« Je vous remplacerai les années qu’[a] dévorées la sauterelle... Vous mangerez et vous vous rassasierez, et vous célébrerez le nom de l’Éternel, votre Dieu, qui aura fait pour vous des prodiges » (Joël 2:25, 26).
Ces versets de la Bible nous ont été très utiles à une certaine époque où notre exploitation agricole rencontrait de graves difficultés, avec menace de lourdes pertes financières. A tous points de vue, il semblait que nous nous trouvions au bord du désastre financier et que la situation était insoluble. Mais comme j’étudie la Science Chrétienne, je me suis tournée vers Dieu, pour trouver des solutions. Comme le déclare Mary Baker Eddy dans Science et Santé (p. 494): « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. »
Je n’ai pas été élevée dans une famille Scientiste Chrétienne; en fait, il était très rare que des idées spirituelles soient échangées dans notre foyer. Il y régnait souvent une grande crainte de ne pas avoir assez d’argent pour payer les factures. Maintenant, je devais surmonter ces mêmes craintes. Je ne puis dire que cela a toujours été facile; il m’a fallu faire de gros efforts pour chasser tous ces soucis de ma pensée. Les difficultés auxquelles nous avions à faire face n’ont pas été résolues du jour au lendemain; mais armés d’une grande foi et d’une ferme confiance en Dieu, nous avons persévéré.
Une des idées sur lesquelles j’ai travaillé se trouve dans les Psaumes (24:1): « A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme. » Je vis que le bien représenté par notre ranch ne nous appartenait pas. Dieu est notre Père, et tout Lui appartient. Il nous fallait cesser de faire des prévisions sur toutes choses, afin de laisser la loi divine apporter les réajustements indispensables. La loi de Dieu apporterait les corrections nécessaires aux problèmes en cours si nous avions assez de foi et de courage pour la laisser agir.
Bien souvent, l’orgueil, la crainte, l’apitoiement sur nous-mêmes essayaient d’envahir notre pensée et nous étions au désespoir; mais c’est alors que jaillissait un rayon de lumière qui nous faisait percevoir que la divine loi d’ajustement était à l’œuvre. Nous avons dû rejeter de notre pensée tout sentiment de possession et éliminer tout attachement émotionnel. Cette manière de penser nous a amenés à confier l’exploitation à une grosse entreprise agricole sérieuse, équipée de tout le matériel nécessaire, des moyens financiers appropriés et de l’expérience voulue pour la mise en valeur des terres.
En ce qui concerne ma crainte de manquer de ressources, ce dénouement m’a démontré que, même lorsque nous rencontrons les pires difficultés financières, il y a toujours une solution. Durant les premières années, il a fallu beaucoup de prières, ainsi qu’une stricte discipline: après prélèvement de ce qui était absolument indispensable à nos besoins immédiats, tout ce qui restait de notre revenu était consacré au paiement de nos dettes. Les choses n’ont pas toujours été faciles, mais nous n’avons jamais manqué de ce qui nous était vraiment nécessaire. Et nous avons même pu bénéficier, en prime, d’un voyage à prix réduit ! Notre situation financière est maintenant confortable.
Depuis la publication de mon premier témoignage en 1978, j’ai été guérie d’une blessure au genou, de mal au dos, de la grippe et de palpitations cardiaques; j’ai aussi résolu des problèmes relationnels, tout cela grâce à la prière. La reconnaissance que j’éprouve pour avoir surmonté ces épreuves est très bien exprimée dans les versets 8 et 9 du Psaume seize: «J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux; quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, et mon corps repose en sécurité. »
Cuyama (Californie), U.S.A.
