vu que les œuvres de guérison de Jésus constituaient le meilleur exemple, et le plus élevé, de la façon dont on peut déceler ces mensonges sur la nature de la réalité. Pour percevoir l’homme parfait, on doit élever sa pensée au fait que l’homme est l’idée de Dieu: la création, la ressemblance exacte, du seul Dieu, qui est bon.

Nous avons conclu que, pour commencer à suivre Christ Jésus, nous pourrions nous efforcer de voir l’homme créé par Dieu, l’homme conçu et soutenu par le seul Père-Mère. Nous avons résolu de revenir à cette base spirituelle, « Dieu parfait et homme parfait », chaque fois que, pendant la semaine, nous serions tentés de penser que quelqu’un n’était pas parfait.

Quelques jours plus tard, je me suis réveillée, atteinte d’un malaise; je n’étais pas prête à faire face à une journée pleine d’enfants actifs et remuants. Alors, cette expression m’est venue à l’esprit: « Dieu parfait et homme parfait. » Simultanément, j’ai pensé ceci: « Si tu veux que tes élèves de l’École du Dimanche acceptent que la perfection est la réalité, tu devrais bien en faire autant ! » J’ai pris conscience, avec une force nouvelle, de la réalité de mon intégrité spirituelle. Immédiatement, je me suis levée et me suis livrée avec gratitude à mes activités quotidiennes d’épouse, de mère et de professeur ! J’avais été guérie complètement et instantanément !

Il n’y a ainsi rien d’étonnant à ce que, au moment des nouvelles nominations, j’aie coché la fonction de monitrice avec une profonde gratitude et un espoir joyeux. Ma prière, chaque semaine, quand je commence ma préparation pour l’École du Dimanche, s’exprime ainsi: « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. » Matth. 6:11.

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