J’ai vu la preuve que « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Ps. 46:2) grâce à une guérison obtenue par la Science Chrétienne en 1985. Ma guérison m’a rendue plus nettement consciente de la présence de Dieu et m’a incitée à changer ma vie en conséquence.
A deux reprises, auparavant, j’avais fait preuve d’une grande obstination pour obtenir que certaines choses se fassent selon ma volonté.
La seconde fois, le lendemain (un mardi), j’ai eu très mal à une dent et, le matin suivant, j’avais un abcès fort douloureux. Mon visage se mettait aussi à enfler. C’était à un point tel que je ne pouvais ni réfléchir clairement ni parler correctement; j’ai donc jugé plus sage de demander à une praticienne de la Science Chrétienne de l’aide par la prière et de quitter mon travail pour pouvoir rester chez moi jusqu’à ce que je sois guérie.
Une fois arrivée à la maison, j’ai essayé de m’attacher de mon mieux à ce que je savais sur Dieu et Sa création. Je désirais être rétablie pour tenir l’orgue ce soir-là à la réunion de témoignage du mercredi, à notre église. (Je suis organiste et il n’y avait personne pour me remplacer.) J’ai réussi à jouer, mais, après la réunion, la douleur devint terrible et je me sentais très mal.
Après cette soirée difficile, la douleur a beaucoup diminué; pendant toute la journée suivante, j’ai écouté des cassettes de Science et Santé de Mary Baker Eddy et un enregistrement de cantiques fait par L’Église Mère. J’affirmais la totalité de Dieu, en m’appuyant sur des vérités scientifiques comme celles-ci: Dieu, le bien, est Tout, donc le mal est une illusion. Ou encore: Dieu est parfait et, puisque l’homme est Son reflet, il est parfait. Donc la maladie, la peur et la douleur ne peuvent avoir de pouvoir sur moi, car en fait je suis entièrement gouvernée par Dieu, sans interruption et dans une parfaite harmonie.
La nuit du jeudi, la fièvre est tombée et j’ai pu dormir. Quand je me suis éveillée, très tôt le lendemain, j’avais comme l’impression d’être différente et je ressentais le besoin de me lever pour lire la Bible. Je l’ai ouverte au chapitre 33 du livre d’Ézéchiel. Mes yeux sont tombés sur la fin du chapitre (verset 32): « Voici, tu es pour eux comme un chanteur agréable, possédant une belle voix, et habile dans la musique. » Comme je suis soliste et organiste, cela touchait chez moi une corde sensible. J’étais consciente de la présence de Dieu. La suite du verset dit ceci: « Ils écoutent tes paroles, mais ils ne les mettent point en pratique. » J’ai prié pour obéir davantage à la volonté de Dieu.
J’ai continué à étudier, et j’ai été très aidée par ce passage de Mary Baker Eddy dans Écrits divers (p. 107): « Le christianisme n’est pas superflu. On voit son pouvoir rédempteur dans les cruelles épreuves, l’abnégation de soi et les crucifiements de la chair. Mais tout cela vient au secours des mortels pour les mettre en garde et pour les établir fermement en Christ. » J’ai compris alors que je n’avais pas seulement besoin d’être tirée d’une situation physique très douloureuse, mais aussi de sortir d’un concept matériel erroné, en reconnaissant la perfection spirituelle.
Puis, tandis que je m’allongeais de nouveau, j’ai vu défiler, comme si on me projetait le film de ma vie passée, toutes les occasions, les unes après les autres, au cours desquelles je m’étais montrée obstinée; si bien que mon unique pensée était celle-ci: « Dieu ne m’a jamais fait agir ainsi. Je n’ai jamais eu un entendement séparé de l’Entendement divin, le seul Entendement. » J’ai compris que je devais le démontrer dans ma vie quotidienne. Une citation de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (p. 160) me vint à l’esprit: « Vivre en maintenant sans cesse la conscience humaine en contact avec le divin, le spirituel et l’éternel, c’est individualiser le pouvoir infini; et cela, c’est la Science Chrétienne. »
Le « film » s’est arrêté et j’ai remercié Dieu de tout mon cœur, sachant que la guérison était en train de se produire. Quelques heures plus tard, la fièvre et la douleur avaient cessé, et j’étais impatiente de me lever pour reprendre mes activités. Mon visage n’avait pas encore retrouvé son aspect normal, mais je me sentais différente, nouvelle; mon sens spirituel avait été restauré.
J’ai passé le reste de la journée à étudier avec joie la Bible et les œuvres de Mary Baker Eddy, et à lire des périodiques de la Science Chrétienne. A un certain moment, la gencive au-dessus de ma dent s’est mise à durcir et à enfler. J’ai eu la tentation d’essayer d’intervenir matériellement, mais, me rappelant la leçon que j’avais apprise, j’ai renoncé à faire ma volonté et j’ai décidé, à la place, de rester consciente du fait que la Vérité, la Vie et l’Amour sont la seule substance réelle. Bientôt, l’abcès s’est vidé et, le dimanche matin, quand j’ai pris ma place à l’orgue, mon visage était tout à fait normal. Je n’ai plus eu de problème avec cette dent depuis.
Mon cœur débordait de gratitude, non seulement pour le réveil spirituel, pour l’aide de la praticienne dévouée, pour l’aide qui m’avait été exprimé par mes collègues et par les membres de l’église, mais aussi parce que cette guérison manifestait nettement l’amour infini de Dieu pour l’homme.
Car, c’est sûr, Dieu est bon pour tous et Son amour nous comble sans cesse.
Pasadena (Californie), U.S.A.
